21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 08:24

Il est né comme “le Manifeste des 300”, mais a changé son nom en “Manifeste de Madrid” parce que dès avant sa présentation, il comptait déjà un millier d’adhésions entre professeurs d’universités, intellectuels, scientifiques, académiciens et experts dans les domaines de la génétique, de l’embryon, de la médecine, de l’anthropologie, de la philosophie, de la biologie, et de l’histologie. Le texte, qui a été présenté hier, mardi 17 mars, à Madrid, constitue une mobilisation sans précédent parce que, avec des arguments scientifiques prouvés, il se présente comme une réponse à la protestation dramatique et cruelle de la réforme législative sur l’avortement lancée par le gouvernement. Les signataires constituent l’élite dans la recherche biomédicale en Espagne, au service des meilleurs centres de recherche de l’Espagne et du monde. Par ailleurs, le nombre d’adhésions ne cesse de grandir, dépassant les prévisions initiales des organisateurs.

 

 

 

Le document « défend la vie humaine dans son étape initiale, embryonnaire et fœtale, et repousse son instrumentalisation au service au service d’intérêts économiques et idéologiques ». Selon ce qu’a expliqué le doyen de l’université de génétique durant la présentation, Nicolás Jouve de la Barreda, veut « sortir de l’ignorance de la société par rapport au principe de la vie humaine », et pour argumenter sa défense, les signataires omettent les postulats idéologiques ou personnels et se limitent à illustrer, point par point, les données scientifiques relatives au principe de la vie. Parmi ceux-ci, il rappelle qu’il existe une ample documentation scientifique selon laquelle « la vie commence au moment de la fécondation », comme en témoignent la génétique, la biologie cellulaire et embryonnaire ; que le « zygote est la première réalité corporelle de l’être humain et que l’embryon, de la fécondation à la 8e semaine, et le fœtus, à partir de la 8e semaine, sont les premières phases de développement d’un nouvel être humain et dans le ventre maternel, ils ne font partie d’aucun organe de la mère, même s’ils dépendent de celle-ci pour son développement ». Par ailleurs, « la nature biologique de l’embryon et du fœtus humain est indépendante de la manière dont il est né, qu’il provienne d’une reproduction naturelle ou qu’il soit produit par une reproduction assistée » et qu’un « avortement n’est pas une interruption volontaire de grossesse mais un acte simple et cruel d’interruption de la vie humaine ». En ce sens, Mónica López Barahona, directrice du centre d’étude Biosanitarios et consultante dans le domaine de la bioéthique pour les Nations Unies, a affirmé qu’étant donné que le zygote est vivant, c’est une vie humaine et un individu unique de l’espèce humaine, « qui est sujet aux mêmes droits que n’importe quel autre individu de l’espèce humaine ». « Pour cette raison, a-t-elle continué, on entre dans une dissertation de termes qui n’est pas acceptable, parce qu’une personne n’appartient pas plus ou moins à l’espèce humaine selon le nombre de cellules ou de kilos qu’elle possède ».


Les signataires du Manifeste reconnaissent par ailleurs que « l’avortement est un drame qui fait deux victimes : l’une meurt et l’autre survit et souffre des conséquences d’une décision dramatique et irréparable », c’est pourquoi ils demandent que les femmes qui décident d’avorter connaissent les conséquences psychologiques en question comme le syndrome post abortif. Face à la proposition parlementaire du groupe socialiste, les scientifiques proposent « une régulation pour arrêter les abus et les fraudes de la loi des centres où l’on pratique l’avortement » et signalent « qu’il est nécessaire de respecter la liberté d’objection de conscience en cette matière, étant donné qu’on ne peut obliger personne à agir contre elle ». Ils affirment par ailleurs que « l’avortement est particulièrement dur pour une jeune de 16-17 ans qui prétend se priver de la présence, du conseil et de l’appui de ses parents pour prendre la décision de poursuivre ou non la grossesse ». Ainsi, « obliger une jeune à décider seule, à un âge si précoce, est irresponsable et c’est une forme claire de violence contre la femme ».

