2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 08:27

« Si vous saviez quelle souffrance c'est pour moi, cette démolition de l'Église par le dedans, de la part de ceux qui devraient la défendre » (Paul VI). Après 50 années de dérives catéchétiques (“Pierres Vivantes”), liturgiques (“Signes d’Aujourd’hui”) et pastorales ("faire l’Église autrement"), la situation est devenue tellement catastrophique qu’il va falloir repenser entièrement le maillage paroissial des diocèses. Nos chers prêtres qu'il faut absolument aider et soutenir  ne peuvent pas être condamnés à courir entre 10, 15 ou 30 clochers le dimanche matin et, le reste du temps, être contraints à une vie d’ermites qui ne correspond pas à leur vocation, à leur état sacerdotal. Que peuvent faire les évêques devant cette situation ? Que pouvons-nous faire pour apaiser la tempête, redresser la barre du navire et ainsi éviter la "noyade spirituelle" de nos diocèses ?

 

Une piste serait de réunir des prêtres bien formés en communautés sacerdotales de cinq ou six autour d’une église "centrale" dans laquelle la Liturgie serait impeccablement célébrée, avec tous les moyens de la solennité : schola grégorienne (SC N°116), grandes orgues, beauté des vêtements liturgiques, service d’autel impeccable, formation continue des fidèles aux enseignements de notre Mère-Église... tout en privilégiant les célébrations "versus orientem" pour accentuer le théocentrisme de la Liturgie (ce qui permettrait d'éliminer un culte malheureusement trop anthropocentré, désacralisé, horizontalisé, fermé sur lui-même, baignant dans un sentimentalisme émotionnel malsain (le pathos s'est substitué au logos), ou bien encore toutes dérives cléricales de prêtres, d'EAP et de laïcs imbus de leur personne, qui font "écran" à Dieu en se prenant pour le "point focal"  dixit Cardinal Robert Sarah  de la Liturgie) car un vrai célébrant doit savoir "s'effacer" au maximum pour mettre en valeur le Célébré (+) (+) (+).

 

Ces communautés centrales véritables poumons spirituels des diocèses  prendraient en charge les paroisses périphériques plus petites pour y porter les sacrements, célébrer la messe d’une façon plus simple mais tout aussi digne dans les villages environnants et y rencontrer les personnes malades ou isolées. Des fidèles volontaires pourraient veiller à la propreté des sanctuaires et, les dimanches où la messe ne peut pas être célébrée, organiser dans chaque église du village une adoration du Saint-Sacrement (prières, chapelet, hymnes, O Salutaris Hostia, Tantum ergo et Salve Regina) ou des Vêpres avec le soutien d’une petite schola itinérante. L’important étant que tout soit bien préparé pour le bien des âmes, loi suprême de l'Église.

 

On aurait ainsi des Églises particulières (diocèses) revivifiées, libérées de toutes lourdeurs bureaucratiques, capables à la fois d’avoir dans les grands centres une "vitrine" pour l’évangélisation (par la beauté de la Liturgie, par une solide et sérieuse formation doctrinale des baptisés), et les moyens de ne pas totalement abandonner les fidèles des paroisses plus petites ou éloignées des grands centres urbains.

 

 

 

Excita, Dómine, potentiam tuam, et veni, ut salvos fácias nos !

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 21:30

misericordejeanpaul« (…) L'Eglise doit professer et proclamer la Miséricorde Divine dans toute sa vérité, telle qu'elle nous est attestée par la révélation. (...) L'Eglise professe la Miséricorde de Dieu, l'Eglise en vit, dans sa vaste expérience de foi, et aussi dans son enseignement, en contemplant constamment le Christ, en se concentrant en Lui, sur sa vie et son Evangile, sur sa croix et sa résurrection, sur son mystère tout entier. Tout ce qui forme la « vision » du Christ dans la foi vive et dans l'enseignement de l'Eglise nous rapproche de la « vision du Père » dans la sainteté de Sa Miséricorde. L'Eglise semble professer et vénérer d'une manière particulière la Miséricorde de Dieu quand elle s'adresse au Cœur du Christ. En effet, nous approcher du Christ dans le mystère de son cœur nous permet de nous arrêter sur ce point - point central en un certain sens, et en même temps le plus accessible au plan humain - de la révélation de l'Amour Miséricordieux du Père, qui a constitué le contenu central de la mission messianique du Fils de l'homme. L'Eglise vit d'une vie authentique lorsqu'elle professe et proclame la Miséricorde, attribut le plus admirable du Créateur et du Rédempteur, et lorsqu'elle conduit les hommes aux sources de la Miséricorde du Sauveur, dont elle est la dépositaire et la dispensatrice. Dans ce cadre, la méditation constante de la parole de Dieu, et surtout la participation consciente et réfléchie à l'Eucharistie et au sacrement de pénitence ou de réconciliation, ont une grande signification. (…) C'est le sacrement de la pénitence ou de la réconciliation qui aplanit la route de chacun, même quand il est accablé par de lourdes fautes. Dans ce sacrement, tout homme peut expérimenter de manière unique la Miséricorde, c'est-à-dire l'amour qui est plus fort que le péché. L'Encyclique Redemptor Hominis a déjà abordé ce point; il conviendrait pourtant de revenir encore une fois sur ce thème fondamental. Parce que le péché existe dans ce monde que « Dieu a tant aimé qu'il a donné son Fils unique », Dieu qui « est amour » ne peut se révéler autrement que comme Miséricorde. Cela correspond non seulement à la vérité la plus profonde de cet amour qu'est Dieu, mais aussi à la vérité intérieure de l'homme et du monde qui est sa patrie temporaire. La Miséricorde, en tant que perfection du Dieu infini, est elle-même infinie. Infinie donc, et inépuisable, est la promptitude du Père à accueillir les fils prodigues qui reviennent à sa maison. Infinies sont aussi la promptitude et l'intensité du pardon qui jaillit continuellement de l'admirable valeur du Sacrifice du Fils. Aucun péché de l'homme ne peut prévaloir sur cette force ni la limiter. Du côté de l'homme, seul peut la limiter le manque de bonne volonté, le manque de promptitude dans la conversion et la pénitence, c'est-à-dire l'obstination continuelle qui s'oppose à la grâce et à la vérité, spécialement face au témoignage de la croix et de la résurrection du Christ. C'est pourquoi l'Eglise annonce la conversion et y appelle. (…) La connaissance authentique du Dieu de la Miséricorde, Dieu de l'amour bienveillant, est une force de conversion constante et inépuisable, non seulement comme acte intérieur d'un instant, mais aussi comme disposition permanente, comme état d'âme. Ceux qui arrivent à connaître Dieu ainsi, ceux qui le « voient » ainsi, ne peuvent pas vivre autrement qu'en se convertissant à lui continuellement. Ils vivent donc in statu conversionis, en état de conversion; et c'est cet état qui constitue la composante la plus profonde du pèlerinage de tout homme sur la terre in statu viatoris, en état de cheminement. Il est évident que l'Eglise professe la Miséricorde de Dieu révélée dans le Christ crucifié et ressuscité non seulement par les paroles de son enseignement, mais surtout par la pulsation la plus intense de la vie de tout le peuple de Dieu. Grâce à ce témoignage de vie, l'Eglise accomplit sa mission propre de peuple de Dieu, mission qui participe à la mission messianique du Christ lui-même et qui, en un certain sens, la continue. L'Eglise contemporaine est vivement consciente que c'est seulement sur la base de la miséricorde de Dieu qu'elle pourra réaliser les tâches qui découlent de l'enseignement du Concile Vatican II, et en premier lieu la tâche œcuménique consistant à unir tous ceux qui croient au Christ. En engageant de multiples efforts dans cette direction, l'Eglise reconnaît avec humilité que seul cet amour, plus puissant que la faiblesse des divisions humaines, peut réaliser définitivement cette unité que le Christ implorait de son Père, et que l'Esprit ne cesse d'implorer pour nous « avec des gémissements inexprimables » (…).

