7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 21:03

… pour soi-disant « faire baisser à travers le monde le nombre de "grossesses non désirées". En France, force est pourtant de constater que la diffusion de la contraception d’urgence s’est soldée par un échec retentissant sur le terrain. Sa consommation a explosé, passant de 1 million de boîtes vendues en 2006 à 1 million 200 mille l’année passée. Ce sont près de 33 % des 15-24 ans entre 2005 et 2006 qui déclarent y avoir eu recours via les pharmacies ou les infirmeries scolaires du second degré. Or on a enregistré de manière concomitante une augmentation de 9 % des IVG chez les moins de 18 ans au cours de la même période ! Même le député UMP Bérengère Poletti, fervente défenseur de son usage, a été obligée de l’écrire noir sur blanc dans son rapport d’information sur l’application de la loi du 4 juillet 2001 relative à l’IVG et à la contraception : « Le développement de la contraception d’urgence n’a pas eu d’impact significatif sur le recours à l’IVG ». Mêmes conclusions au Royaume-Uni ou au Chili.
L’inefficacité de la pilule du lendemain n’aurait pas dû surprendre la mission parlementaire et les acteurs de la santé publique. Une méta-étude internationale de très belle facture conduite dans dix pays avait déjà démontré fin 2007, statistiques à l’appui, que la contraception d’urgence n’avait strictement aucun effet pour infléchir le nombre d’avortements. L’Ellaone a beau être présenté comme un contraceptif d’urgence de nouvelle génération, il ne changera rien à ce constat accablant » (Pierre-Olivier Arduin). Redisons-le encore une fois sur ce blog : la seule solution pour faire baisser les grossesses non désirées, c'est la sexualité pratiquée dans toute sa pureté !

 

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commentaires

C
article parfait
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