30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 18:15

Certains (trop rares) évêques de France qui aimeraient mettre de l’ordre dans leurs diocèses respectifs doivent manœuvrer avec un clergé disparate et souvent très peu formé sur le plan liturgique, qui va du « brave type » un peu naïf au narcissique en mal de reconnaissance, en passant par l'ex-prêtre ouvrier ou l’esclave de sa passion pour les nouvelles technologies ou les mondanités. On trouve de tout dans un diocèse. De tout sauf... la « forme ordinaire » correctement célébrée et une remise en cause des orientations pastorales mises en œuvre par quelques abbés intouchables s’appuyant sur d’arrogants « laïcs en responsabilité ».

 

 

 

Dans ce contexte difficile, on entend certains évêques déclarer que l’essentiel est d’évangéliser. Bien sûr, mais encore faut-il être crédible ! Dans certains diocèses, la messe est célébrée dans la « forme extraordinaire ». Certains fidèles y vont en tant qu’inconditionnels de cette liturgie. Beaucoup d’autres y vont pour faire plaisir à l’abbé X qui célèbre, ou parce que ça leur rappelle la messe de leur enfance, comme on l’entend souvent dire. Mais partout ailleurs, tout continue comme avant : la forme « ordinaire » est plus ou moins bricolée, travestie, « blessée » - selon l’expression de Mgr Aillet - sans que ces personnes qui fréquentent la forme « extraordinaire » n’y voient le moindre problème. Il arrive d’ailleurs que le prêtre qui célèbre très respectueusement la « forme extraordinaire » prenne beaucoup de liberté avec la « forme ordinaire ». Pourquoi ? Parce qu’en massacrant la « forme ordinaire », il ne passera pas pour le « tradi » du diocèse et pourra dire à ses confrères que s’il a accepté de célèbrer la « forme extraordinaire », c’est uniquement pas obéissance au Père évêque. Subtil, non ? Au royaume des aveugles... etc.

 

Ainsi, tout n’est plus que mascarade, hypocrisie, démagogie et détournement du Motu proprio « Summorum pontificum » désormais utilisé par un certain clergé pour donner l’impression d’appartenir au groupe des « purs » de la « messe en latin ». Tel est ce qui se passe dans bien des diocèses où l’on ne favorise désormais plus qu’une pastorale de la « poudre aux yeux ». Certains disent même de l’esbrouffe.

 

Pro Liturgia

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 19:33

Le Chapelet du Précieux Sang est composé de 33 grains, en mémoire des 33 années de la vie terrestre de Jésus. La prière du Notre-Père est ainsi récitée 33 fois en cet honneur. Durant ce chapelet on médite sur les 7 circonstances principales où par amour pour nous et pour notre salut, le Seigneur Jésus-Christ donna son sang...

 

 
 
 
 
Les sept mystères médités sont dans l’ordre
1. La circoncision
2. L'agonie à Gethsémani
3. La flagellation
4. Le couronnement d'épines
5. La montée au Calvaire
6. Le crucifiement
7. Le coup de lance
 
 
 
 
Voici comment réciter ce chapelet
 
- On commence par les 6 groupes de 5 grains. Chaque groupe permet de méditer sur un des six premiers mystères : On énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 5 Notre Père sur les 5 grains, suivit de l’invocation :« O Dieu, venez à mon aide. O Seigneur, dépêchez vous de m’aider ! » ; On récite ensuite un Gloire au Père suivit de la prière suivante : « Nous vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par Votre Précieux Sang »
 
- Idem pour le septième mystère avec les 3 grains restants
 
- On conclut le chapelet par la prière suivante : « Père Eternel, je Vous offre le plus Précieux Sang de Jésus-Christ en réparation de mes péchés, pour les besoins de la Sainte Eglise et pour le soulagement des âmes du purgatoire »
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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 16:06

1. Louons le Dieu puissant
Dans l'éclat de sa victoire,
Il sort de son tombeau,
Radieux, nimbé de gloire.
resurrection-jesus.jpgC'est le Dieu fort,
Libre et vainqueur de la mort,
En lui soyons fiers de croire.

 

2. Le Christ ressuscité
Ne meurt plus, mais Il fait vivre.
C'est pour nous qu'Il voulut
Triompher, Il nous délivre.
Et vers les cieux,
Qu'Il vient d'ouvrir à nos yeux,
Il nous invite à Le suivre.