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 19:32

Extrait du livre "Voici quel est notre Dieu" (avec Peter Seewald) :

 



Question : On reproche à l'Église, avec sa politique rigoureuse de l'interdiction de la contraception, de provoquer dans certaines parties du tiers monde de graves problèmes et même une vraie misère :

Cardinal Ratzinger : C'est un parfait non-sens... La misère est provoquée par l'effondrement de la morale. [...] Réduire la parole de l'Église à l'interdiction de la contraception est une grossière bêtise, qui repose sur une conception du monde totalement renversée. [...] L'Église enseigne donc avant tout la sainteté et la fidélité dans le mariage. C'est sa vraie voix. Et là où cette voix est entendue, les enfants ont un lieu où vivre, où ils apprennent l'amour et le renoncement, la discipline d'une vie correcte même au milieu de la pauvreté. Lorsque la famille fonctionne comme un lieu de la fidélité, la patience et le respect mutuels, conditions pour une planification familiale naturelle et efficace, ne manqueront pas. La misère ne vient pas des grandes familles, mais du fait qu'on engendre des enfants de manière irresponsable et indisciplinée ; des enfants qui ne connaissent pas leur père, et souvent pas leur mère, et qui sont dans la rue et doivent endurer la vraie misère d'un monde psychologiquement détruit. Par ailleurs, nous savons tous que, de nos jours en Afrique, l'extension vertigineuse du sida présente depuis longtemps le danger inverse : ce n'est pas l'explosion démographique qui nous guette, mais l'extinction de tribus entières et la désertification des paysages. La misère n'est pas produite par ceux qui éduquent les hommes à la fidélité et à l'amour, au respect de la vie et au renoncement, mais par ceux qui nous détournent de la morale et qui ont une conception purement mécanique de l'homme : le préservatif leur semble plus efficace que la morale, mais si l'on croit qu'on peut remplacer la dignité morale de l'homme par les préservatifs, en vue de rendre la liberté de l'homme non dangereuse, alors on a déjà fondamentalement déshonoré l'homme et on produit exactement ce qu'on dit vouloir éviter : une société égoïste où chacun veut vivre sa vie sans assumer aucune responsabilité. La misère a son origine dans la démoralisation de la société, et non dans sa moralisation : et la propagande du préservatif est un élément essentiel de cette démoralisation, expression d'une orientation vers le mépris de l'homme, qui n'augure rien de bon.

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 10:33
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 10:18

« On ne peut pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs.
Au contraire (leur) utilisation aggrave le problème »


 

  MERCI BENOÎT XVI POUR CETTE VERITE !





--> Une fois de plus, les loups médiatiques noyés dans la dépravation morale vont hurler...
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 22:59

« Lors des premières campagnes de prévention contre le Sida, l’un des slogans répétés assurait : « Le préservatif préserve de tout, de tout sauf de l’amour ». En osant dire que le préservatif n’est pas une solution mais qu’il risque même d’aggraver la propagation de la maladie, le Pape a simplement dit la vérité. Il est reconnu qu’en matière de contraception, le préservatif est loin d’être efficace à 100%. Comment le serait-il alors comme barrière au Sida ? Il est criminel de faire croire que l’usage du condom protège vraiment de la contamination. Combien de nos jeunes ont basculé dans la maladie alors qu’ils croyaient être protégés « de tout, de tout sauf de l’amour » ? Auraient-ils adopté le même comportement s’ils avaient su que le préservatif ne faisait que diminuer les risques de contamination lors d’un rapport sexuel ? S’ils avaient compris que la répétition des expériences soi-disant protégées n’était autre qu’une forme de « roulette russe » ? Les politiques français avant de hurler avec les loups contre Benoît XVI devraient se souvenir du scandale du sang contaminé : à l’époque, les pouvoirs publics avaient fermé les yeux en connaissance de cause sur un risque marginal d’infection. Mais au bout de ce risque marginal, il y eut bien des morts. En face d’un risque d’être empoisonné à mort ou de véhiculer la mort, le seul discours responsable est celui qui dit la vérité, toute la vérité, qui ne cache pas les risques encourus et qui rappelle que seuls l’abstinence et la fidélité sont des moyens efficaces de lutte contre le SIDA. A une époque où l’on glose tant sur le « principe de précaution », dans le cadre de nuisances supposées pour la santé, ne devrait-on pas l’appliquer dans un cas aussi grave que celui du SIDA ? On ne joue pas avec la vie des hommes. On ne crée pas le sentiment d’une fausse sécurité par une propagande mensongère qui entraîne les personnes à adopter des conduites finalement suicidaires car « à risques ». On ne joue pas avec la santé morale et physique de jeunes qui ignorent totalement les déficiences du préservatif. Au contraire, on doit éduquer leur sens des responsabilités. Si demain des victimes du SIDA l’ayant contracté alors qu’ils utilisaient le préservatif se retournaient contre le ministère de la santé, ce ne serait que justice. Ceux qui font la leçon au Pape devraient se méfier du possible effet « boomerang » de leur accusation assassine.

