17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 11:50

Extrait de la toute nouvelle édition du Directoire pour le ministère et la vie des prêtres (N°61) :

 

 

 

« Dans une société sécularisée et qui tend au matérialisme, où les signes extérieurs des réalités sacrées et surnaturelles s’estompent souvent, on ressent, particulièrement aujourd’hui, la nécessité pour le prêtre – homme de Dieu, dispensateur de ses mystères – d’être reconnaissable par la communauté, également grâce à l’habit qu’il porte, signe sans équivoque de son dévouement et de son identité de détenteur d’un ministère public. Le prêtre doit être reconnu avant tout par son comportement mais aussi par sa façon de se vêtir, pour rendre immédiatement perceptible à tout fidèle et même à tout homme son identité et son appartenance à Dieu et à l’Église. L’habit ecclésiastique est le signe extérieur d’une réalité intérieure : « En effet, le prêtre n’appartient plus à lui-même, mais, par le sceau sacramentel reçu (cf. Catéchisme de l’Église catholique, 1563 ; 1582), il est “propriété” de Dieu. Ce fait “d’être à un Autre” doit devenir reconnaissable par tous, à travers un témoignage transparent. Dans la manière de penser, de parler, de juger les faits du monde, de servir et d’aimer, de se mettre en relation avec les personnes, même dans l’habit, le prêtre doit trouver la force prophétique de son appartenance sacramentelle ». Pour cette raison, le prêtre comme le diacre ordonné en vue du sacerdoce, doit :

 

a) Porter soit la soutane ou « un habit ecclésiastique digne, selon les normes indiquées par la conférence épiscopale et selon les coutumes locales légitimes ». Lorsque l’habit n’est pas la soutane, il doit être différent de la manière de se vêtir des laïcs, et conforme à la dignité et à la sacralité du ministère. La coupe et la couleur doivent en être établies par la conférence épiscopale.

b) À cause de leur incohérence avec l’esprit de cette discipline, les pratiques contraires ne contiennent pas de fondements suffisants pour devenir des coutumes légitimes et doivent être supprimées par l’autorité compétente.

 

À l’exception de certaines situations, ne pas utiliser l’habit ecclésiastique peut manifester chez le clerc un faible sens de son identité de pasteur entièrement disponible au service de l’Église. En outre, la soutane – dans sa forme, couleur et dignité – est particulièrement indiquée car elle distingue les prêtre des laïcs et fait mieux comprendre le caractère sacré de leur ministère en rappelant au prêtre lui-même qu’il est toujours et en tout moment prêtre, ordonné pour servir, pour enseigner, pour guider et pour sanctifier les âmes, principalement par la célébration des sacrements et la prédication de la Parole de Dieu. Porter un habit clérical est, en outre, une sauvegarde pour la pauvreté et la chasteté ».

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 08:59

« (...) Il y a complémentarité entre la prière personnelle (« dans sa propre chambre », seul devant les yeux de Dieu), la prière commune « para-liturgique » (« religiosité populaire ») et la prière liturgique. Oui, la liturgie est avant tout prière ; sa spécificité consiste dans le fait que son sujet primaire, ce n’est pas nous (comme dans la prière privée ou dans la religiosité populaire), mais Dieu lui-même : la liturgie est « actio divina » ; Dieu agit et nous répondons à l’action divine. (...) C’est pourquoi la liturgie (les sacrements) n’est pas un thème secondaire par rapport à la prédication du Dieu vivant, mais la concrétisation de notre relation à Dieu. Dans ce contexte, qu’on me permette une observation générale sur la question liturgique. Notre manière de célébrer la liturgie est souvent trop rationaliste. La liturgie devient enseignement, son critère est : se faire comprendre, ce qui aboutit bien souvent à la banalisation du mystère, à la prévalence de nos paroles, à la répétition de phraséologies qui semblent plus accessibles et plus agréables aux gens. Mais il s’agit d’une erreur non seulement théologique, mais aussi psychologique et pastorale. La vague d’ésotérisme, la diffusion des techniques asiatiques de relaxation et de vide mental montrent qu’il manque quelque chose dans nos liturgies. C’est justement dans notre monde d’aujourd’hui que nous avons besoin du silence, du mystère supra-individuel, de la beauté. La liturgie n’est pas l’invention du prêtre célébrant ou d’un groupe de spécialistes ; la liturgie (le « rite ») a grandi selon un processus organique au cours des siècles ; elle porte en elle le fruit de l’expérience de foi de toutes les générations précédentes. Même si les participants ne comprennent probablement pas toutes les paroles, ils perçoivent leur signification profonde, la présence du mystère qui transcende toutes les paroles. Le centre de l’action liturgique n’est pas le célébrant ; le célébrant n’est pas devant le peuple en son nom propre : il ne parle pas de lui-même et pour lui-même, mais « in persona Christi». Ce ne sont pas les capacités personnelles du célébrant qui comptent, mais uniquement sa foi, dans laquelle transparaît Jésus-Christ. « Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse » (Jn 3, 30). »