 

Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II - Extrait de l’Encyclique "Dives et Misericordia" (30/11/1980)

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 21:25

Seigneur Jésus, apprenez-nous
À être généreux
À vous servir comme vous le méritez
À donner sans compter
À combattre sans souci des blessures
À travailler sans chercher le repos
À nous dépenser sans attendre d'autre récompense
Que celle de savoir que nous faisons votre sainte Volonté

 

 
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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 21:22

Dans notre France néo-gallicane, on entend assez souvent des fidèles laïcs - surtout ceux qui sont les plus engagés dans leurs paroisses - et des prêtres se dire en colère. Selon eux, Benoît XVI serait en train de "revenir en arrière", ce qui signifie, dans leur bouche, qu'il serait un crypto-traditionaliste qui n'a qu'une seule chose en vue : confisquer les acquis du Concile. Mais la plupart de ces prêtres, évêques, théologiens et laïcs engagés - qui invoquent haut et fort Vatican II pour justifier le "tout et n’importe quoi" depuis plus de 40 ans - n'ont jamais lu les décrets conciliaires de leur vie ou, s'ils en ont survolé quelques paragraphes, ils les interprètent de travers selon une herméneutique de rupture (ayant eu l'esprit déformé par des sessions diocésaines de "formation") pour mieux soutenir leurs thèses hérétiques, leurs erreurs liturgiques, ou des styles de vie souvent éloignés de l'idéal catholique. Comme nous le rappelle Benoît XVI, « à certains de ceux qui se proclament comme de grands défenseurs du Concile, il doit aussi être rappelé que Vatican II renferme l’entière histoire doctrinale de l’Église. Celui qui veut obéir au Concile, doit accepter la foi professée au cours des siècles et il ne peut couper les racines dont l’arbre vit » (cf : Lettre aux évêques de l'Eglise catholique, le 10 mars 2009).

 

 

 

egliseespritsaintRelisons objectivement les décisions du Concile. Où est-il écrit que l'Eglise devrait devenir une "démocratie populaire" où chaque communauté locale pourrait à sa convenance, selon l'époque ou l'humeur des sondages, décider en matière de foi, de morale, de doctrine, de liturgie ou de discipline ecclésiale ?
 Où est-il écrit que la confession individuelle devrait être remplacée par l'absolution collective ? 
Où est-il écrit qu'il faudrait maintenant accepter le sacerdoce ministériel des femmes et le mariage des prêtres ? Où est-il écrit que la pratique dominicale (sanctification du jour du Seigneur) ne serait plus une grave obligation sous peine de péché mortel (CEC N°2181) ? Où est-il écrit que les divorcés-remariés, le concubinage, le Pacs, l'avortement, la contraception, les relations sexuelles avant le mariage, etc... seraient aujourd'hui des "valeurs nouvelles" et non plus des péchés dont il faut se sortir ou éviter ?

 


Où est-il écrit que l'idéologie empoisonnée du relativisme (+) (+) (+) (+) (+) devrait maintenant être la base de l'enseignement dans l'Eglise catholique ?
 Où est-il écrit que le Souverain Pontife ne serait plus infaillible en matière de doctrine, de morale et de foi ?
 Où est-il écrit qu'il faudrait - comme le font actuellement les modernistes - réinterpréter et "démythologiser" la Bible (cf : Bultmann) pour la rendre acceptable au monde moderne ? Où est-il écrit que les Saintes Ecritures ne seraient plus inspirées de Dieu (cf : DV N°11) ?

