Pour voir le résultat de 40 ans d'errance liturgique, cliquer ici.
1) L' "autel" face au peuple est un truc informe et moche;
2) Evidemment, il n'y a pas de croix sur l'autel (Benoît XVI est bien loin, et puis... "cause toujours");
3) Les vases sacrés ne sont pas de premier choix. Il est vrai que Lille est connue pour sa grande braderie: les beaux calices et les belles patènes de la cathédrale ont probablement fait les frais d'une opération "vide-grenier";
4) La chasuble "fluo" n'est pas du meilleur goût. Les étoles sont du même type;
5) L'évêque étend les mains comme pour singer un épouvantail, alors que, derrière lui, les prêtres demeurent bras ballants dans leur aube-sac "Taizé";
6) Et le Missel ? Il est à plat sur l'autel. Il a l'air bien mince, ce qui prouve que ce n'est pas le missel officiel de l'Eglise. Il est vrai que l'inévitable "PE II" (comme "ils" disent) est facile à mémoriser; elle est si brève... qu'"ils" peuvent même y ajouter des trucs personnels pour lui donner un peu de consistance;
Bref, l' "ars celebrandi", 40 ans après Vatican II, est une réalité totalement ignorée par une grande majorité d'évêques français. Et l'on comprend mieux que le Motu proprio du 7/07/2007 soit ressenti par ces gens comme un "scandale", car on est en présence de deux univers liturgiques différents. On n'est pas au bout de nos peines!