5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 19:49
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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 05:36

Saint Nicolas est fêté dans l'Est de la France (Alsace-Lorraine), mais aussi en Belgique, Luxembourg, Nederland, Allemagne, Pologne et Autriche. Il fait le tour des villes pour récompenser les enfants sages. Il visite les écoles maternelles, distribue des friandises aux enfants (du pain d'épices et des oranges) et se voit remettre les clés de la ville par le maire...

 

 

 saint-nicolas.jpeg

« Neige de Saint-Nicolas donne froid pour trois mois »

 

 
 
Saint Nicolas est né à Patara en Lycie, vers 270 de parents très chrétiens. Jeune homme, il apprit qu'à cause de la pauvreté, un voisin n'arrivait pas à marier ses filles et risquait de devoir les vendre. De nuit, Nicolas jeta par la fenêtre des bourses d'or, et ainsi les filles purent se marier. Élu évêque de Myre, sur une indication expresse de Dieu, il fut un évêque modèle. Lors des dernières grandes persécutions de Dioclétien contre les Chrétiens, il fut jeté en prison pour décourager le peuple, et laissé 7 ans loin de son Eglise. La Tradition rapporte qu'il était présent parmi les 318 évêques du 1er Concile Œcuménique de Nicée. Un prêtre hérétique, Arius, prétendait que Jésus-Christ n'était pas vraiment Dieu, et Saint Nicolas, habituellement doux, le gifla. Sur son lit de mort, il déclara aux fidèles présents : « Lorsque je serai au Ciel, je veux d'abord aller voir la Mère de Dieu, que j'ai tant priée ici bas. Et puis je veux revenir sur terre pour faire le bien et aider ». Des anges vinrent accueillir l'âme de Nicolas le 6 décembre 345.

Peu de Saints ont opéré autant de miracles que Saint Nicolas. Par exemple, il apparaîtra à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de remettre en liberté trois innocents qui devaient être exécutés le lendemain. Il se montra, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours... etc. Le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce est sans doute le plus connu.
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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 23:00

Selon l’Enchiridion des indulgences au numéro 17, une indulgence partielle est accordée au fidèle

qui adresse pieusement à la Très Sainte Vierge cette prière approuvée par l’Eglise.

Elle a été écrite par Saint Venance Fortunat au 6ème siècle ! 

 

 
 
 
María, Mater grátiae,
Ô Marie, Mère de la Grâce,
Dulcis parens cleméntiae,
Douce mère de la miséricorde
Tu nos ab hoste prótege,
Préserve-nous de l'Ennemi
Et mortis hora súscipe.
Et accueille-nous à l'heure de la mort.
Jesu, tibi sit glória,
A Toi soit la gloire, Jésus,
Qui natus es de Vírgine,
Qui est né de la Vierge,
Cum patre et almo Spíritu,
Avec le Père et le Saint Esprit
In sempitérna saécula. Amen.
Pour les siècles des siècles. Amen. 

 

   grego3.gif

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 19:22

Hymne anonyme du 7ème siècle utilisée lors des Vêpres de l'Avent. Dans la révision que le Pape Urbain VIII a faite des hymnes du bréviaire romain en 1632, les hymnes de l’Avent ont été considérablement modifiées et cette hymne n'a pas fait exception. Une seule ligne de l'originale est restée, et donc, l'hymne révisée, intitulée « Creator alme siderum », est vraiment une hymne distincte en soi.