 Où est-il écrit que le Diable, le Purgatoire et l'Enfer n'existeraient plus... et qu' "on ira tous au Paradis" (dixit Polnareff) ? Où est-il écrit que le dogme du Péché Originel par monogénisme historique (et ses conséquences dramatiques sur l'homme et la création) ne tiendrait plus ? 
Où est-il écrit qu'il conviendrait de mettre toutes les religions sur un pied d'égalité ?

 

 

Où est-il écrit que la Sainte Messe serait davantage un repas entre amis que l'unique, véritable et définitif Yom Kippour par la perpétuelle offrande non-sanglante au Père du Saint-Sacrifice expiatoire, impétratoire, satisfactoire, propitiatoire, eucharistique et latreutique de l'Agneau Immolé sur le Calvaire ? Où est-il écrit que Jésus-Christ, véritable et éternel Grand-Prêtre selon l'ordre du Roi Melchisédech, ne serait plus l'Unique Sauveur et l'Unique Médiateur de l'humanité ? Où est-il écrit que le dogme de la Très Sainte Transubstantation n'existerait plus ? 
Où est-il écrit que le Saint-Sacrifice de la Messe devrait être considéré comme un simple "mémorial" au sens protestant du terme ? Où est-il écrit qu'il faudrait maintenant dénigrer et même abolir les élans de piété populaire comme les processions, les adorations, les neuvaines, le chapelet ? Où est-il écrit que la Loi Morale Naturelle, Immuable et Universelle n'existerait plus ? Où est-il écrit que l'existence de notre Ange Gardien serait maintenant un "conte pour enfant" ? Où est-il écrit que le dogme de la Communion des Saints (Ecclesia Triumphans) ne serait plus une vérité de foi ? Où est-il écrit que les péchés mortels, les peines temporelles mais aussi les indulgences de l'Eglise seraient de vieilles "fadaises vaticanes" ?

 

 

Où est-il écrit qu'il n'y aurait plus de rapport fondamental entre la Foi et la Raison ? Où est-il écrit que l'apocatastase, l'annihilationisme, l'indifférentisme, le quiétisme ou bien encore le latitudinarisme ne seraient plus des doctrines fermement condamnées par l'Eglise ?
 Où est-il écrit que les Miracles, la Transfiguration, la Mort, la Résurrection et l'Ascension de Notre Seigneur ne seraient plus des faits historiquement et réellement constatés par les Apôtres ? Où est-il écrit que le Credo de notre Foi Catholique serait maintenant "dépassé" par les dernières inventions des EAP locales ? Où est-il écrit que la Personne Divine du Fils ne serait plus l'Unique Engendrée du Père (unigenitus) et donc une Personne éternellement incréée (increatus) ? Où est-il écrit qu'Elle ne serait plus aussi consubstantialis, coaequalis, coadoratur, conglorificatur et coaeternus au Père et à l'Esprit ? Où est-il écrit que Jésus-Christ, le Logos-Dieu-Verbe incarné dans l'histoire, ne serait plus une Personne exclusivement Divine, la Deuxième de la Très Sainte et Adorable Trinité, Unique Vrai Dieu perfectus, plenus et totus, et seul ipsum Esse subsistens ?

 

 

Où est-il écrit que cette même et Unique Personne Divine ne se serait plus historiquement et volontairement incarnée pour notre salut en deux natures unies hypostatiquement de leurs propriétés (idioma) naturelles restées infiniment différentes, sans confusion, sans changement, sans division, sans séparation... et bien évidemment dotée d'une âme raisonnable (anima), d'une intelligence (intellectus), d'un esprit (sensus), d'un corps (corpus) et d'une chair humaine (caro), excepté le moindre péché (en état ou en acte), dans le corps virginal de Sa Très Sainte Mère (Theotokos), l'Immaculée Conception ? Où est-il écrit que Marie ne serait plus perpétuellement vierge ? Où est-il écrit que l'acte de Sa Sainte et Virginale Maternité ne se serait plus passé d'une manière exclusivement divine et sans douleur ? Où est-il écrit que la Substance Divine du Fils, éternellement engendrée du Père, ne serait plus impassible (impassibilis), immuable (immutabilis) et immortelle (immortalis) ? Où est-il écrit que la Personne Divine du Fils qui s'est incarnée dans l'histoire ne serait plus dotée de deux volontés et opérations naturelles, la volonté et opération humaine se soumettant toujours à la Volonté et Opération Divine ? Où est-il écrit que les Conférences épiscopales auraient maintenant droit à une quelconque "autorité doctrinale" pour relativiser ou gallicaniser les directives romaines ?

 

 

Où est-il écrit que la conscience individuelle devrait maintenant toujours "primer" sur l'enseignement officiel de l'Eglise ? Où est-il écrit que cette même conscience serait devenue une instance "autonome" voire créatrice de "valeurs" ? Où est-il écrit que la liberté religieuse authentiquement interprétée serait maintenant synonyme de "relativisme" ou d'une incapacité de l'homme moderne pour trouver son salut dans la Vérité du Christ exclusivement incarnée dans Son Eglise ? Où est-il écrit que l'évangélisation des non-catholiques ne serait plus une urgente obligation (cf : 1 Cor 9, 16) pour leur salut éternel... car "hors de l'Eglise, point de Salut" ? Où est-il écrit que l'Unique Eglise du Christ, l'Epouse Immaculée du Seigneur, ne subsisterait plus en soi (subsistit in) comme unique sujet dans la seule Sainte Eglise catholique, Mère et Maîtresse de toutes les Eglises ? Où est-il écrit que cette dernière ne conserverait plus - complètement et éternellement - l'essence inviolée du dépôt de la foi (depositum fidei) pour le salut des âmes ? Où est-il écrit qu'elle ne serait plus par nature exclusivement missionnaire ? Où est-il écrit qu'elle ne serait plus aussi - par substitution - la Nouvelle Israël, la Nouvelle Jérusalem, le Nouveau Peuple bien-aimé de Dieu ? Où est-il écrit que les Jugements Particulier (à notre mort) et Général (à la fin du monde) n'auront plus lieu ?