 

Cardinal Joseph RATZINGER, Conférence sur le thème de la nouvelle évangélisation

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 08:33

Conférences diffusées sur Radio Notre-Dame le 11 novembre 2010 (animées par Gérard Leclerc - France Catholique).

Conférences enregistrées dans le XVIème arrondissement de Paris le 7 novembre (N-D de Grâce à Passy)

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 18:55

stop-perversion.jpgLa voici donc passée. Le 18 mai dernier, le président de la République promulguait la loi accordant aux pédérastes l’accès au statut juridique des personnes mariées, avec pour corollaire le droit à l’adoption. Quelque dramatique que soit le pas ainsi franchi, il n’est que la conséquence d’une autre loi, celle-ci vieille de quarante ans, reconnaissant un « droit » à l’avortement. Ce jour là, notre cité prononçait son ultime non serviam et rompait les dernières amarres l’unissant encore à Dieu. Certes, 1789 avait brisé les liens surnaturels et plus que millénaires qui faisaient de notre pays la fille ainée de l’Eglise. Décapiter le roi avait eu valeur de symbole : il s’agissait de s’affranchir de Celui dont il était le lieutenant, à savoir le Christ, Roi tant des rois que des nations. La Révolution ne voulut reconnaître pour Dieu que la raison et pour seuls droits ceux de l’homme. Malgré l’immensité d’une telle révolte, restait néanmoins une certaine dépendance à l’endroit de Dieu. Quoiqu’à leur insu, les héritiers de la Révolution reconnaissaient encore peu ou prou, tout au moins dans les faits, l’existence d’une certaine loi transcendant les individus et les cités : la loi naturelle. Le jusqu’au-boutisme révolutionnaire réclamait de briser ce dernier lien. Ce que fit 1974. Autorisant le meurtre de l’innocent, la loi sur l’avortement s’opposait frontalement à l’idée même de loi naturelle, opposition assumée et clamée depuis : « Il n’y pas de loi au dessus de la loi française », disait M. Jacques Chirac.

 

La loi naturelle éradiquée, les conséquences ne peuvent que se manifester, toujours plus dramatiques. Aujourd’hui le « mariage » homosexuel, demain la PMA et la GPA, mais aussi l’eugénisme systématique et l’euthanasie, et pourquoi pas bientôt la polygamie, la pédophilie ou la zoophilie. Tant que le principe à la racine de ces déchéances ne sera pas remis en cause, ces conséquences seront à plus ou moins long terme inéluctables. Plus que jamais, il importe donc de rappeler qu’il y a une loi divine au-dessus de la loi humaine, qu’il existe des principes intangibles que seul le Christ est capable de nous faire vivre, lui qui est l’unique Sauveur du monde. Des assemblées épiscopales aux veilleurs de rue, l’heure n’est donc plus aux fausses hontes et demis discours. On sait la violence inhérente à toute idéologie, précisément parce qu’elle ne respecte pas la nature. Elle se vérifie tant chez les nazis d’hier qu’en ceux qui aujourd’hui gazent parents ou enfants. A la violence de la révolte, il est certes bon d’opposer la douceur du Sacré-Cœur. Mais on ne réagit aux ténèbres de l’aveuglement que par l’éclat jaillissant de la pure lumière. L’urgence est donc à la franche affirmation de l’intègre vérité, sans fausse honte de son entière identité.