 

3. Mais le péché sur nous
Fait peser un lourd servage :
Ressuscitons d'abord
En brisant son esclavage ;
Par nos vertus,
Nous pourrons suivre Jésus,
Jusqu'au céleste rivage.

 

4. Gloire au divin Agneau !
Célébrons tous sa victoire.
Jésus, de son tombeau,
Apparaît, soleil de gloire.
O jour béni !
Notre esclavage est fini.
Célébrons tous sa victoire.

 

5. Chrétiens en notre cœur
Tressaillons tous d'allégresse.
En ce jour, le Seigneur
réalise sa promesse.
Jésus revit,
Son sépulcre resplendit,
Tressaillons tous d'allégresse.

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 07:54

…pour avoir dit la vérité ! Johannes Lerle vient d'être condamné à un an de prison par le juge unique du tribunal d'Erlangen (Bavière) pour avoir comparé l'avortement à l'holocauste. Il a été déclaré coupable du délit de négationnisme, le 14 juin, par le juge Erda Erdenhofner, pour avoir osé établir un parallèle entre les 150.000 enfants tués légalement chaque année en Allemagne et le génocide des Juifs à Auschwitz. Le Pasteur Lerle a eu beau se défendre en assurant le tribunal que sa comparaison ne minimisait en rien la souffrance des Juifs, le juge s'est fondé sur une logique ubuesque pour rejeter ses explications.

      
 
 
 
 
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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 05:14
V. Tu es Petrus.

R. Et super hanc petram ædificábo Ecclésiam meam.

 

V. Orémus pro Pontífice nostro (........)

R. Dóminus consérvet eum, et vivíficet eum, et beátum fáciat eum in terra, et non tradat eum in ánimam inimicórum eius.

 

Orémus : Omnípotens sempitérne Deus, miserére fámulo tuo Pontífici nostro (........) : et dírige eum secúndum tuam cleméntiam in viam salútis ætérnæ : ut, te donánte, tibi plácita cúpiat, et tota virtúte perfíciat. Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

 


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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 21:25

« […] Quand est-ce que nous agissons par respect humain ? C'est un jour que vous étiez à la foire, ou dans une auberge où l'on mangeait de la viande un jour défendu et que l'un vous pria d'en manger ; que, vous contentant de baisser les yeux et de rougir, au lieu de dire que vous étiez chrétien, que votre religion vous le défendait, vous en mangeâtes comme les autres, en disant : Si je ne fais pas comme les autres, on se moquera de moi. […] Vous craignez d'être raillé ? Ah ! malheureux, regardez Jésus-Christ sur la croix, et vous verrez ce qu'il a fait pour vous. Vous ne savez pas quand vous avez renié Jésus-Christ ? C'est un jour qu'étant avec deux ou trois personnes, il semblait que vous n'aviez point de mains, ou que vous ne saviez pas faire le signe de la croix, et que vous regardiez si l'on avait les yeux sur vous, et que vous vous êtes contenté de dire votre Benedicite ou vos grâces dans votre coeur, ou bien que vous allâtes dans un coin pour les dire. C'est lorsque, passant vers une croix, vous fîtes semblant, de ne pas la voir, ou bien vous disiez que ce n'est pas pour nous que le bon Dieu est mort. Vous ne savez pas quand vous avez eu du respect humain ? C'est un jour, que, vous trouvant dans une société, où l'on disait de sales paroles contre la sainte vertu de pureté, ou contre la religion, vous n'osâtes pas reprendre ces personnes, et bien plus, dans la crainte que l'on vous raille, vous en avez souri. - Mais, me direz-vous, l'on est bien forcé, sans quoi l'on serait trop souvent raillé. - Vous craignez, mon ami, d'être raillé ? Ce fut bien aussi cette crainte qui porta saint Pierre à renier son divin Maître ; mais cela n'empêcha pas qu'il commit un gros péché qu'il pleura toute sa vie. Vous ne savez pas quand vous avez eu du respect humain ? C'est un jour que le bon Dieu vous donna la pensée d'aller vous confesser, vous sentiez que vous en aviez bien besoin, mais vous pensâtes que l'on se moquerait de vous, que l'on vous traiterait de dévot. C'est une fois que vous aviez la pensée d'aller à la sainte Messe dans la semaine, et que vous pouviez y aller ; vous avez dit en vous-même que l'on se moquerait de vous [...]. Combien de fois ce maudit respect humain vous a empêché d'assister au catéchisme, à la prière du soir ! Combien de fois, étant chez vous et faisant quelques prières ou quelques lectures de piété, vous êtes-vous caché voyant venir quelqu'un ! [...] Combien de fois vous n'avez pas osé dire votre Angelus devant le monde, ou vous vous êtes contenté de le dire dans votre coeur, ou vous êtes sorti pour le dire dehors ! Combien de fois vous n'avez point fait de prières le matin ou le soir, parce que vous vous êtes trouvé avec des personnes qui n'en faisaient point ; et tout cela, de crainte que l'on ne se moquât de vous ! Allez, pauvre esclave du monde, attendez l'enfer où vous serez précipité ; vous aurez bien le temps de regretter le bien que le monde vous a empêché de faire […] ».

