7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 15:00

« Si nous regardons l'histoire, nous sommes obligés de noter assez fréquemment la froideur et la rébellion de chrétiens incohérents. Suite à cela, Dieu, même s'Il ne manque jamais à sa promesse de salut, a dû souvent recourir aux châtiments. […] Des nations autrefois riches de foi et de vocations perdent désormais leur identité propre, sous l'influence délétère et destructive d'une certaine culture moderne. On y voit celui qui ayant décidé que « Dieu est mort », se déclare « Dieu » lui-même, et se considère l'unique artisan de son propre destin, le propriétaire absolu du monde. En se débarrassant de Dieu et en n'attendant pas de Lui son salut, l'homme croit pouvoir faire ce qui lui plaît et se présenter comme seule mesure de lui-même et de sa propre action. Mais quand l'homme élimine Dieu de son horizon, il déclare Dieu « mort », est-il vraiment plus heureux ? Devient-il vraiment plus libre ? Quand les hommes se proclament propriétaires absolus d'eux-mêmes et uniques maîtres de la création, peuvent-ils vraiment construire une société où règne la liberté, la justice et la paix ? Ne se produit-il pas plutôt - comme nous le démontre amplement la chronique quotidienne - qu'on étende l'arbitrage du pouvoir, les intérêts égoïstes, l'injustice et l'exploitation, la violence dans chacune de ses expressions ? Le point d'arrivée, à la fin, est que l'homme se retrouve plus seul et la société plus divisée et confuse ». (Homélie de Benoît XVI, le 05/10/2008).

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