 

Fraternité Sacerdotale Saint Pierre

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 16:23
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 11:00

I) GENERALITES SUR LE MOINDRE MAL

Un "moindre mal" est un mal moindre par rapport à un mal plus grand, mais il demeure toujours un mal ! Dévaliser une banque est un mal que I'on n'aura jamais moralement le droit d’accomplir. Voler et tuer le banquier est un mal plus grave. Voler sans tuer serait donc faire un "moindre mal" par rapport au second mal, mais cette action demeure un mal, un acte intrinsèquement désordonné que le 7ème commandement de Dieu proscrit absolument. II y a aussi, en face d’un agresseur, la possibilité de tolérer un "moindre mal" pour éviter un mal plus grave. II est enseigné en morale que I'on peut, par exemple, "aider" un voleur à voler pour éviter d’être tué par lui. Une femme peut, toujours sous la contrainte physique, tolérer d’être violée plutôt que d’être tuée ou de se suicider (le choix du martyre comme Sainte Maria Goretti sera toujours plus recommandable pour ceux qui en ont la possibilité ; idem avec l'exemple de Sainte Jeanne Beretta Molla qui préfére donner sa vie en sacrifice en refusant de pécher moindrement).
 


II) LE MOINDRE MAL ET LA CONTRACEPTION DANS LA PENSEE DU MAGISTERE
Le Pape Paul VI, dans l'Encyclique "Humanae Vitae", au numéro 14, a explicitement abordé la question du "moindre mal" : "En vérité, s’il est parfois licite de tolérer un moindre mal moral afin d’éviter un mal plus grand ou de promouvoir un bien plus grand, il n'est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu'il en résulte un bien (cf. Rm 3, 8), c'est-à-dire de prendre comme objet d'un acte positif de la volonté ce qui est intrinsèquement un désordre et par conséquent une chose indigne de la personne humaine, même avec I'intention de sauvegarder ou de promouvoir des biens individuels, familiaux ou sociaux". Le contexte de I'Encyclique montre clairement la pensée de Paul VI : les époux ne peuvent pas librement choisir le soi-disant "moindre mal" que serait la contraception. Des époux, par contre, peuvent tolérer les désordres de leur conjoint, tout en leur manifestant, cependant, qu'ils ne les approuvent pas et n'y collaborent que par contrainte morale. Jean-Paul II a repris I'enseignement de Paul VI et a montré qu’il était absolu. Le Saint-Père sait bien, cependant qu'existe la casuistique, c'est-à-dire qu'il peut toujours exister des cas de conscience, particuliers, extraordinaires, qui ont besoin d’être jugés non pas pour créer une jurisprudence générale, mais simplement pour aider à discerner ce qu'il faut moralement ou faire ou tolérer dans ce cas exceptionnel. Dans le numéro 80 de "Veritatis Splendor", Jean-Paul II a rappelé la doctrine morale de I'Eglise selon laquelle existaient des actes intrinsèquement mauvais que I'on n'avait jamais le droit d’accomplir librement. Les actes intrinsèquement mauvais sont ceux qui sont interdits par les commandements de Dieu formulés négativement. Ces commandements obligent toujours et pour toujours. Sur cette question de la contraception, Jean-Paul II avait été très explicite pour le 20ème anniversaire d’"Humanae Vitae", en 1988. Pour lui, la loi promulguée par Paul VI ne souffrait aucune exception. C'était clair, c'est pourquoi malheureusement beaucoup de théologiens moralistes ont protesté.
 