 

Extrait d’un sermon du Saint Curé d’Ars sur le respect humain

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 15:50

D'après un texte composé par le serviteur de Dieu Jerzy Popieluszko, Prêtre martyr :



 

Seigneur, ayez pitié de nous. --> Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous. Christ, --> ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous. --> Seigneur, ayez pitié de nous.

 

Christ, écoutez-nous. --> Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous --> Christ, exaucez-nous

 

Dieu, le Père du Ciel, --> ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, --> ayez pitié de nous.

Dieu le Saint Esprit, --> ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul, --> ayez pitié de nous.

 

Sainte Marie, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de Dieu et notre Mère, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui s'abandonnent à la Providence Divine, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont trompés, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont trahis, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont arrêtés dans la nuit, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont emprisonnés, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui souffrent du froid, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui ont peur, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux que l'on a soumis à des interrogatoires, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère des innocents que l'on a condamnés, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui disent la vérité, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux que l'on ne peut corrompre, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui résistent au mal et à la tyrannie, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère des orphelins, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui ont été attaqués ou insultés parce qu'ils portaient votre image, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de ceux qui sont obligés de signer des déclarations contraires à leur conscience, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère des mamans qui pleurent, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de papas qui ont étés profondément attristés, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de la Pologne souffrante, --> priez pour nous.

Notre Dame de Czestochowa, Mère de la Pologne fidèle, --> priez pour nous.

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> ayez pitié de nous, Seigneur.

 

V. Priez pour nous, Notre Dame de Czestochowa,

R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ.

 

Prions : Nous vous supplions, O Mère, en qui réside l'espoir de millions de personnes,accordez-nous de vivre dans la liberté et dans la vérité, ainsi que dans la fidélité envers Vous et envers Votre Fils, notre Seigneur Jésus Christ, qui vit et règne prions les siècles des siècles. Amen

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 15:46
« Le Bienheureux Pierre, premier entre les Apôtres, et qui aima le Christ véhémentement, eut le bonheur de s'entendre dire : « Et moi je te dis : Tu es Pierre. Car l'apôtre avait déclaré : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Et le Christ répond : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre j'édifierai mon Eglise » : sur cette pierre, j'édifierai la foi que tu confesses. Sur cette parole que tu as dite, « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », j'édifierai mon Eglise. Car toi, tu es Pierre. Pierre tient son nom de la pierre, et ce n'est pas de Pierre que la pierre tire son nom. Pierre vient de la pierre, se réfère à la pierre, comme le chrétien vient du Christ et se réfère au Christ. Ecoute Paul : « Car, frères, je ne veux pas que vous l'ignoriez : nos pères furent tous sous la nuée, tous ils traversèrent la mer, et tous, au temps de Moïse, ils furent baptisés dans la nuée et dans la mer ; et tous ils mangèrent la même nourriture spirituelle, et tous ils burent le même breuvage spirituel : car ils buvaient de la pierre spirituelle qui les accompagnait, et la pierre était le Christ. » Voilà d'où est Pierre. Avant Sa Passion, le Seigneur Jésus, comme vous le savez, choisit et appela ses disciples, ses Apôtres. Parmi eux, presque partout, Pierre reçoit cette grâce de représenter à lui seul la personne de toute l'Eglise. A cause de cette personne de toute l'Eglise, qu'il représentait à lui seul, il eut ce bonheur d'entendre : « A toi je donnerai les clés du royaume des cieux. » Car ces clés, ce n'est pas un seul homme, mais c'est l'unité de l'Eglise, qui les a reçues. Et nous célébrons la Primauté de Pierre précisément parce qu'il représentait toute l'universalité et l'unité de l'Eglise quand le Seigneur lui dit : « A toi, je donnerai » ce pouvoir que, de fait, il donna à tous. Et écoutez ce que le Seigneur dit à tous les Apôtres dans un autre passage de l'Evangile : « Recevez l'Esprit-Saint. Si vous remettez les péchés à quelqu'un, ils lui seront remis ; si vous les retenez, ils seront retenus. » Ceci relève du pouvoir des clés, dont il a été dit : « Ce que vous délierez sur la terre sera délié aussi dans le ciel, et ce que vous lierez sur la terre sera lié aussi dans le ciel. » Mais pour que tous sachent que pierre représentait la personne de toute l'Eglise, comparons ce qui est dit à lui seul et ce qui est dit à tous les fidèles : « Si ton frère a péché contre toi, corrige-le entre toi et lui seul ; s'il t'écoute, tu as gagné ton frère, S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi un ou deux autres, pour que toute l'affaire soit établie sur la parole de deux ou trois témoins. S'il ne les écoute pas non plus, dis-le à l'Eglise ; et s'il n'écoute pas même l'Eglise, qu'il te soit comme un païen et un publicain. Amen je vous le dis : ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » C'est la colombe qui lie, et c'est la colombe qui délie : l'Edifice fondé sur la pierre lie et délie.
 
