27 juin 2007
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L’Académie pontificale pour la vie s’inquiète du risque d’eugénisme que représente le test de dépistage génétique récemment commercialisé par une firme britannique et qui permet de connaître le sexe d’un bébé dès la sixième semaine de grossesse…
L’Académie pour la vie dénonce la possibilité d’effectuer une discrimination en fonction du sexe dans les délais légaux d’avortement et met en garde contre le désir de « l’enfant parfait ». Les gens veulent contrôler le sexe de leur enfant, regrette-t-on ainsi à l’Académie pontificale pour la vie, avant de s’inquiéter du nombre grandissant des parents qui veulent avoir l’enfant parfait. En soulignant le risque d’eugénisme, l’Académie indique que l’on s’oriente vers toute une série d’autres tests du même genre, comme ceux pour diagnostiquer les prédispositions de l’enfant au cancer. Récemment proposé par la firme britannique DNA Worldwide, le test "Pink or blue" (Rose ou bleu) détecte sur l’embryon la présence du chromosome Y, dont seuls les garçons sont porteurs, à partir d’une goutte de sang de la mère. Coûtant entre 278 et 350 euros, ce test est jugé fiable à 99 % par la firme qui s’engage à rembourser les parents en cas d’erreur. L’Académie pontificale pour la vie se félicite du fait que, par exemple, la France ait choisi d’interdire la commercialisation de ce test sur son territoire mais remarque que, commercialisé sur Internet à grand renfort de publicité, il peut être utilisé dans n’importe quel pays.