 

Témoigner de la transcendance de la loi divine mais aussi du salut concret qui ne se trouve que dans le Christ Jésus. Témoigner par des propos aussi clairs que pacifiés, et tout autant par son mode de vie. En ces temps d’idéologie du Gender, d’égalitarisme et de perte d’identité, témoigner par exemple des richesses spécifiques de la masculinité ou de la féminité : que les hommes soient des hommes, que les femmes soient des femmes, et que tous deux se manifestent comme tels dans leur comportement comme dans leur apparence. Témoigner à temps et à contretemps ; en un mot, vivre en « fils de lumière » (Jn 12, 36). Telle est la grande attente de Notre Seigneur à notre endroit. Pour le bien de la Cité.

 

Abbé P. de LA ROCQUE, FSSPX (Bulletin l’Hermine, N°39)

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 08:20

Mgr Aillet a rappelé fort à propos que le rôle de l'Eglise était d'évangéliser et non de créer des structures. Or il suffit d'aller sur les sites internet des diocèses et des paroisses de France pour constater que depuis quelques années, c'est la création de structures qui est devenue prioritaire : on a multiplié les commissions, équipes, conseils, groupes... dont l'efficacité pour l'évangélisation n'a jusqu'ici jamais été démontrée. Certes, au sein de ces stuctures, on parle toujours de l'Eglise. Mais c'est généralement plus pour la critiquer que pour la comprendre, la servir et s'y insérer. Cette critique de l'Eglise n'est pas directe. Elle se fait à travers l'élaboration de projets pastoraux qui, de façon générale, ne se réfèrent pas aux enseignements magistériels et demeurent souvent éloignés de demandes légitimes formulées par les simples fidèles : ceux qui vivent leur foi en-dehors des "structures" mises en place. On voit aussi que la multiplication des structures - qui engendre l'épuisant syndrome de la "réunionite" - n'est souvent que le résultat de l'activisme de quelques nostalgiques du grand n'importe quoi post-conciliaire. On y rencontre surtout des fidèles d'un certain âge qui s'emploient à entretenir, sans toujours s'en rendre compte, une agitation anti-romaine. Il n'est d'ailleurs qu'à participer aux messes imaginées par les équipes liturgiques locales pour voir immédiatement qu'elles sont très peu "romaines", c'est-à-dire conformes au missel romain et aux enseignements magistériels. La catéchèse subit d'ailleurs des déviations identiques. C'est à se demander si ce ne sont pas quelques fois les structures mises en place dans les diocèses et les paroisses qui freinent le renouveau de l'Eglise...

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 23:04


« Quiconque mourra revêtu de cet habit sera préservé des flammes éternelles »
(Paroles de Notre-Dame du Mont-Carmel à Saint Simon Stock)