 

 

Où est-il écrit que la Résurrection de notre chair actuelle (pour l'Enfer ou le Paradis) ne se produira plus ? Où est-il écrit que les hommes ne rendront plus compte de leurs actes via la Rétribution Divine tout de suite après leur mort ? Où est-il écrit que la soutane serait maintenant interdite ? Où est-il écrit que la Messe en latin, le chant grégorien, la beauté, la dignité mais aussi l'orientation théocentrique (versus Deum per Iesum Christum) et eschatologique devaient être proscrits ou du moins très fortement déconseillés ? Où est-il écrit qu'il fallait supprimer les chorales grégoriennes (SC N°116) et populaires (SC N°118) sous prétexte de "participation active" ? Où est-il écrit que la communion des fidèles à genoux et sur la langue ne devrait plus être favorisée ? Où est-il écrit qu'il fallait liquider les agenouilloirs, les bancs de communion, les confessionnaux, les chandeliers, les crucifix, l'encens, les chasubles, les surplis, les soutanelles et les statues dans les églises... comme cela s'est réalisé pendant la terrible crise iconoclaste des années 70 ?
 Où est-il écrit que Vatican II serait, pour l'Eglise, "un nouveau commencement" qui aurait systématiquement aboli toutes les décisions des nombreux conciles qui l'ont précédé ? Où est-il écrit que Vatican II devait être appliqué (avec sa restauration liturgique qui l'accompagne) selon une herméneutique de rupture ?

 

 

Il y a, dans l'Eglise, depuis bientôt un demi-siècle, des fidèles qui n'ont que le mot "concile" à la bouche; ils ont appris à ne s'en servir que pour mieux truquer, saboter et massacrer les enseignements de ce Concile dont ils se réclament et dont ils se disent les hérauts. Ces fidèles-là (au nombre desquels se trouvent, en France, quelques évêques, théologiens, exégètes, liturgistes et moralistes influents) ont oeuvré pour constituer une Eglise multiforme dans l'Unique Eglise du Seigneur : sous couvert de "pluralisme", de "tolérance", de "participation active" et de "Konzilgeist", ils ont favorisé un éclatement des communautés ecclésiales et ils ont poussé à une anarchie doctrinale, pastorale et liturgique dont ils ont profité pour former des réseaux qui se sont infiltrés dans les structures diocésaines et paroissiales. Ces réseaux oeuvrent depuis Vatican II pour proposer de faire vivre des lieux alternatifs et transgressifs qui permettront d'inventer un autre visage d'Eglise, une autre théologie et une autre manière de penser le christianisme.
 On assiste ainsi au remplacement de l'Eglise catholique par une sorte de communauté démocratique, molle, simplement "spiritualiste" au sens le plus large du terme. Ce n'est plus qu'une Eglise fantoche.
 Des forces menacent l'Eglise de l'intérieur, et Benoît XVI le sait mieux que quiconque. Il l'a dit clairement au début de son pontificat : « Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups ». (Homélie du 24.4.2005). Voilà pourquoi le Saint-Père ne cesse de nous rappeler avec gravité et insistance qu'il nous faut relire et comprendre les textes conciliaires à la seule lumière de la Tradition, et enfin appliquer Vatican II sans chercher ni à déformer ni à critiquer son enseignement authentique. « Afin de ne nous écarter en rien de la Vérité, nous devons toujours être disposés à croire (…) qu'entre Jésus-Christ, notre Seigneur, qui est l'Époux, et l'Église, qui est son Épouse, il n'y a qu'un même Esprit qui nous gouverne et nous dirige pour le salut de nos âmes, et que c'est par le même Esprit et le même Seigneur qui donna les dix commandements qu'est dirigée et gouvernée notre Mère la Sainte Église » (Saint Ignace de Loyola). « De Jésus-Christ et de l'Eglise, il m'est avis que c'est tout un » (Sainte Jehanne d'Arc).

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 20:54

Père Daniel-Ange aux JMJ de Madrid : « Vous les filles, voulez-vous vraiment être ce que vous êtes : des femmes ? Grandir dans votre grâce spécifiquement féminine ? » - « Et vous, les garçons, voulez-vous vraiment être ce que vous êtes, des hommes et grandir dans votre grâce spécifiquement masculine ? » A chaque question, fusent des "oui" stridents. Pourquoi, mais pourquoi donc des questions aussi bêtes ? Et dont la réponse est aussi évidente ? (…) Car ça y est, ça débarque en Europe. Et par la grande porte ! Tenez-vous bien. Accrochez-vos ceintures : l'homme et la femme, figurez-vous, ça n'existe plus ! (…) Cette première timide percée officielle [du gender, NDLR] dans nos écoles, nous stupéfie. Mais cela fait plus de 20 ans que les tenants de cette théorie ont commencé à conquérir le monde sous des dehors soft. En fait, il s'agit d'une véritable opération internationale, calculée, orchestrée, programmée et visant à conquérir la planète, comme tous les totalitarismes et se voulant définitive. Cela fait partie intégrante du nouvel ordre mondial. Mais comme cela peut heurter les mentalités arriérées, dans un premier temps, on y va cool, sans coup férir. D'où l'effet surprise chez nous.. où ils comptaient passer à notre insu par simples insinuations :

 

 

