27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 15:16

« Puissant serviteur de Dieu, vous à qui la voix du peuple chrétien a décerné le beau nom d'Avocat des pauvres, écoutez l'humble prière des fidèles qui viennent aujourd'hui remettre entre vos mains la cause de leur salut. Vous avez été cher au Christ, "notre Avocat auprès du Père" (I Jean. II, I.), parce que vous avez été, comme lui, le protecteur du faible contre l'oppresseur (Psaume LXXI, 12-14.) ; vous avez attiré sur vous les regards Miséricordieux de Marie, que la Sainte-Église appelle "notre Avocate" ; plaidez maintenant en notre faveur en présence du Fils et de la Mère. Votre charité si vive et si agissante ici-bas est plus ardente encore dans les Cieux ; nous la réclamons en ce jour où vous avez quitté la terre de l'exil pour la patrie. Tant de prodiges opérés à votre glorieux tombeau montrent assez que vous êtes demeuré attentif et compatissant aux besoins des habitants de la terre. Nous vous demandons d'élever nos cœurs jusqu'à Jésus ressuscité, que vos yeux contemplent maintenant, et vers lequel vous avez constamment aspiré ici-bas. Obtenez que nous soyons affranchis comme vous des convoitises terrestres, et que nous aimions la justice comme vous l'avez aimée. Inspirez aux magistrats qui recourent à vous le sentiment que vous éprouviez vous-même sur votre tribunal, en pensant à la suprême judicature du Christ qui doit, au dernier jour, reviser toutes les sentences de la terre. Suscitez des défenseurs qui plaident la cause de l'opprimé, non pour un vain renom d'éloquence ou pour un intérêt mondain, mais pour rendre hommage au bon droit.

 

Aimez toujours, Ô grand Yves, la noble terre qui vous a produit pour l'Église et pour le Ciel. Jusqu'ici, votre protection l'a maintenue catholique et fidèle ; en retour du culte fervent et patriotique dont elle vous honore, demandez au Seigneur qu'Il lui conserve la Foi, qu'Il la préserve de la séduction, qu'Il la maintienne ferme et loyale dans un temps où les caractères défaillent parce qu'ils sont moins chrétiens. La Bretagne est demeurée votre héritage ; ne la laissez pas déchoir. Ainsi soit-il ».

Partager cet article
Repost0

commentaires