« […] Malheureusement, on n’en est plus à la seule dérive de laïcité en laïcisme. On assiste tout simplement à la résurgence de la barbarie. Oh, certes une barbarie à visage plus humain que celle qui présida aux goulags et fours crématoires. Quoique…Quelle différence peut-on faire entre l’obligation pour le peuple juif de se coller une étoile jaune sur la poitrine et celle pour les chrétiens de supprimer le symbole de leur foi ? Le principe est le même, celui de la discrimination des gens au nom de la religion. L’athéisme hitlérien ou marxiste-léniniste revient par la fenêtre après avoir été chassé par la porte.Et la médiatisation outrancière des commémorations de la chute du Mur de la honte ne seront pas suffisantes pour cacher aux européens sensés le retour du despotisme nihiliste qui va à l’encontre du ius gentium. Nous entrons à grand pas dans le monde décrit par Orwell dans son 1984. Les européens sont désormais des êtres lobotomisés qui ne doivent penser et croire que ce qu’on leur permet de croire et de penser. Et ce, quelle que soit leur histoire nationale, leur culture propre, leur patrimoine respectif… En ces heures où la France célèbre saint Martin, l’un des évangélisateurs les plus actifs de l’Europe, quelques juges dits européens (dont le turc Işıl Karakaş ?!) s’arrogent le droit de rayer d’un trait de plume ce qui fait que l’Italie est ce qu’elle est. C’est au tour de la France, et ce sera bientôt de l’Espagne et tutti quanti… Pauvre Irlande qui espérait qu’on lui laisserait la possibilité de s’opposer aux lois iniques sur l’avortement ! Face à cette vague subversive du nihilisme, les pauvres interrogations du Gouvernement français sur l’identité nationale relèvent franchement de l’école maternelle… Vous avez dit identité nationale ? Bizarre, bizarre… ».
Extrait du « billet d’humeur » de la Communauté Saint Martin
« Réveillons-nous, mes frères bien-aimés, et secouant le sommeil de notre ancienne paresse, efforçons-nous d’observer et d’accomplir les préceptes du Seigneur. Écoutez-le lui-même : « Ceignez vos reins, tenez dans vos mains des lampes allumées; soyez comme des serviteurs qui attendent leur maître à son retour des noces, prêts à lui ouvrir la porte dès qu’il frappera. Bienheureux les serviteurs que le maître trouvera éveillés » (Luc, XII). Soyons toujours prêts à partir, afin que lorsque l’heure sera venue, nous ne soyons retenus par aucun embarras. Que notre lampe, alimentée par les bonnes oeuvres, brille sans cesse, afin qu’elle nous conduise de la nuit de ce siècle à l’éternelle lumière. Tenons-nous sur nos gardes, en attendant la venue subite du Seigneur, afin que, lorsqu’il frappera à la porte, notre foi se présente pour recevoir la récompense promise à ceux qui veillent. Si nous observons fidèlement ces préceptes, si nous suivons cette ligne de conduite, malgré la ruse du démon, nous ne serons pas surpris pendant notre sommeil, mais, serviteurs vigilants, nous régnerons dans le Royaume du Christ ».
Extrait du « De ecclesiae catholicae unitate » (Saint Cyprien de Carthage)
« Chers amis, (…) je voudrais vous exhorter à être missionnaires de la joie. On ne peut pas être heureux si les autres ne le sont pas : la joie doit donc être partagée. Allez dire aux autres jeunes votre joie d’avoir trouvé ce trésor qui est Jésus lui-même. Nous ne pouvons pas garder pour nous la joie de la foi : pour qu’elle puisse demeurer en nous, nous devons la transmettre. Saint Jean l’affirme : « Ce que nous avons vu et entendu nous vous l'annonçons, afin que vous aussi soyez en communion avec nous [...] Tout ceci nous vous l'écrivons pour que notre joie soit complète » (1 Jn 1, 3-4). Parfois, une image du Christianisme est donnée comme une proposition de vie qui opprimerait notre liberté et irait à l’encontre de notre désir de bonheur et de joie. Mais ceci n’est pas la vérité ! Les chrétiens sont des hommes et des femmes vraiment heureux parce qu’ils savent qu’ils ne sont jamais seuls et qu’ils sont toujours soutenus par les mains de Dieu ! Il vous appartient, surtout à vous, jeunes disciples du Christ, de montrer au monde que la foi apporte un bonheur et une joie vraie, pleine et durable. Et si, parfois, la façon de vivre des chrétiens semble fatiguée et ennuyeuse, témoignez, vous les premiers, du visage joyeux et heureux de la foi. L’Evangile est la “bonne nouvelle” que Dieu nous aime et que chacun de nous est important pour lui. Montrez au monde qu’il en est ainsi !