 

JMJ2011(…) On inocule le virus dans le cerveau encore mou de nos ados. Vrai matraquage de cervelle. Mais bon sang, pour qui les prend-on nos lycéens ? Pour des cobayes ? Croit-on vraiment qu'ils vont gober ces vipères sans réagir ? (…) En attendant, te voilà ridiculisé, marginalisé comme un être bizarre. C'est la nouvelle exclusion. Et si un ado courageusement ose contredire, ou simplement manifester son désaccord : éjecté ! Voyons donc : c'est contre le ministre de l'Education nationale qui a approuvé ce manuel, contre le Président de la République qui tacitement a consenti, donc contre la nation, contre le peuple. Ah ! si seulement la guillotine ou Cayenne existaient encore ! Ceux qui osent s'opposer à la révolution sexuelle et génétique sont ipso facto hors-la-loi. Le peuple n'a pas été consulté, mais cela ne fait rien, ils sont contre le peuple. Et cette race de cathos, c'est les chouans réincarnés. Bons pour la boucherie. Enfants et femmes compris… On croyait les universitaires et les lycéens en 1ère seuls visés. On se disait : finalement, ils auront assez de sens critique pour réagir. Mais voici que le primaire est du même coup atteint. En Belgique, Canada, USA, Australie, on matraque les enfants avec ces "genders", leur donnant pleine liberté de choisir. Même insinuation à travers, entre autres, le DVD : le baiser de la lune. Subtile vulgarisation, sinon perverse initiation aux rapports homos. Oui, voilà nos enfants une fois de plus, cibles des destructeurs d'humanité. Je pose la question tabou : n'est-ce pas de l'ordre du viol psy de mineurs ? (…) A Madrid, ce soir-là, j'ai dû continuer : « Rebellez-vous contre la corruption, l'égoïsme, l'orgueil, l'impureté, le mensonge, la jalousie, l'injustice ! Entrez en résistance ! Soyez indignés ! ». A vous d'être le fer de lance de la rébellion de la Vérité, de l'Amour, de la Vie contre tout ce qui peut les pervertir les détruire ou simplement y nuire. Ne vous laissez pas embobiner, rouler dans la farine, manipuler. Soyez intelligents ! Perspicaces ! Exercez cet esprit critique, qu'on encourage dans les autres domaines. Réfléchissez ! Pensez par vous-mêmes ! N'hésitez pas à exprimer votre opinion-perso. Courageusement. Calmement. Pacifiquement. Discutez. Argumentez. Suscitez un sain débat. Exigez qu'on vous écoute. Qu'on vous respecte surtout. Si un enseignant t'insulte, te méprise, te ridiculise devant la classe, te descend en flèche, réfères-en au directeur de l'établissement. Quitte à être fiché, stigmatisé. N'est-ce pas une forme de martyr ? A vous alors toute la Gloire de Dieu, la fierté de l'Eglise, la joie de Jésus ! Si on te force à écrire ton soi-disant "gender" sur un formulaire d'administration (quel qu'il soit), fût-ce (bientôt) le passeport, refuse net ! Tu écris : homme ou femme. Basta ! Surtout, la plus efficace des résistances, est celle de ton comportement, attitude, manière d'être. Sois fier et heureux d'être garçon si tu l'es, d'être fille si tu l'es. Cela tout simplement, joyeusement, paisiblement. Récuse cette angoissante crise identitaire que secrète la société. Tu es homme : grandis dans ta grâce spécifique masculine, père et époux dans la plénitude du terme. Tu es femme : épanouis-toi dans ta beauté spécifique féminine. Pour être un jour pleinement épouse et mère, fière et heureuse. Récuse les modèles ambiants. Rejette les canons imposés, l'idolâtrie des marques, la tyrannie des modes. Alors, vous serez dignes de vos jeunes frères, rejetés socialement, brimés, persécutés pour leur foi en tant de pays, ou réfugiés à tout jamais loin de leur terre ancestrale. Leur seul crime ? Aimer une certaine Personne, nommée Jésus. Voici juste 20 ans, à la JMJ de Czestochowa, la toute première où enfin les jeunes de l'Est pouvaient rejoindre leurs frères de l'Ouest, après 50 ans de dramatique séparation – Jean-Paul II, en substance : « Jeunes de l'Occident, je vous donne en exemple vos frères de l'Est qui ont tant souffert pour leur foi. Maintenant à votre tour… ». Et à l'avant dernière JMJ en Espagne, à Compostelle, un journaliste lui pose la question : « Qu'êtes-vous venu faire ici ? » Réponse du tac au tac : « Je suis venu saluer les martyrs du 3ème millénaire. » Il ne croyait pas si bien dire. Ce courage vous en êtes totalement capables. Vous êtes bien plus forts qu'on vous le dit, bien plus intelligents que vous le pensez. On a trop minimisé vos capacités de résistance. Trop anesthésié votre sens inné de la vérité, trop souillé votre instinct de la beauté. Vous serez alors dignes des héroïques jeunes résistants – tel le capitaine Tom Morel - qui ont refusé que leur pays soit réduit en esclavage. Ils ont combattu, pour cette liberté que vous connaissez maintenant. Pour combien de temps encore ? Ils ont payé le prix fort. Ils sont les grands vainqueurs. L'enjeu alors : refuser l'idéologie totalitaire déshumanisant l'homme. Aujourd'hui est ce tellement différent, avec cette imposition de la pensée unique politiquement correcte ?