 

 

1. Conditor alme siderum, * aeterna lux credentium, * Christe, redemptor omnium, *exaudi preces supplicum.

2. Qui condolens interitu * mortis perire saeculum, * salvasti mundum languidum, * donans reis remedium,

3. Vergente mundi vespere, * uti sponsus de thalamo, * egressus honestissima * Virginis matris clausula.

4. Cuius forti potentiae * genu curvantur omnia; * caelestia, terrestria * nutu fatentur subdita.

5. Te, Sancte, fide quaesumus, * venture iudex saeculi, * conserva nos in tempore * hostis a telo perfidi.

6. Sit, Christe, rex piissime, * tibi Patrique gloria * cum Spiritu Paraclito, * in sempiterna saecula. Amen.

 

 

(Enregistré à N-D de Paris, le 04/12/12)
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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 16:58

Qui relit Humanæ vitæ quarante après sa promulgation, comme c’est notre cas aujourd’hui, éprouve un étrange sentiment. En effet, comment ne pas constater à quel point cette encyclique apparaît encore et toujours comme le symbole de l’intransigeance de l’Église, et du scandale qu’elle représente pour la conscience contemporaine en matière de mœurs en général et de sexualité en particulier ? Et en même temps, comment ne pas être saisi d’admiration devant la clairvoyance des enjeux fondamentaux dont fait preuve Paul VI lorsqu’il prend position sur « le mariage et la régulation des naissances » ? L’étrange sentiment que nous cherchons à nommer a pour objet cette conjonction : lucidité prophétique d’un côté et incompréhension totale de l’autre. On pourrait dire qu’il s’agit alors d’un sentiment d’étonnement. Certes, mais malheureusement, quoi de plus normal que, du monde, les prophètes ne soient pas entendus ? La Bible n’est-elle pas remplie de cette conjonction et le Christ lui-même n’est-il pas « le signe de contradiction » par excellence ? Nous voudrions cependant demeurer un temps dans cet étonnement afin qu’il nous permette d’entendre le mieux possible ce que révèle cette conjonction d’une Église prophétique et d’une conscience contemporaine résolument sourde à sa parole. Il nous semble que se joue là le conflit entre deux conceptions de la raison ; allons plus loin, que se révèlent là deux acceptions incompatibles du mot raison.

 

 

 

 

 

La doctrine d’Humanæ vitæ

 

Citons le cœur de l’encyclique dans laquelle Paul VI prend soin de situer son enseignement dans la continuité de Pie XII et du concile Vatican II : « Ces actes, par lesquels les époux s’unissent dans une chaste intimité, et par le moyen desquels se transmet la vie humaine, sont, comme l’a rappelé le Concile, “honnêtes et dignes” (GS, n. 49), et ils ne cessent pas d’être légitimes si, pour des causes indépendantes de la volonté des conjoints, on prévoit qu’ils seront inféconds : ils restent en effet ordonnés à exprimer et à consolider leur union. De fait, comme l’expérience l’atteste, chaque rencontre conjugale n’engendre pas une nouvelle vie. Dieu a sagement fixé des lois et des rythmes naturels de fécondité qui espacent déjà par eux-mêmes la succession des naissances. Mais l’Église, rappelant les hommes à l’observation de la loi naturelle, interprétée par sa constante doctrine, enseigne que tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie (n.11). » Paul VI donne ensuite la raison anthropologique : « Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le Magistère, est fondée sur le lien indissoluble que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative, entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation. En effet, par sa structure intime, l’acte conjugal, en même temps qu’il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l’être même de l’homme et de la femme. C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour, et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. Nous pensons que les hommes de notre temps sont particulièrement en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental (n.12). » Enfin, après avoir réaffirmé la condamnation de l’avortement, le Pape explicite l’immoralité intrinsèque de l’intervention volontaire dans le processus naturel de la procréation : « Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation. Et on peut invoquer comme raisons valables pour justifier des actes conjugaux rendus intentionnellement inféconds, le moindre mal ou le fait que ces actes constitueraient un tout avec les actes féconds qui ont précédé ou qui suivront, et dont ils partageraient l’unique et identique bonté morale. En vérité, s’il est parfois licite de tolérer un moindre mal moral afin d’éviter un mal plus grand ou de promouvoir un bien plus grand, il n’est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu’il en résulte un bien, c’est-à-dire de prendre comme objet d’un acte positif de volonté ce qui est intrinsèquement un désordre et, par conséquent, une chose indigne de la personne humaine, même avec l’intention de sauvegarder ou de promouvoir des biens individuels, familiaux ou sociaux. C’est donc une erreur de penser qu’un acte conjugal rendu volontairement infécond et, par conséquent, intrinsèquement déshonnête, puisse être rendu honnête par l’ensemble d’une vie conjugale féconde (n. 14). » Le refus de la contraception est donc fondée sur une conception très cohérente de la sexualité humaine. Les deux significations de la relation conjugale, union et procréation, sont inscrites dans la différence du corps sexué masculin et du corps sexué féminin, différence ordonnée à la communion des personnes. Ainsi le don réciproque et libre des époux assume toute l’épaisseur corporelle de leur personne amoureuse. Nous ne reviendrons pas là-dessus tant Jean Paul II a admirablement explicité l’anthropologie sous-jacente à cette doctrine dans sa « théologie du corps ». Cette cohérence de la position magistérielle explique l’espoir de Paul VI « que les hommes de notre temps soient particulièrement en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental ». Or c’est bien cet appel à la raison qui nous apparaît avec quarante ans de distance tout à fait significatif. Humanæ vitæ se présente à nous comme le texte qui révèle que la raison contemporaine, technicienne et instrumentale, n’est en fait que l’expression, souvent inconsciente, d’une volonté de maîtrise déraisonnable. Cette encyclique promulguée en cette emblématique année 68 est ainsi le révélateur que la raison moderne a perdu sa mesure et sombre progressivement dans le nihilisme et le relativisme.

