Longtemps muselée et réprimée, la sexualité, tel un torrent qu’aucun barrage ne peut contenir, déferle et envahit notre société. Des images suggestives envahissent nos écrans de TV, de cinéma ou les affiches publicitaires. De nouveaux comportements sexuels (relations extraconjugales, homosexualité...) sont suggérés, voire même encouragés. Au point que de nos jours, il est difficile de s’y retrouver, de distinguer ce qui est bien de ce qui ne l’est pas.
« Malheur ! Ils déclarent bien le mal et mal le bien. » Isaïe 5.20
Cette confusion est d’ailleurs annoncée dans la Bible. « Car le temps viendra, où les hommes ne voudront plus écouter le véritable enseignement, mais ils suivront leurs propres désirs et rassembleront auprès d’eux une foule de maîtres qui leur diront ce qu’ils désirent entendre. Ils n’écouteront plus la vérité, ils s’en détourneront pour porter toute leur attention sur les légendes... » (2 Timothée 4.3-4)
L’homme, emporté par toutes sortes de courants relativistes et hédonistes a, plus que jamais, besoin de points de repère auxquels se référer. La sexualité vécue selon les valeurs de la Bible n’est-elle pas source d’épanouissement et de bonheur ? Dieu a créé l’homme, avec tous ses caractères physiques et psychologiques. Il a aussi créé ses pulsions sexuelles qui sont inhérentes à sa personne. Une fois la création achevée, et en particulier celle de l’homme et de la femme, l’Eternel en fit le bilan : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait. Voilà, c’était très bon. » (Genèse 1.31). Dieu a donc créé la sexualité avec toute sa complexité, dans son plan d’amour pour l’homme. Encore faut-il que l’homme respecte les règles et les lois que le créateur lui a laissées pour son plus grand bonheur, et qui restent éternelles. Dans son plan divin parfait, Dieu a réservé la sexualité au cadre du mariage. La sexualité, voulue et créée par Dieu, contribue à l’unité totale des conjoints, à l’attachement intime, profond et réciproque : « Que chacun respecte le mariage et que les époux restent fidèles l’un à l’autre, car Dieu jugera les débauchés et les adultères. » (Hébreux 13.4)
Le grand drame actuel, c'est que toute une génération d’hommes et de femmes ne sait plus ce qu’est l’amour. Les chansons à succès, le cinéma et la télévision, leur rabâchent sans cesse qu’aimer c’est être amoureux, qu'aimer, c'est de répondre à nos pulsions et désirs... etc. Que de déceptions et de souffrances en résultent ! La satisfaction des pulsions par le plaisir, la recherche égoïste de l’épanouissement de soi comme but dans la vie, ne méritent bien entendu pas la désignation du mot "Amour". Le mot Amour figure très souvent dans la Bible : au moins trois mots grecs sont nécessaires pour exprimer ce qui en français ne se dit que d’un mot : amour.
1. Philéo, c’est l’amour amical, l’affection, la camaraderie
2. Eros, c’est l’amour romantique, le lien amoureux qui unit l’homme et la femme
3. Agapè, c’est l’amour totalement désintéressé du "soi exlusif", c'est l'amour prêt à donner sans compter. C’est cet Amour qui a poussé Jésus à mourir pour nous sur la croix.
Si l’amour philéo et l’amour éros peuvent varier, l’amour agapè résiste à toutes les tempêtes de la vie. Il est la base de la fidélité ; l’amour qui cherche toujours le meilleur pour l’autre. Mais n'oublions pas que cet amour n’est pas naturel chez l’homme, il doit découler d’une relation intime avec notre Seigneur Jésus-Christ.
« La volonté de Dieu, c’est que vous viviez dans la sainteté, que vous vous absteniez de la débauche, que chacun de vous sache avoir sa propre femme et vivre avec elle dans la sainteté et le respect, sans se laisser emporter par le désir comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. » (1 Thessaloniciens 4.3-5)