Soyez donc des missionnaires enthousiastes de la nouvelle évangélisation ! Allez porter à ceux qui souffrent, à ceux qui cherchent, la joie que Jésus veut donner. Portez-la dans vos familles, vos écoles et vos universités, vos lieux de travail et vos groupes d’amis, là où vous vivez. Vous verrez qu’elle est contagieuse. Et vous recevrez le centuple : pour vous-même la joie du salut, la joie de voir la Miséricorde de Dieu à l’œuvre dans les cœurs. Et, au jour de votre rencontre définitive avec le Seigneur, il pourra vous dire : « Serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton maître ! » (Mt 25, 21) ».
Extrait du Message de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI pour la JMJ 2012
Une des plus terribles tentations que le démon puisse susciter aux jeunes de notre temps, c’est celle de l’impureté, qui entraîne chaque jour des milliers d’âmes en enfer. Comme la jeunesse est amatrice du plaisir sensuel, le démon lui propose le plaisir infâme de l’impureté comme une amorce pour l’attirer à lui, la séduire et la corrompre ; et quand un jeune est une fois engagé dans cette honteuse passion, il a toutes les peines imaginables de s’en défaire...
« Pour garder la chasteté pure et la perfectionner, il existe un moyen dont l’efficacité merveilleuse est confirmée par l’expérience répétée des siècles : à savoir une dévotion solide et très ardente envers la Vierge Mère de Dieu. Celle-ci, selon la parole de Saint Ambroise, est "la Maîtresse de la virginité" et la Mère Très Puissante des âmes, de celles surtout qui se consacrent au service de Dieu »
(Sa Sainteté le Pape Pie XII - Encyclique "Sacra Virginitas", 58)
Nous lisons dans l’Evangile qu’un père amena son fils à Jésus-Christ pour le délivrer d'un démon qui le possédait. Dans l’absence du Sauveur, cet homme présente son fils aux disciples pour le délivrer, mais ils ne purent chasser ce démon opiniâtre, qui était un démon d’impureté. Lors même que Jésus-Christ vint et commandait à ce démon de sortir, il jetait ce jeune par terre, écumait, et faisait des contorsions. Le Sauveur permit ces résistances de l’esprit impur pour nous apprendre combien il est difficile de le chasser quand il s’est une fois emparé du cœur des jeunes gens. Les disciples demandèrent au Sauveur pourquoi ils n’avaient pu chasser ce malin esprit. C’est, leur répondit-il, que cette espèce de démon ne se chasse que par le jeûne et la prière. Voilàles armes qu’il faut employer pour vaincre et chasser le démon et la tentation d’impureté : c’est la prière, le jeûne, la mortification des sens. Aussitôt qu’on sent quelque attrait pour ce vice infâme, il faut penser àla Passion de Notre Sauveur,regarder au moins en esprit Jésus-Christ crucifié et se dire à soi-même :« Comment, malheureux que je suis, voilà mon Sauveur et mon Dieu qui souffre des tourments inexprimables dans son corps pour expier mes péchés, et moi je voudrais me livrer à des plaisirs honteux, et crucifier Jésus-Christ de nouveau ? ». Il faut penser à la flagellation de Jésus-Christ et faire réflexion que c’est pour expier les voluptés charnelles que Jésus-Christ a souffert cette cruelle flagellation dans son corps, et que c’est ouvrir les plaies du Sauveur et le flageller de nouveau que de se livrer à l’infâme passion de l’impureté. Pour vaincre la tentation, il faut pratiquer les mortifications corporelles, porter des instruments de pénitence. « Je châtie mon corps », disait Saint Paul. Dans la tentation il faut faire souffrir son corps et surmonter les charmes du plaisir par la violence de la douleur. C’est ainsi que Saint Benoît surmonta une furieuse tentation que le démon excitait contre lui, en se roulant dans des épines. Un saint solitaire se délivra de la même tentation en mettant ses pieds sur des charbons ardents : « Éprouve », se disait-il en lui-même, « si tu pourras souffrir les feux de l’enfer ».
Pour conserver le précieux trésor de la chasteté, il faut demander cette vertu à Dieu, car c’est un don de Dieu, qu’on ne peut avoir de soi-même. Il faut avoir une dévotion spéciale aux Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, exposer fidèlement ses tentations à son confesseur pour demander des avis salutaires. Il faut avoir aussi une grande vigilance sur tous ses sens, sur ses yeux pour ne pas se permettre des regards trop libres, sur ses oreilles pour les fermer à des paroles impures, à des chansons déshonnêtes, sur ses mains pour ne prendre aucune liberté, sur son habillement… car c’est encore là une tentation bien dangereuse pour les jeunes de notre temps !
