La plupart des messes actuelles ne sont que des version démembrée et boiteuses de la liturgie transmise par l’Église. Mais qui s’en soucie ? Qui le sait ? La grande déculturation liturgique est un phénomène perceptible et il est effrayant de penser que nombre de prêtres sont aujourd’hui devenus incapables de saisir le sens de la liturgie qu’ils doivent célébrer. Effrayant mais logique puisque l’utopie pastorale refuse de distinguer l’authentique liturgie définie par le Concile des célébrations issues de l’anti-esprit conciliaire : tout se vaut.
Cette utopie pastorale a durablement contaminé les paroisses soumises aux lobbys des spécialistes du démantèlement de la prière officielle de l’Église. La crise que traverse le catholicisme en France n’est donc que la conséquence naturelle des messes bancales auxquelles se sont habitués les fidèles qui ne réfléchissent pas plus à ce qu’ils disent, font et entendent depuis qu’ils ont abandonné le latin pour - dit-on - mieux comprendre.