C'est le matin du 16 juillet 1251 que Notre-Dame du Mont-Carmel est apparue au Saint Carme anglais, Saint Simon Stock, et lui a remis le Scapulaire miraculeux du Carmel. Saint Simon Stock était, dans ce temps-là, supérieur général de l'Ordre des Carmes. Il était dans une situation affligeante, car son Ordre passait par de très sérieuses difficultés, étant méprisé, persécuté et même menacé d'extinction. Homme d'une foi vive, Saint Simon ne cessait d'implorer le secours de la Très Sainte Vierge, et il demandait aussi un signe sensible de ce qu'il serait écouté. Émue par les suppliques angoissantes de ce fils fervent, Notre-Dame lui apporta du Ciel le Saint Scapulaire et lui adressa ces paroles : « Reçois, mon cher fils, ce Scapulaire de ton Ordre comme le signe distinctif de ma confrérie et la marque du privilège que j'ai obtenu pour toi et les enfants du Carmel. Celui qui mourra revêtu de cet habit sera sauvé, il ne souffrira jamais des feux éternels. C'est un signe de salut. Une sauvegarde dans les dangers, un gage de paix et d'éternelle alliance ». À partir de cette miséricordieuse intervention de la Mère de Dieu, l'Ordre carmélitain a refleuri dans le monde entier ! Et le Scapulaire commença à parcourir sa miraculeuse trajectoire, comme signe d'alliance de Notre-Dame avec les Carmélites et avec toute l'humanité. Soixante-dix ans plus tard, Notre-Dame apparut au Pape Jean XXII et lui fit une nouvelle promesse, considérée comme un complément de la première : « Si au jour de leur passage en l'autre vie ils (les enfants du Carmel) sont amenés au Purgatoire, j'y descendrai le samedi qui suivra leur décès et je délivrerai ceux que j'y trouverai et les ramènerai à la montagne sainte et à la vie éternelle. ». Cette deuxième promesse de Notre-Dame fut à l'origine de la célèbre Bulle Sabbatine du Pape Jean XXII, publiée le 3 mars 1322, confirmée postérieurement par plusieurs Souverains Pontifes comme Alexandre V, Clément VII et Paul III. Au début, le Scapulaire était à l'usage exclusif des religieux Carmélites. Plus tard, l'Église désirant étendre les privilèges et les bénéfices spirituels de cet usage à tous les catholiques simplifia sa grandeur et autorisa que sa réception soit à la portée de tous.
 
 




• TEXTES LITURGIQUES (S) - (IN COMMEMORIATIONE BEATÆ MARIÆ VIRGINIS DE MONTE CARMELO)

 

- 1 Roi 18, 42-45 : Elie monte vers le sommet du Carmel, se courba vers la terre et mit son visage entre ses genoux

- Psaume 14, 2-5 ou Psaume 112, 1-8 ou Luc 1, 46-55 : l’Insensé ou Eloge du juste ou Magnificat

- Galates 4, 4-7 : Dieu envoya Son Fils né d’une femme afin de nous confèrer l’adoption filiale

- Jean 19, 25-27 : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « voici ta Mère »

 
 

 
*** Solennité pour l’Ordre du Carmel ainsi que pour le Chili (C'est la Mère et la Reine du Chili)
 Mémoire obligatoire pour l'Espagne et l'Argentine ; Mémoire facultative pour l'Eglise universelle

 
 
Partager cet article
Repost0
15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 12:00

Intervention de l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard,

à l’occasion du sommet annuel entre les Représentants Religieux

et les Institutions européennes, le 12 juillet 2012. 

 

 

 

PJ-PH-POL-CATH-Mgr Leonard-08« Pratiquement aucun pays de l'Union n'a un taux de fertilité permettant le simple remplacement des générations. Ce vieillissement comporte de graves menaces: perte de créativité, moindre dynamisme économique, disproportion de la population d'origine immigrée par rapport à la population autochtone, difficulté de financement des retraites et des soins de santé. Face à cette situation, plusieurs réactions sont possibles. La plus fréquente est de constituer des fonds spéciaux en vue d'assurer le payement des pensions et le remboursement des soins de santé. Mais cela revient à soigner les symptômes au lieu d'affronter le mal à sa racine. Une autre réaction consiste à favoriser l'immigration ciblée des populations étrangères aptes à combler les lacunes de notre démographie. Mais c'est une option qui risque d'accentuer les tensions liées à une forte immigration. 

 

Notre option préférentielle serait d'encourager vigoureusement le redressement des démographies en Europe. Cela permettrait une solution plus durable du problème. Mais cette approche, qui fait confiance à l'avenir, implique des mesures courageuses. Il faut adopter des politiques fiscales favorables à la famille, encourager résolument par les allocations familiales la naissance du troisième, voire du quatrième enfant, prévoir des structures d'assistance à l'enfance, aider les familles à concilier vie professionnelle et vie familiale, valoriser la contribution sociale et économique que représente le travail éducatif des mères, etc. Plusieurs pays ont pris des mesures afin de ne pas discriminer les formes de partenariats autres que la famille traditionnelle. De même, plusieurs pays ont mis au point des législations simplifiant les procédures de divorce. Mais l'avenir de notre démographie exige que nous soyons surtout soucieux de soutenir la famille au sens premier du terme (père, mère, enfants), sans nous laisser conditionner par l'idéologie du « genre » (gender). 