 

 

 

 

 

Humanæ vitæ comme révélateur des enjeux fondamentaux

 

La question de la contraception porte en germe avec elle la question de l’avortement, de la procréation médicalement assistée, des mères porteuses, des manipulations sur les embryons ou encore de la revendication homosexuelle. Bref, se joue ici tout le rapport de l’homme avec son corps sexué et sa capacité de donner la vie. Soit la vie est un don médiatisé par la nature, soit la vie est un matériau de la volonté de l’homme médiatisé par la technique. Au nom du progrès médical et de la recherche du bonheur, on a assisté depuis quelques décennies à la radicalisation de la maîtrise de la nature par l’homme, maîtrise qui détermine en grande partie le projet moderne depuis Descartes. L’Église, face à ce projet, a cherché à discerner ce qui relevait du légitime développement de la nature cultivée au service de l’homme et ce qui relevait d’une exploitation de la nature aliénante pour l’homme lui-même. Le discours du Magistère catholique, puisqu’il repose sur des principes anthropologiques et moraux immuables, est d’une constance et d’une cohérence très grandes, n’en déplaise aux médias qui, par définition, ne se réjouissent que de la nouveauté. En effet, la nature humaine créée par Dieu n’évolue pas dans son intégrité ; c’est là le fondement même de l’universalité de l’humanité et de l’égale dignité de tous les êtres humains, quelque soit leur condition sociale ou biologique. C’est à l’aune de cette cohérence qui passe aux yeux de nombre de nos contemporains pour du fondamentalisme et du dogmatisme qu’il faut s’interroger a contrario sur les tourments de la conscience morale commune actuelle. La critique de la doctrine magistérielle est toujours faite au nom de l’exception voire de la transgression, c’est-à-dire au prix de contradictions internes. Ici la raison humaine est récusée au nom d’une rationalité instrumentale déterminée par les objectifs de la liberté ou du sentiment. Or comme la liberté et le sentiment sont inconstants et changeants, peu importe le respect des principes. Quelle est alors la racine d’une telle critique de la raison par l’irrationalité ? Autrement dit, d’où vient que le projet moderne, pourtant explicitement formulé au nom de la raison humaine, ait pour conséquence la chosification de l’être humain et la domination technicienne sur les corps ? L’Église, « experte en humanité », a nommé dans Humanæ vitæ la source de cette errance : si la raison humaine n’est plus mesurée par autre chose qu’elle-même, elle finit immanquablement dans le délire nihiliste et relativiste. Or sur tout ce qui touche la morale, c’est-à-dire la conduite de la vie humaine et l’orientation de l’action, la raison tire ultimement sa rectitude de son respect de la nature humaine, de ses inclinations vers son vrai bien. Certes, le terme nature apparaît pour beaucoup de nos contemporains comme incompréhensible. « Loi naturelle » désigne pour eux la loi du plus fort, et non pas la formulation par la raison des finalités inscrites dans la nature même de l’humanité. Mais derrière les malentendus qu’il faut chercher à repérer et à lever, inlassablement, se situe une alternative irréductible : soit la raison humaine reçoit son contenu du réel qui l’éclaire et lui permet d’orienter l’agir humain en vue du vrai bien de l’homme ; soit la raison construit non seulement son objet mais aussi les normes de l’action, elle est alors sa propre mesure. Dès lors, il est bien difficile pour elle de ne pas de proche en proche, légitimer l’arbitraire. On a beau décider d’encadrer les pratiques pour éviter les dérives, c’est finalement au prix de contradictions et de transgressions au terme desquelles la raison se retrouve exsangue ; et les êtres humains aussi. On a donc avec Humanæ vitæ l’expression la plus directe et la plus simple de ce qui se joue dans nos sociétés depuis quarante ans au moins. […] L’humanité est de plus en plus confrontée à ses immenses capacités technologiques de transformation de la nature et donc d’elle-même. Où va-t-elle puiser les raisons de se limiter dans son pouvoir d’auto-transformation ? Au nom de quoi va-t-elle interdire l’émergence d’une post-humanité ? Face au « pourquoi pas ? » post-moderne, il se pourrait que l’Église catholique fût la seule institution à donner une réponse totalement cohérente. Dans ce cas, on peut raisonnablement espérer que nombreux seront ceux qui dans les prochaines décennies se rapprocheront d’elle, saisis par l’angoissante tâche de préserver l’intégrité de l’espèce humaine et de continuer à former des hommes dignes de ce nom.

