19 mai 2006 5 19 /05 /mai /2006 17:04

L'aile libérale de l'Eglise qui avait le vent en poupe après le Concile et avait largement dominé dans les sphères épiscopales et la bureaucratie cléricale est en perte de vitesse: les jeunes générations de catholiques - parmi lesquelles les prêtres et les religieux - n'en veulent plus. C'est le constat que fait le Cardinal australien George Pell dans une réplique musclée adressée à un prêtre dissident... et déjà à la retraite. Ce dernier avait violemment critiqué  l'Eglise en s'opposant à son enseignement sur la sexualité, sur la non-possibilité de l'ordination des femmes et sur le célibat des prêtres. Le Cardinal Pell a réfuté tous les arguments d'un autre âge avancés par ce prêtre, tout en rappelant que la jeune génération était attirée par un enseignement orthodoxe et en faisant aussi remarquer que ce sont les communautés qui se tiennent à un tel enseignement qui connaissent le plus de vocations. La bulle libérale qui s'était affirmée au lendemain de Vatican II a fait "pschitt"... Le Cardinal Pell est persuadé que c'est la génération 68 qui a fait le plus de mal à l'Eglise et qui, avec ses liturgies et sa catéchèse, a poussé les jeunes hors des paroisses. Il donne l'exemple de la Belgique, des Pays-Bas et des zones  francophones: dans ces pays, les églises ont été vidées. Tout comme les séminaires. Les bureaucraties diocésaines et paroissiales tournent à vide, n'ont plus d'avenir. C'est le Cardinal Pell qui le dit. Il serait bon qu'il soit entendu... en France !

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