3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 22:53

Dans son discours d'ouverture de l'assemblée des évêques de France qui se tient à Lourdes, Mgr Vingt-Trois a notamment déclaré : « La visite pastorale du Pape Benoît XVI a été un grand moment de la vie de notre Eglise. […] Nous avons vu une Eglise où les jeunes, adolescents, étudiants, jeunes professionnels jeunes familles avec leurs enfants, tenaient une place centrale et donnaient à nos rencontres un climat de joie, de sérénité et de recueillement tout à fait impressionnant. Beaucoup de personnes en ont été frappées à Rome et dans d'autres pays, nous en avons eu des témoignages nombreux au cours du récent Synode ».

 

 

 

Excellente observation ! Encore faudrait-il en tirer les conséquences et cesser de penser qu'on attirera les jeunes avec ces injures liturgiques que l'on croit être faites pour leur plaire. Non ! Les jeunes de la "génération Benoît XVI" ne veulent plus de ces célébrations imaginées par leurs aînés encore imprégnés des idées post-soixante-huitardes. Ce que les jeunes demandent, c'est du solide, du sérieux, du beau, du profond, du "recueillement". Mais comme ces jeunes sont pour la plupart rejetés des églises par des curés gauchisés, marxisés, révolutionnaires, adeptes de la théologie de la libération, abonnés à des revues non-catholiques du type ‘’Golias’’, ‘’Témoignage chrétien’’, ‘’La Vie’’, etc., ils préfèrent ne plus aller aux messes dominicales. En plus, ce sont souvent des messes dominicales liturgiquement et doctrinalement détruites pas des ‘’méméres-caté-kermesse’’ ou des Equipes d’Animation Pastorale. Oui, les jeunes n’en peuvent plus, ils crient même ‘’au secours’’ en voyant ces excentricités liturgiques ! Nous avons tous été impressionnés par l'ambiance de paix et de prière qui émanait des liturgies présidées par le Saint-Père. Le Cardinal Vingt-Trois le remarque d'ailleurs lui-même : « la densité spirituelle des célébrations que nous avons vécues autour de lui a exprimé de manière sensible la richesse de notre unique liturgie commune quand on y apporte tout le soin qu'elle mérite ». Qu'attend-on à Paris - et partout ailleurs - pour célébrer la liturgie avec « tout le soin qu'elle mérite » ?

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