 

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 16:57

L’Avent, le temps qui célèbre l’attente du retour du Seigneur à la fin du monde, et ravive la mémoire de sa première venue dans la chair, revient chaque année pour déclarer « la vraie physionomie de l’espérance chrétienne », comme le déclare le Saint-Père dans l’Encyclique « Spe Salvi ». Pour le comprendre, nous devons nos demander avant tout : « Que pouvons-nous espérer ? Et que ne devons-nous pas espérer ? ». Mais il faut se libérer de l’idée prétentieuse que, une fois obtenue, la réponse peut devenir automatiquement propre à la génération qui viendra : à la différence de ce qui se passe dans le domaine matériel, dans le monde moral…

 

 

 

… « pour la simple raison que la liberté de l'homme est toujours nouvelle et qu'elle doit toujours prendre à nouveau ses décisions. Jamais elles ne sont simplement déjà prises pour nous par d'autres – dans un tel cas, en effet, nous ne serions plus libres. La liberté présuppose que, dans les décisions fondamentales, tout homme, chaque génération, est un nouveau commencement. Les nouvelles générations peuvent assurément construire sur la connaissance et sur les expériences de celles qui les ont précédées, comme elles peuvent puiser au trésor moral de l'humanité entière. Mais elles peuvent aussi le refuser, parce que ce trésor ne peut pas avoir la même évidence que les inventions matérielles. » (n° 24) La condition humaine est telle que la vérité qui nous a convaincus et à laquelle nous nous sommes convertis librement, reste seulement pour les autres « comme invitation à la liberté et comme possibilité pour cette liberté. » (ibid.). Ce n’est pas le changement des structures et du personnel en elle, pour important qu’il soit, pour garantir le virage, la moralité, parce qu’il y a toujours là présent l’usage que nous faisons de la liberté. Or, « La liberté nécessite une conviction; une conviction n'existe pas en soi, mais elle doit toujours être de nouveau reconquise de manière communautaire. Puisque l'homme demeure toujours libre et que sa liberté est également toujours fragile, le règne du bien définitivement consolidé n'existera jamais en ce monde. Celui qui promet le monde meilleur qui durerait irrévocablement pour toujours fait une fausse promesse; il ignore la liberté humaine. La liberté doit toujours de nouveau être conquise pour le bien ». (ibid.) Combien cela est important pour la communauté singulière qu’est l’Eglise ! Celui qui rêve à une Eglise meilleure – quelqu’un a écrit ‘le rêve de la huitième Eglise’, considérant que les sept Eglises historiques de l’Apocalypse ont été décevantes – peut-être sans le savoir, en arrive à être victime des idées hérétique de Joachim de Flore et de l’idéologie hégélienne et marxiste. Pour cela, les Pères parlaient de l’ Ecclesia semper reformanda, non pas dans le sens d’un changement des structures extérieures, parce que « l'homme ne peut jamais être racheté simplement de l'extérieur » (ibid. n°25), mais dans le regard sur l’intervention d’un Autre, sur la venue quotidienne du Sauveur de l’existence personnelle. C’est pourquoi la liturgie de l’Avent ne dit pas seulement qu’Il viendra et qu’Il est venu, mais aussi qu’Il vient. La véritable physionomie de l’espérance, c’est Lui, son Visage. En Le regardant, chaque idée de changement extérieur prend son sens et, dans le même temps, est relativisée. La liturgie de l’Avent nous dit en effet : « Montre-nous ton Visage et nous serons sauvés ». Pour le vrai changement, l’Amour de Dieu qui sauve suffit. C’est le Seul qui est absolu. « L'être humain a besoin de l'amour inconditionnel. Il a besoin de la certitude qui lui fait dire: « Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l'avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus Christ » (Rm 8, 38-39). « Si cet amour absolu existe, avec une certitude absolue, alors – et seulement alors – l'homme est « racheté », quel que soit ce qui lui arrive dans un cas particulier. C'est ce que l'on entend lorsqu'on dit: Jésus Christ nous a « rachetés ». Par lui nous sommes devenus certains de Dieu – d'un Dieu qui ne constitue pas une lointaine « cause première » du monde – parce que son Fils unique s'est fait homme et de lui chacun peut dire: « Ma vie aujourd'hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré pour moi » (Ga 2, 20) (ibid. n°26)

 

Fides

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 15:33

VIDEO EXCEPTIONNELLE A ECOUTER JUSQU'AU BOUT ! (ENREGISTREE A LA PROCURE, LE 29/11/12).

L'ABBE ZANOTTI-SORKINE RAPPELLE QUELQUES VERITES SANS AUCUNE "LANGUE DE BUIS".

 

 

 

 