III) CONSEQUENCES POUR L’AME SPIRITUELLE DU CHOIX ECLAIRE D’UN ACTE INTRINSEQUEMENT MAUVAIS, MEME S’IL POURRAIT ETRE DIT "MOINDRE MAL"
Le Pape Jean-Paul II, dans l’Encyclique "Veritatis Splendor" a voulu faire comprendre, tout de suite après avoir parlé des actes intrinsèquement mauvais, quelles étaient les graves conséquences, pour l’âme, du choix volontaire de tels actes intrinsèquement désordonnés : "En montrant l’existence d’actes intrinsèquement mauvais, l’Eglise reprend la doctrine de l’Ecriture Sainte. L’Apôtre Paul l’affirme catégoriquement : "Ne vous y trompez pas ! Ni impudiques, ni idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni gens de mœurs infâmes, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu’ivrognes, insulteurs ou rapaces, n’hériteront du Royaume de Dieu" (1 Co 6, 9-10)." Il a tiré cette conclusion : "De ce fait, les circonstances ou les intentions ne pourront jamais transformer un acte intrinsèquement malhonnête de par son objet en un acte "subjectivement" honnête ou défendable comme choix" (VS 81).
 


IV) L’ETAT ET LE MOINDRE MAL
Le Magistère s’est encore prononcé sur le "moindre mal" dans l’instruction "Donum Vitae", en 1987. Un Etat n’a pas le droit de faire un "moindre mal", en votant des lois contraires à la Loi naturelle par exemple. Il ne peut que tolérer ce qu’il ne peut interdire.


 
V) LE MOINDRE MAL DANS LA PREVENTION DU SIDA
Abordons la difficile question morale tant controversée actuellement : le préservatif en vue de la prévention du Sida. Tous les moralistes qui connaissent "Humanae Vitae" et les enseignements de Jean-Paul II savent que le Magistère s’est prononcé sur le caractère intrinsèquement mauvais du préservatif en tant que contraceptif. Peut-on tolérer son emploi pour éviter la contagion du Sida ? Le Magistère a été clair pour la loi générale : le préservatif ne peut pas être considéré comme moyen de prévention du Sida. Tous les moralistes devraient être d’accord pour dire que l’enseignement du Magistère est explicite pour dire que le préservatif ne peut pas être admis comme moyen de prévention du Sida. Jean-Paul II a été clair en plusieurs occasions. On a bien compris qu’il considérait que l’on ne pouvait jamais considérer qu’il était moral d’utiliser le préservatif, puisque certains l’ont accusé d’être assassin, parce qu’en refusant l’usage du préservatif il serait responsable de l’expansion du Sida du fait que les personnes ne se "protègeraient" pas. Rome a été très explicite lors de la Conférence du Caire et de Pékin pour dire que le Saint-Siège ne saurait en aucun cas approuver la contraception ou l’usage de préservatifs comme mesure de planification familiale ou dans les programmes de prévention du H.I.V/Sida (Réserves et déclaration d’interprétation du Saint-Siège n°5).
 
 

VI) Le Magistère A été clair pour dire que le préservatif en tant que "moindre mal" ne pourra jamais être admis moralement
Le préservatif pourrait être, même en demeurant un moyen intrinsèquement désordonné et donc un mal grave, un "moindre mal" pour celui qui ne voudrait absolument pas suivre les règles morales et qui poserait de toutes manières un acte sexuel désordonné si - et uniquement si - il était fiable. Or les scientifiques compétents sont obligés de constater qu'il ne l’est pas. Voici ce que disait Monseigneur Sgreccia, après la présentation du texte de Rome sur l’éducation sexuelle des enfants : "Mais qui donc publie les résultats les plus récents des recherches scientifiques internationales sur le préservatif et le sida dont les plus optimistes concluent à un taux d’échec de 16% et les plus pessimistes à un taux de d’échec de 30%" (Famille Chrétienne 942, 1-2-1996). L’important texte du Conseil Pontifical pour la Famille, du 8 décembre 1995 dit explicitement au numéro 139 : "Les parents doivent refuser la promotion de ce soi-disant "sexe sûr" ou "sexe plus sûr", qui vient d’une politique dangereuse et immorale, basée sur l’illusion que le préservatif donne une protection adéquate contre le Sida". Rome n’a pas écrit cela à la légère mais après consultation des spécialistes en la matière. Le préservatif est donc, pour le Magistère ordinaire actuel, une imparfaite protection parce qu’il n’est pas fiable. Le professeur Lestradet, dans la Conférence aux moniteurs Billings à Antony, en avril 1995, avait affirmé catégoriquement qu’il n’y avait qu’un seul moyen totalement efficace pour un sidéen de ne pas transmettre le sida : la continence absolue. La Tradition morale et spirituelle de l’Eglise demande d’être "tutioriste" = c’est-à-dire de choisir le parti le plus sûr dans tous les cas graves. Or, ici nous nous trouvons dans un cas grave, puisqu’il s’agit de conséquence catastrophique et particulièrement grave : la transmission du virus mortel. Il faut donc absolument être "tutioriste". Il n’est absolument pas moral de poser un acte qui risque de transmettre la mort, même s’il n’y a que 16% de risques de la transmettre. S’il n’y avait qu’1% de risque de la transmettre, la morale nous exigerait de ne pas transmettre la mort. L’opinion morale : "Tu ne dois pas tuer", donc tu dois prendre un préservatif si tu as décidé de faire un acte immoral, ne vaut pas pour ce cas puisque le préservatif, de fait, transmettra la mort dans certains cas ! La prudence morale nous interdit, en tant que conseiller spirituel, de conseiller à un sidéen de poser un acte sexuel avec préservatif. Nous ne pouvons pas lui conseiller de faire un mal intrinsèquement désordonné du point de vue de la morale sexuelle et du point de vue du 5ème commandement. En outre que dirons-nous aux parents du jeune qui aurait été contaminé par le Sida à la suite de notre conseil ?
 
