… par le Cardinal André Vingt-Trois :
Les pharisiens médiatiques sont revenus ce dimanche matin sur l’histoire abominable du père Murphy aux Etats-Unis. Toujours très habiles pour utiliser une histoire unique en son genre sur plus de 400.000 prêtres fidèles au Christ – ceci dans le seul but de jeter l’opprobre sur l’Eglise universelle et de salir notre très Saint-Père (et des millions de catholiques avec !) – le Cardinal André Vingt-Trois leur a posé une question bien embarrassante. Tellement embarrassante que Jean-Pierre Elkabbach a contourné tout de suite le sujet après quelques "blancs". On aura remarqué au passage que nous n’avons pas eu la réponse de ces "journalistes" (qui savaient parfaitement l'histoire vraie). Normal : dire à la radio que les tribunaux ecclésiastiques de l'époque étaient beaucoup plus sévères que les tribunaux civils n'est pas très "politiquement correct" pour la bien-pensance médiatique. Au lieu de s'attaquer sur les tribunaux civils américains – les vrais coupables – qui ont laissé dehors un criminel, ces pharisiens médiatiques préfèrent s'attaquer sur la justice ecclésiastique – pourtant beaucoup plus sévère que la justice civile – pour trouver leur cible préférée : Benoît XVI. Par cet exemple bien concret, l’honnêteté intellectuelle des journalistes est une fois de plus mise à l’index. Décryptage de l’affaire : « Vers 1975, le Père Murphy a été accusé d'abus particulièrement graves et méprisables dans un pensionnat pour des mineurs sourds. Le cas a été signalé sans délai aux autorités civiles, qui n'ont pas trouvé de preuves suffisantes pour poursuivre Don Murphy. L'Eglise, en l'occurrence plus sévère que l'Etat, continua pourtant avec persistance à enquêter sur Don Murphy et puisqu'elle soupçonnait qu'il était coupable, à limiter de différentes façons l'exercice de son ministère, bien que les accusations portées contre lui avaient été abandonnées par la magistrature ».