Lien : Acheter le livre "Au Diable, la tiédeur" sur le site de la Procure

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 10:20

Toutes les personnes qui parlent aujourd'hui de liturgie - toutes "sensibilités" et toutes "préférences" confondues - font systématiquement la même erreur: elles abordent les questions comme si les deux formes du rite romain, l' "ordinaire" et l' "extraordinaire", existaient et comme si, par conséquent, les fidèles avaient effectivement le choix de participer à la liturgie célébrée dans l'une des deux formes.
Or il n'en est rien et les débats qui portent sur la liturgie sont donc systématiquement (ou volontairement) faussés. Il n'en est rien disons-nous : les deux formes du rite romain ne peuvent donc être mises en parallèles. Les débats qui portent sur la liturgie, qu'ils soient menés par des évêques, des prêtres, des fidèles "traditionalistes" ou des fidèles "conciliaires"... tournent donc à vide dans la mesure où ils portent sur la comparaison de deux formes liturgiques dont l'une n'existe pas... ou plutôt n'existe que dans les livres mais pas autour des autels.
Il faut le reconnaître; il faut le dire; il faut le répéter.
Il serait possible de débattre de façon objective si, effectivement, les fidèles avaient le choix entre la forme "ordinaire" et la forme "extraordinaire"; si effectivement, les évêques proposaient et respectaient ces deux formes; si effectivement les prêtres savaient célébrer les deux formes. Il n'en est rien et force est de reconnaître qu'aujourd'hui l'expression "forme ordinaire" recouvre tout et n'importe quoi... sauf une expression authentique de la liturgie de l'Eglise.
Que voit-on en réalité dans les paroisses ? Partout où la liturgie n'est pas célébrée selon la forme "extraordinaire", elle est célébrée n'importe comment... mais sûrement pas selon la forme "ordinaire". Il en résulte cette grande confusion qui fausse systématiquement les débats actuels sur la liturgie.
Redisons-le : la liturgie célébrée dans l'immense majorité des églises où le clergé se réclame du Concile n'est pas la forme "ordinaire". Ce n'est généralement qu'une ossature liturgique "ordinaire" sur laquelle chaque célébrant ou chaque équipe locale de fidèles laïcs s'emploie à greffer un peu n'importe quoi d'étranger à l'authentique liturgie de l'Eglise.
Les fidèles n'ont donc pas le choix entre la forme "ordinaire" ou la forme "extraordinaire" : ils n'ont en réalité que le choix entre la forme "extraordinaire" - là où elle est permise - et une multiplicité de célébrations paroissiales bâtardes et informes qui n'ont d' "ordinaire" que le nom.
Ces célébrations batârdes, aujourd'hui généralisées, sont le résultat catastrophique de ceux qui conservent jalousement une liberté de traiter l'Ordo missae de Paul VI à leur façon : une façon invariablement misérabiliste et anti-liturgique qui n'est en aucun cas conforme aux enseignements de l'Eglise.

 

Voilà plus de trente ans que nous demandons à nos évêques de faire en sorte que le Missel romain restauré à la suite de Vatican II soit partout respectée. Voila plus de trente ans que nous recevons des réponses clairement négatives des pasteurs auxquels nous nous adressons.
Voilà plus de trente ans que nous demandons à nos évêques que, là où faire se peut et là où l'on constate une demande des fidèles, la liturgie restaurée à la suite de Vatican II puisse être célébrée face à l'Orient et en latin/grégorien. Voià plus de trente ans que l'on nous répond : "Ce n'est ni possible, ni même souhaitable."
Voilà plus de trente ans que nous demandons à nos évêques de veiller à ce que l'Ordo missae de Paul VI soit respecté par tous les prêtres en sorte que la liturgie puisse être partout sensiblement la même, indépendamment de la langue utilisée. Voilà plus de trente ans que l'on nous répond que satisfaire une telle demande aboutirait à avoir des célébrations liturgiques en opposition à ce qui se fait habituellement dans les paroisses... "et qui convient parfaitement aux fidèles" (on ne rit pas, s.v.p.)
Devant tant de mauvaise foi épiscopale, nous nous sommes adressés au Cardinal Ratzinger au moment où il venait d'être nommé par Jean-Paul II Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi; nous lui avons fait part des grandes difficultés rencontrées par les fidèles qui avaient accepté Vatican II de grand coeur mais qui étaient disposés à refuser les applications erronées qu'on leur imposait.
Le Cardinal Ratzinger a toujours répondu en nous faisant part de ses propres préoccupations et en nous faisant savoir que notre façon de vouloir mettre en oeuvre la liturgie de l'Eglise était totalement conforme aux véritables enseignements du Concile.
C'est dire qu'aujourd'hui, Benoît XVI ne se fait probablement aucune illusion sur la capacité de l'épiscopat français à vouloir et à pouvoir solutionner la question liturgique.