C'est d'abord la force de l'Eglise qui est célébrée en Pierre, parce qu'il suivit le Seigneur allant à sa Passion ; mais une certaine infirmité de l'Eglise est aussi mentionnée, car, interrogé par une servante, il renia le Seigneur. Cet Apôtre qui aimait tant le Seigneur, le renia soudain : il se retrouva lui-même, parce qu'il avait trop présumé de lui-même. Il avait déclaré, en effet : « Seigneur, j'irai avec toi jusqu'à la mort ; et s'il faut que je meure, je donne ma vie pour toi. » et le Seigneur répondit à ce présomptueux : « Tu donneras ta vie pour moi ? En vérité je te le dis : avant le chant du coq, tu m'auras renié trois fois. » Ce que le médecin avait prédit, arriva ; ce que le malade avait présumé, ne pouvait arriver. Mais ensuite ? Voici ce qui est écrit, voici ce que dit l'Evangile : « Le Seigneur le regarda ; et Pierre sortit dehors, et pleura amèrement. » Sortir dehors, cela veut dire ici : confesser sa faute publiquement. Il pleura amèrement, parce qu'il savait aimer. La douceur de l'amour suivit, parce que l'amertume de la douleur avait précédé. C'est pour la même et bonne raison qu'après sa Résurrection, le Seigneur a confié ses brebis à Pierre nommément ; car Pierre ne fut pas le seul à paître les brebis du Seigneur : mais quand le Christ parle à un seul, c'est l'unité qui est recommandée, et confiée d'abord à Pierre parce que Pierre a la primauté parmi les Apôtres. « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il répond : « J'aime. » Interrogé une seconde fois, il répond la même chose. Interrogé une troisième fois, il s'attriste : n'a-t-on pas confiance en lui ? Mais comment n'aurait-il pas eu confiance en lui, celui qui voyait son cœur ! Après cet instant de tristesse, Pierre répond : « Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t'aime. » Sachant tout, tu ne peux pas ignorer cela. Ne sois pas triste, ô Apôtre ! Réponds une fois, réponds deux fois, réponds trois fois. Que ta confession soit trois fois victorieuse dan l'amour puisque te présomption a été trois fois vaincue dans la peur. Ce que tu avais lié trois fois doit être délié trois fois. Délie par amour ce que tu avais lié par peur. Et le Seigneur confie ses brebis à Pierre une fois, deux fois, trois fois.
 
Saint Augustin, Sermon CCLXXXV
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 17:55
Le Motu proprio libéralisant la messe tridentine sera publié dans les jours à venir indique le Saint-Siège…
 
 
 
Le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a confirmé la tenue, le 27 juin, d’une réunion de présentation du Motu proprio visant à libéraliser la messe tridentine. Dans une déclaration faite le 28 juin à la presse, le père Lombardi assure ainsi que la publication de ce document devrait avoir lieu dans les jours à venir, “peut être la semaine prochaine“. “Le pape a voulu présenter personnellement le document aux autorités les plus intéressées“, a expliqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Il a ajouté que Benoît XVI avait ainsi voulu “une présentation personnelle, directe et non pas épistolaire“ du Motu Proprio aux évêques. Quinze personnes ont participé à la réunion, a précisé le père Lombardi, parmi lesquelles les cardinaux français Philippe Barbarin, primat des Gaules et Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence épiscopale française. Trois cardinaux de la curie étaient également présents : les cardinaux Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Dario Castrillon Hoyos, président de la Commission Ecclesia Dei et Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Le père Federico Lombardi a indiqué que le document devait maintenant être envoyé aux évêques.
 