 

Le "gender", ce n'est qu'une mode qui vite passera (comme Halloween), car on ne peut longtemps construire un Etat sur des mensonges. Toutes les idéologies se sont écroulées, les unes après les autres. Mais grâce aux résistants, aux martyrs, aux non-conformistes. Erreurs et mensonges : tous passeront : la Parole de Dieu demeure, Son Eglise traverse les siècles et la barque de Pierre tempêtes et orages. Avant qu'il ne soit trop tard et pour qu'il ne soit pas trop tard. Oui, réagissons. Redressons-nous ! Résistons ! Avant que nos révoltes ne déclenchent la révolte de Dieu contre ce qui détruit sa tant aimée humanité. Avant que nos colères d'ados gâtés, ne provoquent sa Colère de Père rejeté. En tout cas, moi je suis indigné, révolté, écœuré. Il m'arrive d'en être réveillé la nuit. Quand l'enfant dans son innocence, l'ado dans sa fragilité, le jeune dans sa vulnérabilité sont ainsi trompés, quand on leur ment, quand on leur vend de la nourriture empoisonnée, comment dormir tranquille ? Avec tant et tant de parents, d'éducateurs, je n'en puis plus de voir tant de jeunes déjà abîmés, blessés, traumatisés, ou simplement déstabilisés, désorientés, déroutés (sur le bas-côté de la route ou dans le ravin). Et que tout semble fait pour qu'ils le soient encore davantage. Je crie : non et non ! Stop à la destruction ! Arrêtez de tirer ! Détruisez vos obus, désamorcez vos grenades ! Ils ont déjà fait assez de dégâts. Tous ce gâchis, ne suffit-il pas ? Pourquoi ? Mais pourquoi donc cet acharnement à détruire la famille par tous les moyens ? Veut-on vraiment créer des sociétés saccagées par la délinquance, la violence, le crime ? N'y a-t-il déjà pas assez de familles en ruines, d'enfants et d'ados désespérés parce que non-aimés et dont la violence est le seul cri ? N'avez-vous donc pas d'enfant à vous pour que vous massacriez ceux des autres ? N'avez-vous donc jamais rêvé d'une famille unie, d'une épouse fidèle, pour bombarder ainsi nos familles ? Arrêtez ! Convertissez-vous ! (…).

 

 

Extrait d’un article du Père Daniel-Ange (Fondateur de Jeunesse-Lumière)

Le 29 septembre 2011, Fêtes des Saints Archanges (cf : Texte intégral)

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 20:06

« Tous, vous cherchez la Vérité et vous voulez en vivre ! Cette Vérité, c’est le Christ. Il est le seul Chemin, l'unique Vérité et la vraie Vie. […] Confiez-vous à l'Esprit Saint pour découvrir le Christ. L'Esprit est le guide nécessaire de la prière, l'âme de notre espérance et la source de la vraie joie. […] Vous êtes à l'âge de la générosité. Il est urgent de parler du Christ autour de vous, à vos familles et à vos amis, sur vos lieux d'études, de travail ou de loisirs. N'ayez pas peur ! Ayez « le courage de vivre l'évangile et l'audace de le proclamer » (Message aux jeunes du Monde, 20 juillet 2007). Pour cela, je vous encourage à avoir les mots qu'il faut pour annoncer Dieu autour de vous, appuyant votre témoignage sur la force de l'Esprit demandé dans la prière. Portez la Bonne Nouvelle aux jeunes de votre âge et aussi aux autres [...] L'Eglise vous fait confiance, je tiens à vous le dire ! »


 

 


 

Lien : Discours intégral de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI aux jeunes

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 20:04

Dans une société qui cherche à nous imposer de garder notre foi uniquement dans la sphère privée, il est difficile de rester des chrétiens responsables. La dérive morale à laquelle nous assistons depuis quelques décennies rend parfaitement irresponsables l'homme et la femme du XXIème siècle. Sous prétexte de "liberté", on fait sauter l'ensemble des repères qui structurent l'individu, la société, l'humanité. A l'adolescent, on laisse sous entendre qu'il a une "liberté" sexuelle, qu'il doit se faire ses propres expériences. On lui présente la contraception (cf : Non à la contraception...) comme étant l'outil indispensable de son développement pour ensuite devenir un adulte accompli. En fait, on ne fait que le déresponsabiliser. Il ne perçoit plus la gravité et la grandeur de la sexualité humaine. Elle devient un outil de plaisir égoïste. De plus, du point de vue de son développement affectif, cette "liberté" est destructrice. Dans la revue "Balise", que les Scouts d'Europe ont peut-être vu passer, un excellent article du Père Manaranche s'intitulait "accordez vos violons". Il insistait sur l'importance de la chasteté avant le mariage et ce, en particulier pour des fiancés. Et il comparait le jeune couple en formation à un orchestre. Le mariage étant le concert, les fiançailles sont le moment où l'on accorde les instruments. Pour accorder les instruments d'un orchestre symphonique, on commence par ceux qui font moins de bruit, puis on monte en puissance peu à peu pour finir par les cuivres qui a eux seuls peuvent couvrir le reste et les empêcher de s'accorder s'ils ne l'on pas fait avant. Et bien au sein du couple, la sexualité c'est les cuivres, et s'il on n’a pas accordé le reste avant, cela risque d'être plus difficile ensuite.



 

Chez les jeunes, il en est de même. L'adolescence est la période difficile par excellence, mais aussi la période primordiale de la vie du futur adulte. On se découvre et l'on ne doit pas hypothéquer tout cela en grillant les étapes. Un adolescent responsable fera un adulte responsable. Si le Christ a tenu à ce que l'union de l'homme et de la femme soit consacrée par un sacrement ce n'est certainement pas par hasard. Il a tenu à sacraliser l'union d'un homme et d'une femme, en lui donnant comme finalité la transmission de la vie, la fondation d'une famille, et la sanctification des époux. Mais ce doit être un acte responsable, d'adultes responsables (cf : +). Actuellement, on nous laisse croire que toute union est légitime, qu'aucune union n'est définitive. Finalement, mariage et assimilés deviennent des contrats de bail renouvelable ou non. Et pour couronner le tout, on permet même à ceux qui auraient fait "erreur" de détruire l'éventuel fruit de cette union. En définitive, on nous inculque le fait que toute situation est réversible et que sous prétexte de "liberté", on ne doit jamais se sentir lié à vie. Et l'on voit bien où cela nous mène. Cette perte de repères fait les choux gras des psychologues et autres psychiatres qui voient défiler des dépressifs en tous genres.



