« L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints »
Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a souligné que le dialogue interreligieux ne peut exclure l’objectif de convertir les fidèles d’autres religions…
Une parole se retrouve sans cesse dans de nombreux écrits, y compris dans des écrits ecclésiastiques : “défi”, pour indiquer en substance les provocations du monde vis-à-vis de l’Eglise. Le terme indique une invitation à se battre en duel ou à concourir dans des épreuves sportives ou dans d’autres épreuves toujours faites à armes égales. Par extension, inviter quelqu’un à dire ou à faire quelque chose que l’on pense être faux ou impossible. Vous semble-t-il que le monde défie l’Eglise à armes égales ? C’est un exemple de l’optimisme idéologique qui a caractérisé et qui continue à marquer, le regard de nombreux chrétiens vis-à-vis du rapport entre le monde et l’Eglise. Jésus n’a-t-il pas dit : « Dans le monde vous aurez à souffrir ? » (Jean 16, 33). Saint Paul n’a-t-il pas invité à être « joyeux dans l’espérance, forts dans la tribulation » (Romains 12, 12) ?
Dans les décennies qui ont suivi le Concile Vatican II, la parole « défi » a remplacé celle de « tribulation », c’est-à-dire d’épines douloureuses métaphoriques ou matérielles. De manière subtile, certains s’efforcent de parvenir à entamer le concept chrétien de martyre. Voyons pourquoi. Le martyre est avant tout le témoignage porté à la Vérité du premier commandement : « Je Suis le Seigneur Dieu », et la résistance à cette « tentation constante de la foi » qui « consiste à diviniser ce qui n’es pas Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, N°2113). Aujourd’hui, comme dans le passé, la tentation de l’idolâtrie se présente sous des formes antiques et nouvelles : du satanisme, au pouvoir, au plaisir, à l’Etat… Une forme inusitée est celle de l’absolutisation des valeurs comme la paix, la solidarité, qui se rapportent tout à fait au premier commandement : « Je Suis le Seigneur … ». Autrement, elles se transforment en idoles absolutistes, dans la « Bête » de l’Apocalypse (cf. Apocalypse, 13-14). « De nombreux martyrs sont morts pour ne pas adorer ‘la Bête’, en refusant même de simuler le culte demandé. L’idolâtrie repousse l’unique Seigneurie de Dieu, et pour cela, elle est incompatible avec la communion divine » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, ibid.) Une deuxième réflexion aide à comprendre que le concept de martyre est univoque : comme Jésus devant Pilate, le chrétien sait qu’il est devant le monde, qu’il est appelé avant tout à rendre témoignage à la Vérité (cf. Catéchisme de l’Eglise catholique N°2471), qu’il ne doit pas rougir du Christ. Nous savons que, aujourd’hui, de nombreux chrétiens, et notamment plusieurs associations, dirigés souvent par des ecclésiastiques, défilent dans les rues au nom des valeurs, organisent des manifestations pour soutenir de nombreuses réalités, mais ne nomment jamais Jésus-Christ ou la foi ou la prière, comme étant l’unique instrument efficace pour vaincre le monde, considéré comme la réalité qui adore la Bête et s’oppose à Dieu. C’est un autre effet de l’idéologie relativiste qui tend à confondre le martyre avec le héros, et à les mettre en commun dans « des martyrologes oecuméniques ». Cela nous permet de comprendre la définition que la Catéchisme donne du Martyre : « Le témoignage suprême rendu à la vérité de la foi ; le martyr est un témoin qui va jusqu’à la mort. Il rend témoignage au Christ, mort et ressuscité, auquel il est uni par la charité qui consiste à l’Aimer au-dessus de toute chose » (n° 2473). L’amour pour lequel le chrétien meurt, est avant tout l’amour envers Dieu - ce que l’on cherche à découvrir dans les causes des saints -. De cet amour dépend l’amour du prochain, que l’on aime comme soi-même, sinon on pourrait le prendre pour un élan de générosité qui découle en dernier ressort de l’affirmation de son propre « moi ». Cela permet de comprendre que le martyr chrétien « rend témoignage à la Vérité de la foi et de la doctrine chrétienne. Il affronte la mort comme un acte de force. ‘Laissez-moi devenir la pâture des bêtes fauves’ déclare Saint Ignace d’Antioche. - C’est seulement ainsi qu’il me sera accordé d’arriver à Dieu » (ibid.). Et ainsi, c’est la Vérité qui rend libres, et non pas les « valeurs » conçues de manière abstraite et idéologique. Contrairement à ce que pensent certains, l’Eglise Catholique, après le Concile Vatican II, n’a apporté aucun « renouveau » du concept ecclésial de martyre, qui amènerait éventuellement à penser que l’on peut être des martyrs chrétiens en mourant pour la paix, ou pour la libération de la patrie, ou pour la charité séparée de la foi. La raison unique du martyre chrétien reste « la haine envers la foi en Jésus-Christ ». Le persécuteur y concourt en infligeant le martyre matériel, c’est-à-dire la torture et la mort ; le persécuté le subit en pardonnant, comme Jésus. La « paix » pour laquelle et dans laquelle les premiers chrétiens mouraient, était la « communio » de l’Eglise à laquelle ils appartenaient et qu’ils ne voulaient pas renier, car elle est le Corps dont le Christ est la Tête. Il en a été ainsi pour les 498 martyrs d’Espagne béatifiés par le Pape Benoît XVI. Le chrétien sait « qu’il est nécessaire de traverser de nombreuses tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14, 22). Et donc, ce ne sont pas des « défis », mais des tribulations. Nous reviendrons prochainement sur cette question.