 

Pro Liturgia

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 15:00

 

 

© Communauté du Lion de Juda et de l’Agneau Immolé

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 08:40

pedotti-anti-catholique

On nous apprend que la très anti-romaine et très anti-conciliaire Christine Pedotti viendra faire une conférence à la Maison diocésaine de Caen le 6 décembre prochain. Et ce, avec l’aval et la publicité du Père Laurent Lair, Vicaire épiscopal. Que penser de la présence officielle de cette dame qui sème la pagaille dans l’Eglise lorsqu’on sait que Mgr Boulanger, Evêque de Caen, revient tout juste de sa visite « ad limina » et qu’une antenne locale de la Conférence des Baptisés de France (qui n’a aucun droit au titre de « catholique ») où siège Mme Pedotti a manifesté à Biarritz aux côtés des pires ennemis de l’Eglise contre le « colloque sur la vie » organisé par Mgr Aillet ? Ne serait-il pas grand temps que la Conférence des Evêques de France se prononce ouvertement et clairement au sujet de Mme Pedotti et de la Conférence des Baptisés de France qui font tant de mal à l’Eglise en poussant de pauvres fidèles naïfs à la rébellion et au schisme ?

 

N.B : a noter que la "webmastrice" du père Laurent Lair s'appelle Mme Monique Zanin, elle-même membre de la "Conférence des Baptisés de France", mouvement anti-catholique composé de brebis galeuses (souvent de vieilles femmes post-soixante-huitardes ne sachant pas quoi faire de leur journée) comme Christine Pedotti et Anne Soupa. Prions pour elles.

 

Pro Liturgia

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 23:00

Comme de coutume pour la fête de Saint André, le Pape a adressé un message au Patriarche de Constantinople, remis par le Cardinal Kasper à SS Barthélémy I au cours de sa visite au Phanar (Istanbul). Il y évoque les trois visites du Patriarche oecuménique cette année à Rome, la dernière en octobre dans le cadre du Synode des évêques consacré à la Parole de Dieu. Puis il se félicite des progrès approfondis acquis dans les relations entre les deux Eglises, renouvelant l'engagement catholique à poursuivre encore dans la voie de la prière et du dialogue. « Nous savons que ce chemin nous conduira ensemble à ce jour béni où nous louerons ensemble Dieu dans une eucharistie partagée. La vie de nos Eglises et les enjeux du monde exigent plus que jamais un témoignage d'unité des disciples du Christ ».

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 23:00
Saint Jean Damascène, ainsi nommé parce qu'il naquit à Damas, en Syrie, est le dernier des Pères grecs et le plus remarquable écrivain du huitième siècle…
 
 
 
 
 