 

Conjointement, il nous faut renforcer l'impact positif de l'institution du mariage. La stabilité des familles représente, en effet, une plus-value pour nos sociétés, dès lors qu'elle permet de limiter les retombées souvent néfastes du divorce facile sur la situation économique des conjoints et sur le développement des enfants. La bonne santé des familles représente un gain pour tous, jeunes, adultes et personnes âgées. En éclairant et interpellant les consciences en ce sens, l'Église catholique est convaincue, tout en respectant la liberté de chacun, d'apporter une contribution positive à la problématique de la solidarité intergénérationnelle »

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 11:32

Oui à la protection de la femme africaine des violences et des discriminations en tout genre; non à la légalisation de l’avortement C’est ce qu’affirment les évêques du Cameroun dans une déclaration à propos de l’approbation de la part du parlement camerounais de la loi qui autorise le Président, Paul Biya, à ratifier le “Protocole de Maputo”. Le “Protocole de la Charte des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits de la femme” a été adopté par la seconde Session ordinaire de l’Union Africaine à Maputo (Mozambique) le 11 juillet 2003. L’Eglise catholique a exprimé son opposition au paragraphe c de l’article 14 du Protocole, qui établit de protéger les droits reproductifs des felles en autorisant l’avortement médical des cas de viol, d’inceste, et quand la poursuite de la grossesse met en cause la santé physique et mentale de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus

 

 

 

Dans le commentaire de l’approbation de la loi de ratification du Protocole de Maputo, les évêques camerounais reconnaissent que « cette loi est destinée à protéger la femme africaine des différentes formes de violence physique et des discriminations », ajoutant que « l’Eglise approuve cette volonté de protéger la femme des injustices sociales et de toute forme d’abus ». Mais « l’article 14 du Protocole de Maputo a un réel effet sur la vie naissante, en donnant des droits reproductifs abusifs à la femme. En d’autres termes, cet article est une porte ouverte à la législation sur l’avortement en Afrique, et nous le condamnons ». Les évêques observent que « cette loi est contraire à la loi camerounaise qui s’oppose à l’avortement et à sa légalisation » et ils soulignent que « depuis son approbation à Maputo le 11 juillet 2003, ce Protocole à suscité de fortes réactions de la part de l’Eglise catholique », en rappelant le discours du Pape Benoît XVI le 8 janvier au Corps Diplomatique près le Saint Siège : « Comment ne pas s’inquiéter des attentats continus portés à la vie, de la conception à la mort naturelle ? De tels attentats n’épargnent pas non plus les régions où la culture du respect de la vie est traditionnelle, comme en Afrique, où on tente de banaliser à outrance l’avortement à travers le Protocole de Maputo, ainsi qu’à travers le Plan d’Action adopté par les Ministres de la Santé de l’Union Africaine, et qui sera dans peu de temps soumis au Summit des chefs d’Etat et de Gouvernement ». Au cours de sa récente visite au Cameroun, le Saint Père a envoyé un appel aux médecins à “protéger la vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle » (Discours du Saint Père Benoît XVI au Centre Card. Paul Emile Léger – CNRH de Yaoundé, 19 mars 2009).

 

La défense de la vie humaine, affirme la déclaration, fait partie en outre de la culture africaine : « les croyants de notre pays de même que les africains authentiques considèrent la vie sacrée et condamnent tout ce qui la menace. Pour eux, l’avortement est un crime ». « Pour tous ces motifs, au nom du Seigneur, nous en appelons à la conscience de chacun pour défendre la vie et éradiquer l’avortement, les moyens de contraception artificiels et tous les abus qui menacent la dignité de la personne humaine » concluent les évêques.