 
--> Le journal allemand Die Welt a annoncé la publication du document pour le 7 juillet prochain (Nous verrons donc dans les prochains jours si la source est bien fiable). L'agence i-média annonce pour sa part que le document devrait encore subir "quelques petites retouches". Le Saint Siège n'a pas encore annoncé de date "officielle".
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 14:43

LAcadémie pontificale pour la vie sinquiète du risque deugénisme que représente le test de dépistage génétique récemment commercialisé par une firme britannique et qui permet de connaître le sexe dun bébé dès la sixième semaine de grossesse…

 
 
LAcadémie pour la vie dénonce la possibilité deffectuer une discrimination en fonction du sexe dans les délais légaux davortement et met en garde contre le désir de « lenfant parfait ». Les gens veulent contrôler le sexe de leur enfant, regrette-t-on ainsi à lAcadémie pontificale pour la vie, avant de sinquiéter du nombre grandissant des parents qui veulent avoir lenfant parfait. En soulignant le risque deugénisme, lAcadémie indique que lon soriente vers toute une série dautres tests du même genre, comme ceux pour diagnostiquer les prédispositions de lenfant au cancer. Récemment proposé par la firme britannique DNA Worldwide, le test "Pink or blue" (Rose ou bleu) détecte sur lembryon la présence du chromosome Y, dont seuls les garçons sont porteurs, à partir dune goutte de sang de la mère. Coûtant entre 278 et 350 euros, ce test est jugé fiable à 99 % par la firme qui sengage à rembourser les parents en cas derreur. LAcadémie pontificale pour la vie se félicite du fait que, par exemple, la France ait choisi dinterdire la commercialisation de ce test sur son territoire mais remarque que, commercialisé sur Internet à grand renfort de publicité, il peut être utilisé dans nimporte quel pays.
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 08:30
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 07:32

Au lendemain de Vatican II, le clergé français à bien fait comprendre que le latin, le grégorien, la dignité, la soutane, le maître-autel, les tables de communion, les confessionnaux, l'encens, les cierges, les servants de messe... tout ça, c'était fini. C'était du passé…

 
 
 
 
Dans les séminaires diocésains, en vu de préparer l'Eglise de demain, celle dont on rêvait, on n'a plus appris ni le latin, ni la liturgie, ni le chant grégorien à ceux qui se destinaient au sacerdoce. C'était devenu inutile d'apprendre ces choses-là, puisque ces "vieilleries" appartenaient désormais à un passé qui, disait-on, ne reviendrait jamais plus... A la place, on a mis des "messes anticipées du samedi soir", des "absolutions collectives", des "célébrations à thèmes", des "messes-rock"... La demande des fidèles était importante, disait-on, ce qui était assurément un signe de renouveau dans l'Eglise. Et puis, ce dont on croyait s'être débarrassé est revenu. Dans des petites communautés plus ou moins marginalisées d'abord, puis dans des groupes plus affirmés ensuite... Le Cardinal Ratzinger avait bien vu venir les choses. Qu'on relise ses livres : on y trouve expliquées les raisons de la crise liturgique et du désarroi des fidèles et l'on y trouve des solutions pour surmonter la crise. Mais le clergé français, engoncé dans ses certitudes pastorales, n'a ni lu ni écouté Ratzinger. Ou s'il l'a lu et écouté, c'était pour le critiquer : en France, on sait les choses bien mieux qu'à Rome ! Alors la crise s'est accentuée : il y a eu Saint-Nicolas-du-Chardonnet, le Barroux, l’affaire lefebvriste, l'émergence de communautés diverses s'attachant à restaurer une forme du rite romain permettant de retrouver la dignité qu'on avait chassée des liturgies paroissiales, les nouveaux mouvements attachés à la contemplation… Affolement du clergé français qui n'avait pas prévu un tel revirement de la situation. La Liturgie d'avant Vatican II, que les clercs s'étaient employés à chasser des églises par la grande porte, était en train de revenir par les fenêtres de sacristies. Et puis le Cardinal Ratzinger, qui avait beaucoup parlé et publié sur la liturgie, mais qu'on n'avait guère écouté, devient pape. De quoi ébranler quelque peu certaines mitres françaises déjà peu disposées à suivre les raisonnements de celui qu'elles traitaient en catimini de "Panzerkardinal". Benoît XVI, fidèle à lui-même, envisage donc d'aborder la question liturgique de façon plus approfondie : car pour lui, la Liturgie et la Foi sont étroitement liés ensemble. Il commence par expliquer que s'il y a des problèmes, c'est parce que le Concile Vatican II a souvent été mal compris. Puis il signe l'Exhortation Sacramentum Caritatis et promet un Motu proprio dont le but sera la résorption - dans la mesure du possible - de la crise engendrée, en partie, par la question liturgique. Aussitôt une bonne partie du clergé français monte aux créneaux : ceux qui, depuis 40 ans, sont devenus les champions de toutes les liturgies fantaisistes, refusent catégoriquement le retour à la Liturgie d'avant Vatican II, au nom de leur fidélité au Concile... qu'ils sont les premiers à n'avoir jamais suivi. Ce que tout le monde sait et peut constater.
 