 

La morale chrétienne n'est pas un ensemble de règles posées arbitrairement, mais un ensemble de balises laissées par un Père qui nous aime. L'Evangile, les Sacrements, l'exemple du Christ, de la Vierge et des saints sont autant de repères destinés à nous structurer. Suivre le Christ, c'est être responsable. Ce n'est certainement pas la voie la plus simple, mais c'est la seule qui nous rendra heureux. Elle est adaptée à tous, et est la seule qui nous rendra libres.

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 20:01

« (…) Le rapport entre la foi et la morale resplendit de tout son éclat dans le respect inconditionnel dû aux exigences absolues de la dignité personnelle de tout homme, exigences soutenues par les normes morales interdisant sans exception tous les actes intrinsèquement (+) mauvais. L'universalité et l'immutabilité de la norme morale manifestent et protègent en même temps la dignité personnelle, c'est-à-dire l'inviolabilité de l'homme sur qui brille la splendeur de Dieu (cf. Gn 9, 5-6). Le fait du martyre chrétien, qui a toujours accompagné et accompagne encore la vie de l'Eglise, confirme de manière particulièrement éloquente le caractère inacceptable des théories éthiques, qui nient l'existence de normes morales déterminées et valables sans exception. (…) L'Eglise propose l'exemple de nombreux saints et saintes qui ont rendu témoignage à la vérité morale et l'ont défendue jusqu'au martyre, préférant la mort à un seul péché mortel. En les élevant aux honneurs des autels, l'Eglise a canonisé leur témoignage et déclaré vrai leur jugement, selon lequel l'amour de Dieu implique obligatoirement le respect de ses commandements, même dans les circonstances les plus graves, et le refus de les transgresser, même dans l'intention de sauver sa propre vie. (…) Le martyre est signe éclatant de la sainteté de l'Eglise : la fidélité à la Loi sainte de Dieu, à laquelle il est rendu témoignage au prix de la mort, est une proclamation solennelle et un engagement missionnaire usque ad sanguinem pour que la splendeur de la vérité morale ne soit pas obscurcie dans les moeurs et les mentalités des personnes et de la société. Un tel témoignage a une valeur extraordinaire en ce qu'il contribue, non seulement dans la société civile, mais aussi à l'intérieur des communautés ecclésiales elles-mêmes, à éviter que l'on ne sombre dans la crise la plus dangereuse qui puisse affecter l'homme : la confusion du bien et du mal qui rend impossible d'établir et de maintenir l'ordre moral des individus et des communautés. Les martyrs et, plus généralement, tous les saints de l'Eglise, par l'exemple éloquent et attirant d'une vie totalement transfigurée par la splendeur de la vérité morale, éclairent toutes les époques de l'histoire en y réveillant le sens moral. Rendant un témoignage sans réserve au bien, ils sont un vivant reproche pour ceux qui transgressent la loi (cf. Sg 2, 12) et ils donnent une constante actualité aux paroles du prophète : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui font des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres, qui font de l'amer le doux et du doux l'amer » (Is 5, 20). Si le martyre représente le sommet du témoignage rendu à la vérité morale, auquel relativement peu de personnes sont appelées, il n'en existe pas moins un témoignage cohérent que tous les chrétiens doivent être prêts à rendre chaque jour, même au prix de souffrances et de durs sacrifices. En effet, face aux nombreuses difficultés que la fidélité à l'ordre moral peut faire affronter même dans les circonstances les plus ordinaires, le chrétien est appelé, avec la grâce de Dieu implorée dans la prière, à un engagement parfois héroïque, soutenu par la vertu de force par laquelle — ainsi que l'enseigne saint Grégoire le Grand — il peut aller jusqu'à « aimer les difficultés de ce monde en vue des récompenses éternelles. (...) »

 

Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II - Extrait de l'Encyclique Veritatis Splendor, N°90 à 93

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 19:50
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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 21:55

… en mettant en place un « pass-contraception » dès la rentrée prochaine :

   

 

     

 

 

Il y avait déjà Royal qui voulait polluer la jeunesse avec des pilules…

Nous avons eu ensuite Chatel qui se félicitait de la perversion généralisée…

Quelques semaines plus tard, massacrer des enfants était la priorité de Bachelot...

Voilà maintenant Huchon nous préparant la débauche intégrale pour la rentrée prochaine…