 

VII) Quels conseils devons-nous donner ?
Nous sommes tenus de rappeler les commandements de Dieu et l’interprétation authentique qu’en donne l’Eglise. Les commandements formulés négativement ne peuvent pas être transgressés, si l’on veut demeurer dans la Grâce de Dieu et faire son salut. Un sidéen qui voudrait poser un acte homosexuel gravement désordonné est tenu, en conscience, d’obéir à 2 commandements qui l’obligent absolument : le 5ème : "Tu ne commettras pas de meurtre" et le 6ème : "Tu ne commettras pas d’adultère". L’Eglise déclare que l’acte d'homosexualité est gravement désordonné et que tout acte sexuel en dehors du cadre du mariage est intrinsèquement mauvais. Nous devons dire également que le salut éternel de celui qui choisit délibérément un acte gravement désordonné est compromis s’il ne se convertit pas. Nous pourrions rappeler que la petite Jacinthe a dit que c’était le péché d’impureté qui entraînait le plus d’âmes en enfer. Jacinthe n’avait que 7 ans lorsque le Sainte Vierge lui est apparue en 1917 à Fatima. Elle ne savait pas ce que signifiait le mot impureté. Nous pouvons enfin essayer de demander à celui qui vient nous rencontrer de regarder, contempler Jésus dans sa flagellation. Sainte Thérèse d’Avila s’est définitivement convertie en contemplant ainsi Jésus. Notre interlocuteur pourra comprendre, lui-aussi, combien Jésus nous a aimés pour accepter de souffrir tout ce qu’Il a souffert à la Passion et particulièrement dans sa flagellation. Il comprendra aussi qu’Il est aimé personnellement, tel qu’il est, par Jésus et que, s’il prie et d’ouvre à sa grâce, il pourra vivre selon ses commandements. Il est possible pour tous de vivre la chasteté. Le texte de Rome le dit clairement au numéro 19. Cela est conforme à la Tradition de l’Eglise comme le rappelait Pie XII dans un discours à des sages-femmes (DC n°1109 du 2-12-1951) : pour les cas graves où toute maternité est absolument à proscrire, une seule voie restait ouverte : "l’abstention de toute activité complète de la faculté naturelle" (38). Le Saint-Père était conscient de l’objection : une telle abstention est impossible et nul n’est tenu à l’impossible ! Dieu n’oblige pas à l’impossible. Mais Dieu oblige les époux à la continence si leur union ne peut s’accommoder selon les règles de la nature. Donc, en ce cas, la continence est possible. Nous avons comme confirmation de ce raisonnement la doctrine du Concile de Trente : "Dieu ne commande pas de choses impossibles, mais en commandant, il exhorte, et à faire ce que tu peux et à demander ce que tu ne peux pas, et il t’aide afin que tu puisses le faire"" (10).
 
 

Conclusion
Le mal du préservatif en tant que moindre mal ne peut pas être moralement admis :
- puisque les études scientifiques récentes montrent qu’il n’est pas fiable,
- car le Magistère ordinaire enseigne qu’il est possible à tout homme de vivre la chasteté.