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 11:17

• TEXTES LITURGIQUES (S. BONAVENTURÆ, EPISCOPI ET ECCLESIÆ DOCTORIS)

 

- Ephésiens 3, 14-19 : Vous connaîtrez l’Amour du Christ qui surpasse toute connaissance

- Psaume 119, 9 : Comment, jeune, garder pur son chemin ?

- Jean 14, 6-14 : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »

 

*** Fête dans l'Ordre Franciscain ; Mémoire obligatoire ailleurs
Partager cet article
Repost0
14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 08:04

• TEXTES LITURGIQUES (S. CAMILLI DE LELLIS, PRESBYTERI)

 

- Tobie 12, 6-13 : Il a fallu que la tentation t'épprouva

- Psaume 103, 1 : Mon âme béni le Seigneur

- Luc 10, 25-37 : Parabole du bon Samaritain

 

*** Mémoire facultative le 18 juillet pour les Etats-Unis ; Mémoire facultative le 14 juillet pour l'Eglise Universelle

Mémoires facultatives de Saint Camille de Lellis OU de Saint Henri dans le calendrier propre au Chili

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 21:05

 

 

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 18:15

En France, les évêques se réclament sans arrêt de Vatican II et vont jusqu'à demander aux fidèles "traditionalistes" d'accepter la liturgie restaurée à la suite de la Constitution Sacrosanctum Concilium (forme dite "ordinaire"). Or, il suffit de voir les photos de messes mises sur les sites internet des diocèses et des paroisses pour constater que très rares sont les évêques qui célèbrent eux-mêmes cette "forme ordinaire". Leurs connaissances au sujet de la liturgie sont généralement si faibles, que dans le meilleur des cas ils ne savent célébrer la liturgie que de façon très approximative quand ce n'est pas de manière ouvertement blasphématoire, c'est-à-dire sans respect pour le Corps et le Sang du Seigneur.

 

 

 

Il est devenu manifeste qu'ils ne respectent plus rien, ni la liturgie, ni le missel, ni les orientations données par le Saint-Père et se plaisent à remplacer la pratique reçue de l'Eglise par des mises en scène favorisant l'autocélébration des communautés devant lesquelles ils cherchent à se donner en spectacle. C'est une constatation que chacun peut facilement faire: il n'y a, chez la majorité des évêques de France, aucune volonté de respecter la liturgie, aucun désir de corriger ce qui devrait l'être, aucune envie de mettre en oeuvre le missel romain "conciliaire", aucune intention de suivre la direction indiquée par le Souverain Pontife, aucune attention portée à la dignité... Dans les paroisses, on ne donne plus aux fidèles que des formes déviées de la liturgie qui, au lieu de célébrer la foi et de développer une authentique vie ecclésiale, créent des confusions, donnent naissance à des chapelles, entravent une authentique vie ecclésiale, multiplient et officialisent des pratiques erronées, blessent les fidèles jusqu'à parfois les convaincre que pour continuer à aimer et à respecter l'Eglise, mieux vaut ne plus aller à messe. En ayant depuis longtemps choisi de ne rien faire pour corriger ce qui doit l'être et en négligeant de donner le bon exemple lorsqu'ils sont à l'autel, nos évêques participent activement à la chute de la pratique dominicale et à la crise des vocations sacerdotales. Car, comme l'a souligné le Cardinal Ratzinger, "la crise de l'Eglise que nous vivons aujourd'hui repose largement sur la désintégration de la liturgie." Or la liturgie se désintègre parce que, tout simplement, de très nombreux pasteurs diocésains veulent qu'elle se désintègre : ne comprenant plus ce qu'elle est et ce qu'elle représente, ils restent sourds aux appels du Successeur de Pierre.

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 11:44


La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi. 
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu m’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été
sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été : le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue,
Je ne suis pas loin,
juste de l’autre côté du chemin...
tu vois, tout est bien.

Partager cet article
Repost0