Curieusement, dans les rangs de l'épiscopat français, on n'entend pas grand-chose au sujet de l'Exhortation Sacramentum Caritatis. Ce qui dérange bien davantage les pasteurs diocésains et leurs états-majors, c'est l'annonce du Motu proprio... Impensable ! Intolérable ! Hors de question... laisse-t-on entendre dans les rangs de la bien-pensance cléricale. Et il se trouve soudains des prêtres français pour expliquer au pape qu'il n'a jamais rien compris aux questions liturgiques, et qu'en France, il n'y a plus de gros problèmes sur cette question. Plus de problèmes ? Il y a cependant Reims, Niafles (attaque de l’église en 2 vidéos), Bordeaux, Nanterre... et bien d'autres endroits dont on ne parle pas pour ne pas donner l'image d'une Eglise en ébullition. Et puis il y a les églises vides, qu'on démoli parce qu'elles ne sont plus utilisées. Mais de ça, il ne faut pas parler. Dans un tel contexte, quelle peut alors être la "stratégie" de Benoît XVI ? Ne rien publier en hâte et simplement attendre : attendre patiemment que les évêques français, totalement dépassés par les événements liturgiques, incapables de régler les problèmes dans leurs diocèses, viennent frapper aux portes du Vatican pour demander au pape... de les aider à sortir de la situation dans laquelle ils se sont mis, bien sûr ! 
Pro Liturgia
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 16:08

La loi qui permet au Portugal l’avortement dans les dix semaines de gestation sera appliquée à partir du 15 juillet, suite à la publication, en fin de semaine dernière, du décret qui règlemente la nouvelle législation dans le bulletin officiel de l’Etat.

 
 
 
 
C’était le dernier pas légal pour la mise en application de la loi approuvée par le référendum, on s’en souvient, (+) (+) (+) (+) (+) (+) le 11 février dernier. C’est le ‘oui’ qui l’a emporté au référendum, mais ce résultat n’était pas contraignant parce qu’il n’avait pas atteint le quota des participants nécessaire : seulement 43,6% des personnes ayant le droit de vote se sont présentées aux urnes, dont 59,25% ont opté pour le « oui » à l’avortement, tandis que 40,75% se sont déclarés contre. Bien que la loi garantisse le droit des médecins à l’objection de conscience, au fond elle ne le reconnaît pas parce qu’elle les oblige à acheminer la femme vers les « services compétents dans le cadre des termes légaux » et, en cas de danger de mort de la mère, le médecin n’a pas le droit à l’objection de conscience et devra appliquer l’avortement.
 
Les évêques du Portugal dans la dernière assemblée plénière ont réaffirmé leur détermination de lutter pour la vie et en aide aux femmes aux difficultés, ayant recours à la conscience droite de tous ceux qui interviennent dans le processus qui peut conduire à l’avortement. Ils rappellent qu’un médecin qui pratique un avortement « devrait repenser et revoir la cohérence de sa foi ».
Isilda Pegado, président de la Fédération portugaise pour la vie, considère que cette mesure “n’est pas favorable à une société plus humaine et digne mais au contraire va contre la civilisation et contre l’humanité”. La fédération a réaffirmé aussi sa décision de continuer à travailler avec énergie dans le cadre de la conscience sociale, affirmant que la loi « ne constitue pas un bien pour les femmes mais au contraire une destruction de la société ». Elle a constaté en outre que surgissent de plus en plus d’institutions dans le pays qui s’unissent dans cette lutte pour défendre la culture de la vie et de la maternité.
 
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