Le pape Benoît XVI a lancé un appel à redécouvrir dans la loi naturelle le fondement de la coexistence démocratique pour éviter que les humeurs de la majorité ou des plus forts deviennent le critère du bien ou du mal... Encore un discours extrêmement important !
RÉPONSES AUX QUESTIONS
DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE DES ÉTATS-UNIS
CONCERNANT L’ALIMENTATION
ET L’HYDRATATION ARTIFICIELLES
Pour bien comprendre dans la Vérité (et non dans les manipulations journalistiques de ces deux derniers mois !) ce que le Vatican a voulu dire en libéralisant la messe tridentine et en réaffirmant que subsiste dans la seule Eglise catholique l’Unique Eglise du Christ, je vous invite à lire cette interview du secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi…
Moi, N..., je crois et je professe d'une foi ferme tous et chacun des articles contenus dans le symbole de la foi dont se sert l'Église romaine, c'est-à dire :
Symbole de Nicée-Constantinople
J'accepte et j'embrasse très fermement les traditions apostoliques et celles de l'Église, et toutes les autres observances et constitutions de cette même Église. De même j'accepte l'Écriture sainte, suivant le sens qu'a tenu et que tient notre sainte mère l'Église, à qui il appartient de juger du véritable sens et de l'interprétation des saintes Écritures. Je n'accepterai et je n'interpréterai jamais l'Écriture que selon le consentement unanime des Pères.
Je professe aussi qu'il y a, véritablement et à proprement parler, sept sacrements de la Loi nouvelle, institués par notre Seigneur Jésus-Christ et nécessaires au salut du genre humain, bien que tous ne le soient pas pour chacun : le baptême, la confirmation, l'Eucharistie, la pénitence, l'extrême-onction, l'ordre et le mariage. Ils confèrent la grâce et, parmi eux, le baptême, la confirmation et l'ordre ne peuvent être réitérés sans sacrilège. Je reçois et j'accepte aussi les rites reçus et approuvés de l'Église catholique dans l'administration solennelle des dits sacrements.
J'embrasse et je reçois tous et chacun des articles qui ont été définis et déclarés au saint concile de Trente sur le péché originel et la justification.
Je professe également qu'à la messe est offert à Dieu un sacrifice véritable, proprement dit, propitiatoire pour les vivants et les morts, et que, dans le très saint sacrement de l'Eucharistie, se trouvent vraiment, réellement et substantiellement le corps et le sang, conjointement avec l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'un changement s'accomplit, de toute la substance du pain en son corps et de toute la substance du vin en son sang, changement que l'Église catholique appelle transsubstantiation. J'affirme aussi que, sous une seule des espèces, c'est le Christ tout entier et complet et le véritable sacrement qu'on reçoit.
Je tiens sans défaillance qu'il y a un purgatoire et que les âmes qui y sont retenues sont aidées par les intercessions des fidèles. Et également que les saints qui règnent conjointement avec le Christ doivent être vénérés et invoqués ; qu'ils offrent pour nous des prières à Dieu et que leurs reliques doivent être vénérées.
Je déclare fermement qu'on peut avoir et garder les images du Christ et de la mère de Dieu toujours vierge, ainsi que celles des autres saints, et qu'il faut leur rendre l'honneur et la vénération qui leur sont dus. J'affirme aussi que le pouvoir des indulgences a été laissé par le Christ dans l'Église et que leur usage est très salutaire au peuple chrétien.
Je reconnais la sainte, catholique et apostolique Église romaine comme la mère et la maîtresse de toutes les Églises. Je promets et je jure vraie obéissance au Pontife romain, successeur du bienheureux Pierre, chef des Apôtres. et vicaire de Jésus-Christ.
Je reçois et je professe sans en douter tout ce qui, par les saints canons et par les conciles œcuméniques, principalement par le saint Concile de Trente, a été transmis, défini et déclaré. En même temps, je condamne, je rejette et j'anathématise également tout ce qui leur est contraire et toute espèce d'hérésie condamnée, rejetée et anathématisée par l'Église.
Cette vraie foi catholique, hors de laquelle personne ne peut être sauvé, que je professe présentement de plein gré et que je tiens sincèrement, moi, N... je promets, je prends l'engagement, et je jure de la garder et de la confesser, Dieu aidant, entière et inviolée, très fidèlement jusqu'à mon dernier soupir, et de prendre soin, autant que je le pourrai, qu'elle soit tenue, enseignée et prêchée par ceux qui dépendent de moi ou par ceux sur qui ma charge me demandera de veiller. Qu'ainsi Dieu me soit en aide et ces saints Évangiles.
Bulle "Iniunctum nobis" - Sa Sainteté le pape Pie IV, le 13 novembre 1564
Pour trouver l’original en latin, voir les numéros 1862 à 1870 du Denzinger