1 janvier 2008
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Circoncision du Christ :
« La Sainte Vierge était attristée et inquiète. Elle avait apprêté elle-même les linges destinés à recevoir le sang et à bander la plaie. […] Elle se tenait voilée au fond de la grotte, avec l'Enfant-Jésus sur les bras, le donna à la servante avec les linges. Saint Joseph le reçut des mains de la servante, et le donna à la garde qui était venue avec les prêtres. Celle-ci plaça l'enfant recouvert d'un voile sur la couverture de la pierre octogone. […] Saint Joseph se pencha par-dessus les épaules du prêtre et tint l'enfant par le haut du corps. Deux prêtres s'agenouillèrent à droite et à gauche, tenant chacun un de ses petits pieds : celui qui devait accomplir la cérémonie s'agenouilla devant lui. L'incision se fit. […] Le garde prit alors l'enfant, et, après avoir bandé la plaie, elle lui remit ses langes. Cette fois, on emmaillota aussi ses bras qui étaient libres auparavant, et on roula autour de sa tête le voile dont on l'avait couverte ».
Le Nom de Jésus :
« L'ange avait dit à Joseph que l'enfant devait s'appeler Jésus. Mais le prêtre d'abord n'agréa pas ce nom, et il se mit en prières à cette occasion. Je vis alors un ange lui apparaître et lui montrer le Nom de Jésus sur un écriteau pareil à celui qui surmonta la croix sur le Calvaire. Je ne sais pas si en effet cet ange fut vu par lui ou par un autre prêtre, mais je le vis tout ému écrire ce nom sur un parchemin, comme poussé par une impulsion d'en haut. L'Enfant-Jésus pleura beaucoup après la cérémonie de la circoncision. Je vis Saint Joseph le reprendre et le mettre dans les bras de la Sainte Vierge qui était restée au fond de la grotte avec deux femmes. Elle le prit en pleurant, se retira dans le coin où était la crèche, s'assit couverte de son voile, et apaisa l'enfant en lui donnant le sein. Saint Joseph lui remit aussi les linges teints de sang. On pria de nouveau et on chanta des cantiques. […] Dans la nuit suivante, je vis l'enfant souvent privé de sommeil par la douleur qu'il ressentit : il pleurait beaucoup. Marie et Joseph le prirent tour à tour sur leurs bras et le portèrent autour de la grotte en essayant de le calmer ».
Extrait des révélations de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich (chapitre 57)