30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 08:23

La nuit du 31 décembre au 1er janvier est traditionnellement dans l'Eglise une nuit entière consacrée à la prière. Les fidèles sont invités à méditer sur le "mystère du temps" qui passe à la fois rapidement et inexorablement. Cette réflexion suscite en eux les deux réactions suivantes : tout d’abord, un sentiment mêlé de repentir et de regret pour les fautes qui ont été commises, et pour toutes les occasions de vivre dans la grâce de Dieu qui ont été perdues durant l’année qui s’achève; ensuite, le désir de remercier Dieu pour tous les bienfaits reçus de Lui. Cette double attitude a donné naissance respectivement à deux pieux exercices : d’une part, l’exposition prolongée du Saint-Sacrement qui permet aux communautés religieuses et aux fidèles de bénéficier de longs moments de prière, surtout silencieuse; d’autre part, le chant du Te Deum, qui exprime la louange et l’action de grâces des fidèles pour tous les bienfaits obtenus de Dieu durant l’année qui va s’achever. Dans certains lieux, juste après minuit, il est d'usage de commencer la nouvelle année en chantant l'hymne du Veni Creator. La nuit de prière s’achève normalement par la célébration tôt le matin du Saint-Sacrifice de la Messe en l'honneur de "Sainte Marie, Mère de Dieu". L'Eglise encourage vivement l’organisation de telles veillées; toutefois, celles-ci doivent être célébrées en tenant compte des éléments liturgiques de l’Octave de Noël; de plus, elles doivent être conçues non seulement comme un acte de réparation tout à fait juste face à l’insouciance et à la débauche, qui marquent le passage d’une année à l’autre, mais encore comme une veillée offerte au Seigneur pour les prémices du nouvel an.

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