 

 

 

 

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 09:19

L’Église catholique est en train de se transformer en une boutique où la grâce deviendra l’objet d’une grande braderie. Selon le théologien et pasteur protestant Dietrich Bonhoeffer (1906-1945), la grâce bradée, c’est la grâce distribuée à tous comme une vulgaire “camelote”. Il écrivait : « Les sacrements, le pardon du péché et les apaisements de la religion sont vendus à prix réduits. La grâce devient accessible à toute personne qui ne se pose plus de questions. »


La grâce bradée, c’est la prédication du pardon sans repentance ; c’est le baptême sans la discipline de l’Église ; c’est la communion sans confession personnelle ni absolution ; c’est une religiosité minimaliste sans la Croix et sans Jésus-Christ Fils de Dieu fait homme. C’est, pour résumer, un ersatz de christianisme vécu au sein d’assemblées devenues perméables à tout ce qui, de loin ou de près, ressemble vaguement à de la religion.

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 18:37

Recevant en audience le 13 mars dernier les membres de la Plénière de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline de Sacrements, le Pape Benoît XVI a souligné dans le discours qu’il leur a adressé, le thème de l’Adoration Eucharistique. « Durant la Plénière, vous avez réfléchi sur le Mystère Eucharistique, et, de façon particulière, sur le thème de l’Adoration Eucharistique ». Puis le Saint-Père a rappelé les Documents récents du Magistère sur cette question, en, particulier l’Exhortation Apostolique post-synodale « Sacramentum Caritatis », qui a recueilli aussi la préoccupation des Pères Synodaux « face à une certaine confusion qui s’était créées, après le Concile Vatican II, sur la relation entre Messe et Adoration du Très Saint-Sacrement », faisant écho à tout ce que le Pape Jean Paul II « avait déjà exprimé à propos des déviations qui ont parfois altéré le renouveau liturgique postconciliaire », dans l’Encyclique « Ecclesia de Eucharistia ».

  

 

 

« Le Concile Vatican II a mis en lumière le rôle singulier que le Mystère Eucharistique a, dans la vie des fidèles. L’Eucharistie est aux origines mêmes de l’Eglise, et est la source de la grâce, en devenant une occasion incomparable pour la sanctification de l’humanité dans le Christ, et pour la glorification de Dieu. Dans ce sens, d’une part, toutes les activités de l’Eglise sont ordonnées au Mystère de l’Eucharistie, et, de l’autre, c’est en vertu de l’Eucharistie que ‘l’Eglise vit et croît continuellement’. Notre tâche est de percevoir le trésor très précieux de cet ineffable mystère de foi ‘à la fois dans la célébration même de la Messe, que dans le culte des Saintes Espèces qui sont conservées après la Messe pour étendre la grâce du Sacrifice ». Le Saint-Père a rappelé les différentes significations de la parole « adoration », dans la langue grecque et latine. « La parole grecque ‘proskýnesis’ indique le geste de soumission, la reconnaissance de Dieu comme étant notre mesure, dont nous acceptons de suivre la règle. La parole latine ‘ad-oratio’, en revanche, dénote le contact physique, le baiser, l’accolade, qui est implicite dans l’idée d’amour. L’aspect de la soumission prévoit un rapport d’union, parce que celui auquel nous nous soumettons est Amour. En effet, dans l’Eucharistie, l’Adoration doit devenir union : union avec le Seigneur Vivant et puis avec son Corps Mystique ». Le Saint-Père a cité alors l’homélie adressée aux jeunes réunis sur l’Esplanade de Marienfeld à Cologne, lors des XX° Journées Mondiales de la Jeunesse, le 21 août 2005 : « Dieu n'est plus seulement en face de nous, comme le Totalement Autre. Il est au-dedans de nous, et nous sommes en Lui. Sa dynamique nous pénètre et, à partir de nous, elle veut se propager aux autres et s'étendre au monde entier, pour que Son Amour devienne réellement la mesure dominante du monde ». Le Pape Jean Paul II, dans la Lettre Apostolique « Spiritus et Sponsa », à l’occasion du 40° anniversaire de la Constitution « Sacrosanctum Concilium » sur la Sainte Liturgie, « invitait à accomplir les pas nécessaires pour approfondir l’expérience du renouveau. Cela est important aussi par rapport au thème de l’Adoration Eucharistique. Cet approfondissement ne sera possible que par une connaissance plus grande du mystère dans la pleine fidélité à la Sainte Tradition, et en développant la vie liturgique au sein de nos communautés ».