« […] À compter d’avril 1896 et jusqu’à sa mort, Thérèse avance dans la nuit. Une nuit de la foi vécue dans la foi. Non seulement Thérèse est gagnée par un non-goût de Dieu mais elle est assaillie par d’incessants murmures qui insinuent, par-delà sa vie présente, un éternel néant : Les ténèbres empruntant la voix des pécheurs, écrit-elle, me disent en se moquant de moi : Tu rêves la lumière, une patrie embaumée des plus suaves parfums, tu rêves la possession éternelle du Créateur de toutes ces merveilles, tu crois sortir un jour des brouillards qui t'environnent, avance, avance, réjouis-toi de la mort qui te donnera non ce que tu espères, mais une nuit plus profonde encore, la nuit du néant (C G, 6 vE). Une lourde opacité envahit Thérèse au point d’assombrir sa foi et d’éclipser son espérance. Si vous saviez dans quelles ténèbres je suis plongée, confie-t-elle à soeur Thérèse de Saint-Augustin. Je ne crois pas à la vie éternelle ; il me semble qu’après cette vie mortelle, il n’y a plus rien ; tout a disparu pour moi, il ne me reste plus que l’amour. « Elle me parlait de cet état d’âme comme d’une tentation », dira la soeur. Son “épreuve de la foi”, ainsi que Thérèse l’appelle, revêt une rare violence parce qu’elle est altérée par la tentation du doute en l’existence du Ciel. Thérèse fut acculée à ratifier ce que le doute lui suggérait. Ce qu’au plus fort de l’épreuve, elle ne fit jamais. Certes, Thérèse a subi les morsures du doute. Elle n’en est pas moins demeurée dans la foi. Une foi assombrie, mais non anéantie. Finalement, une foi décuplée, affermie par sa mise à l’épreuve […] ».
Extrait d’un article de la revue "Feu et Lumière" - Octobre 2005
…comme d’habitude, pour soi-disant faire baisser le nombre de grossesses non désirées (cf : Salon Beige et E-Deo). La Commission Européenne nous avait déjà fait le même coup il y a quelques semaines. Et Pierre-Olivier Arduin de constater – statistiques à l’appui – que la distribution de contraceptifs n’avait strictement AUCUN EFFET. Bien au contraire, c’est exactement l’inverse qui se produit. Quand donc les politiques comprendront-ils que la mentalité contraceptive aboutit à la mentalité abortive ? Jeunesse de France, ne vous laissez pas faire par toute cette clique politique noyée dans sa dépravation morale et hédoniste. N’ayez pas peur d’aller à contre-courant pour défendre par exemple le mariage naturel fondé entre un homme et une femme. N’ayez pas peur de défendre la beauté d’une sexualité pratiquée dans toute sa pureté ! C’est à vous de rejeter par dessus bord toutes les vieilles idéologies de la pilule, du Pacs, de l'avortement et autres débauches contre-nature. C’est à vous de vous rebeller contre cette génération soixante-huitarde polluant la jeunesse dans toute son innocence. Il est à craindre qu’un jour viendra où les traîtres d’aujourd’hui paieront leurs mensonges. La jeunesse veut la Vérité. Elle tolère de moins en moins les minables...
Des prêtres - généralement de la génération Mai 68 - viennent nous dire que « l’Eglise n’est pas allée assez loin. »(Voir ici). Et voici qu’ils demandent l’ordination d’hommes et de femmes mariés, la possibilité de donner la communion à tout le monde, la possibilité pour les laïcs d’intervenir dans les grandes décisions de l’Eglise… etc. Et, cerise sur le gâteau (qui montre que ces clercs sont complètement à « côté de la plaque »), ils estiment que « l’Eglise catholique doit évoluer avec la société. » Comme si la société évoluait dans le bon sens et rendait les gens heureux ! Enfin quoi, ces mêmes prêtres qui ont tout « bousillé » dans les paroisses et les diocèses de France et qui, maintenant, voyant leurs églises vides mais s’obstinant à ne pas reconnaître qu’ils ont une grande part de responsabilité dans cet effondrement, osent prétendre que c’est l’Eglise qui ne serait pas allée assez loin ? Allons, mes bons Pères : arrêtez de rêver et ouvrez une bonne fois les yeux sur les ruines laissées par votre catéchèse sans contenu, vos liturgies équivoques, votre pastorale nébuleuse... Vous constaterez que ce n’est pas l’Eglise qui fait fausse route mais bien la « pastorale » dont vous avez été et êtes les promoteurs. Ouvrez grand les yeux, et vous constaterez que les jeunes générations de fidèles que vous ne voyez plus dans les églises dont vous avez la responsabilité sont maintenant auprès du Souverain Pontife pour apprendre à aimer cette Eglise dont vous ne voulez plus et à mettre en œuvre un Concile que vous avez systématiquement trahi. Et finalement, osons poser cette question qui dérange : votre « désamour » de l’Eglise n’est-il pas le signe d’un sacerdoce que vous avez toujours mal vécu parce que vous avez été ordonnés à une époque où l’on ne se préoccupait plus de pénétrer les exigences de la prêtrise ?