Comme son collègue apostat Jacques Duquesne, Frédéric Lenoir, journaliste qui se fait passer pour un professeur de dogmatique, revient quotidiennement dans les médias, tel un marronnier. Pourquoi ? Car il persécute de nouveau l’Epouse Mystique du Christ. C’est bien connu : les médias, tels des pharisiens enragés, vous dérouleront toujours le tapis rouge lorsque l’Église et le Pape sont en ligne de mire. Chacun le sait : critiquer l'affreux "obscurantisme" de la Curie Romaine est synonyme de réussite sociale dans certains milieux. Comme le disait le Cardinal Ratzinger dans la prestigieuse revue "Communio", certains intellectuels se plaisent d'être les nouveaux martyrs d'une Inquisition imaginaire pour pouvoir "exister" socialement. Plus la critique est acerbe et irrationnelle, plus les échelons universitaires et médiatiques s'ouvriront à eux. Même si ces derniers sont entièrement d'accord avec le Pape, ils le critiqueront quand même pour la simple et bonne raison d'être "bien vu" par le système. Les journalistes, totalement incultes en matière religieuse, se réjouissent toujours à l'avance de pouvoir donner la parole à ces courageux "résistants"... car le parti-pris médiatique est tel que ce sont ces personnes là qui incarnent toujours le "progrès" et "l'avenir" face à une Église toujours embourbée de préceptes "monarchiques" (le mot qui tue !) et qui est bien loin de la "charité" sans limite du Christ. On connaît la chanson par cœur...
Frédéric Lenoir appartient donc à ces intellectuels éclairés... mais il est malheureusement "persécuté" par une Église toujours "poussiéreuse" et une Curie Romaine "ultra-conservatrice" qui ne comprend plus rien — selon lui — au monde moderne. Cette caste pseudo-intellectuelle du moment — tels les Docteurs de la Loi à l'époque de Jésus — est bien évidemment la première à s'élever face aux "blasphèmes" intolérables du Magistère catholique. En écoutant les "sacrilèges" que l'Église fait au monde moderne (opposition à la contraception, à l'avortement, au mariage des prêtres, etc.), ces Grands-Prêtres du politiquement-correct déchirent leurs vêtements (Mt 26, 65) tout en n'hésitant pas à crier à la télévision : "il a blasphémé !". Qui ça "il" ? Le Pape bien sûr ! A nous maintenant de le crucifier publiquement chez Yves Calvi. Les prétendus "intellectuels" (idéologues devrait-on dire) médiatiques Terras, Duquesne, Küng, Vallet et Lenoir en sont des spécialistes. A nous de défendre, avec une dose de relativisme, une Église "moderne", "tolérante", "humaniste", "ouverte au monde", bref, une espèce d'Église-bisounours ayant pour "foi" le relativisme, le relativisme et le relativisme... face aux affreux fascistes réactionnaires de la Curie Romaine condamnant encore la contraception, l'avortement, le mariage homosexuel et — sacrilège suprême ! — le mariage des prêtres (au fait ? à quand le droit au PACS et au divorce pour les prêtres, soyez "progressistes" jusqu'au bout !). Car dans la tête de ces gens là, c'est en fin de compte assez simple pour ne pas dire simpliste : le péché n'existe plus. Par "tolérance", "amour" et "respect" des consciences, ils refuseront de faire la moindre différence objective entre le "bien" et le "mal" et seront toujours les premiers à fermer les yeux sur les crimes abominables que notre société enfante depuis maintenant un demi-siècle. Bien évidemment, toutes les cultures et toutes les religions se valent dans leurs discours lénifiants. La Vérité ? Chacun à la sienne vous expliqueront-ils doctement. La dictature du relativisme menant tout droit au nihilisme destructeur a de beaux jours devant elle avec ce genre "d'intellectuels". Ce n'est pas anodin qu'ils soient les chouchous des médias.
Mais il faut le redire une fois pour toute avec courage, au risque d'être taxé de "réactionnaire" (le mot qui re-tue !) par ces "intellectuels" : avoir la prétention de défendre l'humanisme et autres "valeurs universelles" tout en fermant les yeux — voire en encourageant ! — les péchés qui détruisent ce même humanisme n'est que pure hypocrisie pour des personnes qui se disent chrétiennes. On ne peut pas être "humaniste" en encourageant la contraception, l'homosexualité et autres péchés mortels dénoncés par l'Église... Car c'est le péché qui détruit l'homme, rien d'autre.
Mais revenons-en à notre directeur du Monde des religions, qui, pour se faire passer pour un intellectuel "libre" et "adulte" dans les médias, n'hésite pas à donner des leçons de catholicité au Pape (exactement comme les intégristes lefebvristes qu'il prétend combattre). Après avoir réduit la religion chrétienne à une "bonne morale", un "humanisme", une "justice sociale" et autres belles valeurs "d'égalité", de "paix", "d'amour" et de "tolérance" (sauf envers le Magistère) par son livre intitulé « Le Christ Philosophe » (en 2007), ce simple journaliste qui se croit théologien vient de sortir un nouveau livre niant ouvertement la Divinité de la Personne du Christ (« Comment Jésus est devenu Dieu », Fayard, 2010). « Je ne peux pas dire « Jésus Fils de Dieu » ou « Dieu incarné ». Je trouve que ces mots ne veulent rien dire » (dixit Frédéric Lenoir dans "Témoignage chrétien"). Quelle sera la prochaine hérésie publique ? De ne plus croire en la Résurrection corporelle et historique du Christ ? De ne plus croire en l'immortalité de l'âme ? Comprenez-nous bien chers lecteurs. Notre problème n'est pas que Frédéric Lenoir ait des opinions personnelles entièrement hérétiques sur le Christ et sur l’Église catholique en particulier. Dieu a laissé l'homme libre de raconter des âneries. Non, ce qui constitue une imposture, un véritable abus de confiance, c'est que ce journaliste — comme l'apostat Jacques Duquesne — a encore la suprême hypocrisie de se proclamer "catholique" (ou même tout simplement "chrétien") dans la plupart des médias-caniveaux du service public. Si bon lui semble, il peut fonder une nouvelle religion : le "lenoirisme". Il devrait avoir le courage élémentaire de dire : « Je ne crois plus que Jésus-Christ est véritablement Dieu le Verbe en Personne : je ne suis plus chrétien ! ». Mais non, Frédéric Lenoir, comme un loup caché sous une peau de mouton (Mt 7, 15) préfère toujours se dire "chrétien" dans les médias.
Osons le dire : le but de ce journaliste se faisant passer pour un théologien à la Küng, c'est de désincarner le génie du Christianisme, de pervertir l'Église de l'intérieur et d'égarer les fidèles en les persuadant que son point de vue hérétique (à savoir l'unitarianisme***) est une opinion catholique (ou chrétienne) parmi tant d'autre. Il conteste même le Dogme de la Virginité Perpétuelle de Marie en prétextant les "vieux mythes" des anciennes civilisations et, expressis verbis, "n'en sait rien" si Jésus est véritablement ressuscité (cf : 28 minutes, ARTE, 13/11/13). « Un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l’oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la Vérité pour se tourner vers les fables. Pour toi, sois prudent en tout, supporte l’épreuve, fais œuvre de prédicateur de l’Evangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère » (2 Tm 4, 3-5).
Un cours de catéchisme pour Frédéric Lenoir
(et aussi pour de nombreux "catholiques" pensant que
Jésus est une personne humaine et non DIVINE)
*** cf : commentaire ci-dessous