3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 07:32

La réponse ne fait aucun doute : c’est le clergé. Et - précision importante - c’est le clergé formé « avant » le Concile, celui dont personne n’imaginait, en le voyant célébrer la liturgie, qu’il allait s’employer du jour au lendemain à rejeter avec une rare violence tout ce qu’il avait respecté jusqu’alors. Le Concile, lui, n’a strictement rien « saboté » : comme l’a très bien dit Benoît XVI, il a simplement nettoyé la « fresque liturgique ». Et tout porte à croire que si l’on en était sagement resté à ce « nettoyage » dont tout le monde s’accordait qu’il était nécessaire, il n’y aurait eu aucun mouvement de mécontentement dans les rangs des fidèles. Malheureusement, les choses ne se sont pas faites ainsi : sous couvert du Concile, beaucoup de clercs se sont engagés dans une véritable dévastation de la liturgie qui se poursuit aujourd’hui avec une facilité d’autant plus grande que les fidèles sont désormais habitués à ces messes fluctuantes que l’on prétend conformes aux enseignements conciliaires alors qu’elles sont porteuses d’une doctrine incertaine et d’une ecclésiologie dramatiquement ruineuse.

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