Le Saint-Père a exprimé ensuite sa satisfaction parce que la Plénière avait insisté aussi sur le thème de la formation de tout le Peuple de Dieu dans la foi, avec une attention spéciale pour les séminaristes, « pour en favoriser la croissance dans un esprit d’Adoration Eucharistique authentique ». Rappelant enfin les trois pratiques pénitentielles du temps de Carême très chères à la tradition biblique et chrétienne, le Saint-Père a invité « à redécouvrir et à vivre avec une ferveur nouvelle le jeûne non seulement comme pratique ascétique, mais aussi comme préparation à l’Eucharistie, et comme arme spirituelle pour lutter contre attachement désordonné à nous-mêmes ».

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 13:14

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 12:24

Plus de 300 scientifiques, professeurs et intellectuels de différentes branches de la biomédecine, des sciences humaines, et des sciences sociales, défendent la valeur absolue du droit à la vie et se lient contre l’initiative du gouvernement de transformer les normes juridiques sur l’avortement et d’établir ainsi l’avortement libre en Espagne. Le dit “Manifeste des 300” ou “Déclaration de Madrid” réunit les principaux responsables des sciences biomédicales d’Espagne, des chercheurs avec une autorité intellectuelle et une réputation reconnue par la Communauté scientifique, ainsi que des professeurs, des écrivains, des professionnels et des spécialistes en sciences humaines et sociales, des figures importantes dans les domaines respectifs de la connaissance.

 

 


Défendant le droit à la vie, qui commence dès le moment de la fécondation, ce groupe d’intellectuels a signé un manifeste dans lequel il est rappelé que « ni l’embryon ni le foetus font partie d’un organe de la mère », qu’un « avortement est un acte simple et cruel d’interruption d’une vie humaine », que les femmes doivent connaître les conséquences psychologiques du syndrome post-abortif et que « le zygote est la première réalité corporelle de l’être humain ». Pour ces intellectuels, l’idée qu’une jeune de 16 ans décide de manière autonome que faire « représente une forme de violence contre les femmes », en plus d’une irresponsabilité. Dans les 12 points du manifeste, « la vie humaine dans ses étapes initiales, embryonnaires et de fœtale » est défendue et « son instrumentalisation au service d’intérêts économiques et idéologiques » est repoussée. Le document exige « une interprétation correcte des données de la science, en relation à la vie humaine dans toutes ses étapes ». Les intellectuels réfléchissent, en même temps, sur les conséquences sociales de l’avortement, qu’ils qualifient de ‘tragédie’, et ajoutent qu’une « société indifférente au massacre d’environ 120.000 bébés chaque année est une société en échec et malade ». Ils repoussent donc la possibilité de pouvoir avorter à 16 ans sans le consentement paternel et affirment qu’une « loi sur l’avortement sans limite rendrait la femme seule responsable d’un acte violent contre la vie de son enfant ». Parmi les signataires, Nicolás Jouve, professeur de généthique ; César Nombela, professeur de’université de microbiologie ; Francisco Abadía Fenoll, professeur émérite de biologie cellulaire et Julio Navascués Martínez, professeur de biologie cellulaire. Le nombre d’adhésion a déjà dépassé les 300, un chiffre très élevé si on considère qu’il ne s’agit pas d’un manifeste ouvert au public et que parmi les signataires, il y a seulement ceux qui répondent à un profil d’excellence et d’autorité intellectuelle. Le document sera présenté mardi 17 mars 2009 à 11h à l’hôtel Velázquez, en présence de nombreux scientifiques qui ont adhéré au Manifeste.