Jean naît, vers 650, dans une riche famille arabe et chrétienne de Damas, les Mansûr, dont les hommes occupent des postes officiels, tant sous les empereurs byzantins que, à partir de 636, sous les califes. Compagnon d'enfance du futur calife omeyyade Yazid Ier, il reçoit, avec son frère adoptif, Cosmas, une bonne éducation à la fois grecque et arabe. A la mort de son père, il fut choisi par le calife comme ministre et comme gouverneur de Damas. Dans ces hautes fonctions de grand vizir, il fut, par la suite d'une vile imposture et d'une basse jalousie, accusé de trahison car il ne voulait pas apostasier sa Foi en Jésus-Christ. Le calife, trop promptement crédule, lui fit couper la main droite. Jean, ayant obtenu que cette main lui fût remise, se retira dans son oratoire, et là il demanda à la Sainte Vierge de rétablir le membre coupé, promettant d'employer toute sa vie à glorifier Jésus et Sa Mère par ses écrits : « Très pure Vierge Marie qui avez enfanté mon Dieu, vous savez pourquoi on m'a coupé la main droite, vous pouvez, s'il vous plaît, me la rendre et la rejoindre à mon bras. Je vous demande avec instance cette grâce pour que je l'emploie désormais à écrire les louanges de votre Fils et les vôtres ». La Vierge lui apparaît pendant son sommeil et lui dit : « Vous êtes maintenant guéri, composez des hymnes, écrivez mes louanges, accomplissez ainsi votre promesse ». Il s'éveilla, vit sa main droite jointe miraculeusement au bras presque sans trace de séparation. Le calife, reconnaissant, à ce miracle, l'innocence de son ministre, lui rendit sa place. Mais bientôt Jean, après avoir distribué ses biens aux pauvres, se retira au monastère de Saint-Sabas, où il brilla par son héroïque obéissance.
Ordonné prêtre en 735 par Jean V (Patriarche de Jérusalem), il accomplit sa promesse à la Sainte Vierge en consacrant désormais le reste de ses jours à la défense de sa religion et à la glorification de Marie. Il fut, en particulier, un vigoureux apologiste du culte des saintes images, si violemment attaqué, de son temps, par les Iconoclastes. Ses savants ouvrages, spécialement ses écrits dogmatiques, lui ont mérité le titre de "Docteur de l'Église". Il a été, par sa méthode, le précurseur de la méthode théologique qu'on a appelée Scholastique. Ses nombreux et savants ouvrages lui laissaient encore du temps pour de pieux écrits. Sa dévotion envers la Très Sainte Vierge était remarquable. Il L'appelait des noms les plus doux. A Damas, Son image avait occupé une place d'honneur dans le palais du grand vizir, et nous avons vu par quel miracle il en fut récompensé. Les discours qu'il a composés sur les mystères de Sa vie, et en particulier sur Sa glorieuse Assomption, font assez voir comment il était inspiré par Sa Divine Mère. Ses immenses travaux ne diminuèrent point sa vie.
 
Il est mort le 4 décembre 749 à Mar-Saba. Il a été déclaré de manière quasi-immédiate "Vénérable" en 787 par le concile de Nicée II et "Docteur de l'Eglise" par le Pape Léon XIII en 1890.
 
 
 
 
 
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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 22:59

Patron de la Mongolie, des missionnaires et des marins d'Orient…

 
 
 
 
 
Né dans une famille noble de Navarre, il fit des études de théologie à la Sorbonne, logeant au collège Sainte-Barbe. Il y rencontra Pierre Favre et Saint Ignace de Loyola, le fondateur de l'ordre des Jésuites. Il participa à la fondation de la Compagnie de Jésus en 1534. Il entra lui-même dans le nouvel ordre, et fit vœu, en 1534, d'aller travailler à la conversion des "infidèles". Passionné par les missions, il fut ordonné prêtre en 1537. En 1540, à la demande de Jean III de Portugal, il fut envoyé par Paul III évangéliser les peuples des Indes orientales. Il partit en bateau en avril 1541 et débarqua à Goa le 6 mai 1542. Il alla ainsi jusqu'à Taiwan. (la bulle de canonisation de 1623 parle même des Philippines !). Il rencontra des difficultés incroyables, l'ignorance des langues, l'absence de livres en langues indigènes, les persécutions, la défiance et la rivalité des ministres païens. Xavier, par son énergie et le secours de Dieu, triompha de tout. Dieu lui donna le don des langues, le pouvoir d'opérer des miracles sans nombre. En 1545, il partit pour Malacca. De là, il se rendit aux Moluques, où il jeta les bases d'une mission à Ambon, Morotai et Ternate en 1546 et 1547. A Malacca, François Xavier avait rencontré des Japonais, ce qui lui donna l'idée d'évangéliser également le Japon. Il y débarque en août 1549, à Kagoshima.
 
Il mourut le 3 décembre 1552 après être tombé malade pendant un voyage en bateau de Malacca jusqu'à l'île de Sancian. Il fut canonisé le 12 mai 1622, en même temps qu' Ignace de Loyola et de Sainte Thérèse d'Avila par Grégoire XV. Le décès de ce dernier empêcha la bulle d'être promulguée avant 1623. Le corps de François Xavier repose dans l'église jésuite de Goa.
 
 
 
 
 
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