 

profs.jpeghttp://img.over-blog.com/140x140/0/21/41/34/2010/baguedepurete.jpgDepuis des décennies, la bien-pensance médiatique nous raconte que la contraception (cause principale des divorces) va permettre de lutter contre l'avortement. Or, l'utilisation de contraceptifs n'a jamais été aussi forte qu'aujourd'hui en France et le nombre d'avortements reste toujours très élevé (plus de 250.000 enfants massacrés chaque année en France). Mais non. « Ils ont des yeux et ne voient point, Ils ont des oreilles et n'entendent point » (Jérémie 5, 21). Malgré les statistiques nous prouvant que la mentalité contraceptive a pour conséquence directe la mentalité abortive, nos soixante-huitards dégénérés  gouvernant la France depuis plus de 40 ans  préfèrent encore s’enfoncer un peu plus dans leurs idéologies mortifères et hédonistes. « Distribuons des préservatifs et des pilules à volonté… jouissons sans entrave ! » : voilà le niveau intellectuel de nos politiciens-beatniks pour essayer d’enrayer le génocide abortif. Comme nous le rappelle e-deo, les Français eux-mêmes s'expriment pour une autre prévention de l'avortement. Rien n’y fait. D’années en années, ces pervers-pépères n’ont pas encore eu l’intelligence de lancer des programmes scolaires pour responsabiliser les jeunes, pour leur rappeler que l’amour véritable (entre un garçon et une fille, il faut malheureusement le préciser aujourd'hui !) est bien au-dessus de la ceinture. Non, cette génération d'obsédés préfère pervertir la jeunesse en saccageant toute la beauté et la pureté de l'acte conjugal et en lui distribuant comme des bonbons des boîtes de préservatifs et des pilules-cancérigènes... ces dernières étant bourrées d'hormones polluant le corps de la femme et menant même à l'handicap et à la mort (cf : +++). Pendant ce temps-là, les drames se multiplient… Syndrome post-avortement, divorce, suicide, dépression, Sida, souffrance... tout cela, à cause d’un amour complètement perverti à la base ; tout cela, à cause d'un gouvernement encourageant une sexualité complètement débridée et de nombreuses idéologies gravement contraire à la Loi Morale Naturelle (gender studies, dépravations LGBT, relations sexuelles avant le mariage, concubinage, PACS, homoparentalité, etc). Parents, ne laissez surtout pas l’Etat s’occuper de vos petits ! C’est à vous de le faire. Ne laissez pas l’Etat endoctriner vos adolescents et détruire vos jeunes par l’idéologie et le mensonge dans les programmes scolaires, par la drogue tolérée, par les pilules et les préservatifs distribués, par les infâmes pratiques homosexuelles encouragées, par l'absurdité de la théorie du "gender" enseignée, etc... Tous en résistance face à la perversité du système médiatico-politique ! N’ayez pas peur de leur faire découvrir l’amour véritable, pur et fidèle grâce aux enseignements (+++) (+++) (+++) lumineux de l’Eglise. À bas la contraception ! À bas la dépravation morale ! Vive la pureté avant le mariage ! A  vous de rejeter par-dessus bord cette vieille génération soixante-huitarde. Ne vous laissez pas polluer et endoctriner par toutes ces vieilles féministes hystériques ayant fait "carrière" au Planning Familial, et étant toujours obsédées - 40 ans après - par la révolution dite "sexuelle" permettant la mise à mort de millions d'enfants innocents par avortement, ce "crime abominable" (Gaudium et Spes, N°51). Ne vous soumettez pas à leur honteuse propagande pervertissant la beauté de l'Amour. Soyez au contraire FIERS de vivre la fidélité, la pureté et la sainteté au sein du mariage naturel entre un homme et une femme, seul chemin de bonheur !

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 21:40

1. Je n'ai d'autre désir que de t'appartenir,

Etre à toi pour toujours, et livré à l'amour.

Je n'ai d'autre désir que de t'appartenir.

 

2. Je n'ai d'autre secours que renaître à l'amour,

Et soumettre ma vie au souffle de l'Esprit.

Je n'ai d'autre secours que renaître à l'amour.

 

3. Je n'ai d'autre espérance que m'offrir en silence,

Au don de ton amour m'unir jour après jour.

Je n'ai d'autre espérance que m'offrir en silence.

 

4. Je n'ai d'autre raison que l'amour de ton nom.

Mon bonheur est de vivre, O Jésus, pour te suivre.

Je n'ai d'autre raison que l'amour de ton nom.     

Publié dans le carnet "Il est vivant" de la Communauté de l'Emmanuel

 Malgré une spiritualité thérésienne, les paroles ne sont pas de Ste Thérése

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 19:58


« C’est une grâce au-dessus de toute grâce qu’une femme pudique,
et aucun trésor ne vaut une femme chaste » (Livre de l’Ecclésiastique 26, 15)
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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 07:50

L’Archevêque de Burgos, Mgr Francisco Gil Hellin, a récemment rédigé une déclaration, reprise par Catholic News Agency, dans laquelle il affirme qu’il n’existe pas de droit à tuer un être humain innocent et que par conséquent il n’y a aucune obligation d’obéir à la nouvelle loi sur l’avortement. Il a ajouté qu’on devait plutôt s’y “opposer sans exception”. « C’est évident : cette loi n’est pas une loi, bien qu’elle ait été présentée comme telle par les politiques et les législateurs. Il n’y a pas de loi car personne n’a le droit de s’approprier la vie d’un être humain innocent. Pour cette raison on n’est pas obligé d’y obéir. Et même, il faut s’y opposer fortement sans exception » lit-on encore dans la lettre de l’Archevêque qui souligne encore que la raison pour laquelle l’avortement ne peut être reconnu comme un droit c’est qu’il implique l’assassinat d’une personne innocente. « Le droit d’exister d’une personne qui a déjà été conçue, même si elle n’est pas encore née, ne relève de la croyance d’aucune religion. Il n’y a pas besoin d’être croyant pour savoir qu’une personne innocente a le droit d’être défendue et respectée dans son intégrité. Le bon sens commun dit qu’on ne peut pas décider d’une vie humaine pour résoudre un autre problème ou pour gagner de l’argent ou des voix » continue Mgr Hellin. L’Archevêque a invité les espagnols à aider toutes les mamans en difficulté et à soutenir la maternité « avec tous les moyens dont ils disposent » pour stopper « cette plaie de l’avortement qui, en Espagne seulement, a détruit plus de personnes qu’il n’y en a à Saragosse, Cordoba et Burgos ».

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