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 09:32

« Je compte sur la présence de la jeunesse catholique, appelée à être témoin contagieux de la vie », affirme Mgr Félix Lázaro, évêque de Ponce, dans un communiqué envoyé à toutes les paroisses, aux mouvements apostoliques, à l’université pontificale catholique et à la surintendance des écoles catholiques pour convoquer tous les hommes et les femmes à participer à la Journée pour la vie. En effet, le 25 mars prochain, solennité de l’Annonciation, « le jour où le Verbe de Dieu endossa la nature humaine », la Conférence épiscopale de Porto Rico a lancé une journée en faveur de la vie. Les motivations qui ont poussé le diocèse à prendre cette décision sont exprimées dans la même note de l’évêque. En particulier, Mgr Félix Lázaro explique que l’idée est née après avoir constaté le « danger que courent aujourd’hui le mariage et la famille chrétienne, tous deux institutions divines », « la diffusion croissante de l’avortement et des droits non fondés objectivement sur la nature humaine, mais le fruit de simples lois humaines, inhumaines, qui attribuent le droit à la femme de tuer son enfant non né » et le fait qu’une réalité si importante que la vie humaine soit en jeu. L’évêque a donc demandé aux différentes institutions de convoquer de manière spéciale les jeunes afin que, « renonçant à leur activité, ils puissent au contraire partager l’Activité » qui aura lieu face à la cathédrale de Ponce, mercredi 25 mars, de 12 à 13h, en faveur et en défense de la vie et du droit à la vie et à la naissance des nouveaux-nés. « La vie est en jeu –continue l’évêque – et nous ne pouvons pas nous permettre que la plaie de l’avortement continue à briser des vies innocentes. Il est encore temps de mettre un frein à l’iniquité, et comme des êtres humains et des personnes qui prêchent l’amour et la paix, nous entonnons un chant à la vie et disons jamais plus l’avortement ». L’évêque conclut sa note en rappelant que « l’effort que chaque personne fera aura sa récompense dans le Règne des Cieux et nos noms seront inscrits dans le livre de la Vie ».

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 00:37

La Conférence épiscopale espagnole a envoyé une campagne au soutien de la vie qui a pour thème “Protège ma vie ”. L’initiative rentre dans le contexte de la Journée pour la vie que l’on célèbrera le 25 mars prochain dans tous les diocèses espagnols. Comme l’expliquent les organisateurs, si les changements législatifs annoncés sont confirmés, cela donnera naissance à une situation dans laquelle les nouveau-nés sont encore plus sans protection. En même temps, il apparaît toujours plus que l’acceptation sociale de l’avortement soit en augmentation. C’est pour cela que la conférence épiscopale a décidé de lancer cette campagne de communication durant laquelle seront distribués les subsides élaborés chaque année à l’occasion de la Journée pour la vie, la Note des évêques, certains manifestes et subsides liturgiques. Exceptionnellement, des posters publicitaires seront réalisés.

 

 

 

Du 16 au 30 mars, en effet, 1300 affiches seront fixées dans 37 villes espagnoles. Sans compter les 30.000 posters pour les paroisses, les centres catholiques de toute l’Espagne, et 8 millions de prospectus ont commencé à être distribué dans les diocèses. La campagne a comme protagonistes un être humain et un lynx, parce que dans notre société la sensibilité est toujours plus importante sur la nécessité de protéger les embryons de différentes espèces animales, et les loi protègent la vie de ces espèces dans les premières phases du développement. Il est juste qu’il en soit ainsi, toutefois, il est paradoxal que la vie de la personne humaine qui va naître fasse au contraire l’objet d’un manque de protection toujours plus grand. Ces initiatives se déroulent aux côtés de l’Année de prière pour la vie, qui a commencé dans tous les diocèses espagnols le 2 février. Dans le message publié à l’occasion de la Journée pour la vie par la sous-commission pour la Famille et la défense de la vie des conférences épiscopales, les évêques manifestent leur douleur parce que « cette menace contre la vie s’intensifie dans notre pays face à l’annonce de la réforme de la loi sur l’avortement, c’est pourquoi il est urgent de faire arriver l’Evangile de la vie au cœur de chaque homme et de chaque femme, et de l’introduire dans les angles les plus reculés de toute la société ». Les auteurs se plaignent du fait que « dans notre société, prend pied une grave déformation de la vérité en ce qui concerne l’avortement, présenté comme un choix juste de la femme destinée à résoudre un grave problème qui la touche de manière dramatique. On arrive donc à inclure l’avortement entre les ‘droits à la santé reproductive’. Toutefois, continuent les évêques, ‘la justice authentique passe par la protection de l’enfant qui va naître et l’appui intégral à la femme, afin qu’elle puisse dépasser les difficultés et donner jour à son enfants ». Il est urgent “d’éclairer les consciences par la vérité dans toute sa splendeur ».

 

Les évêques concluent leur Message par un appel aux croyants afin qu’ils s’engagent de manière active avec toutes les associations ecclésiales qui ont comme but la défense de la famille et de la vie et avec tous ceux qui travaillent pour leur défense. « Par notre témoignage et notre appui, nous voulons donner espérance aux mères et à leurs enfants qui ont des difficultés à accueillir leur enfants. Dans l’Eglise, ils doivent trouver une maison dans laquelle ils reçoivent de l’attention et les aides dont ils ont besoin ».

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