6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 19:34

Dans une déclaration commune, les responsables chrétiens, juif et musulmans de la région lyonnaise attirent l’attention sur l’institution du mariage comme repère fondateur de l’humanité…

 

 

 

 

 

La question se pose aujourd’hui de savoir si la loi peut autoriser le mariage de deux personnes du même sexe. Il ne s’agit pas là d’un simple débat de société, mais d’un choix majeur, sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Ce n’est pas un cadeau à faire aux générations futures.

Il y a déjà assez de souffrances occasionnées par la fragilité des liens familiaux, sans parler des maladies qui touchent nos proches et des deuils. Cette fragilisation est pour beaucoup dans la difficulté que rencontrent les adultes pour aider les jeunes à construire leur vie. Comment ceux-ci seront-ils capables d’acquérir une formation solide, d’affronter leur avenir avec confiance, d’honorer les obligations d’une profession et de construire dans l’équilibre leur propre famille, si l’on relativise l’institution du mariage ? Il est capital de ne pas brouiller ce repère fondateur de l’humanité.

Une institution aussi essentielle ne peut pas être soumise aux fluctuations des courants de pensée. Elle se situe bien au delà des différences religieuses ou des clivages idéologiques. À l’heure où tant d’enseignants constatent la difficulté croissante des jeunes issus de familles éclatées à suivre correctement leur scolarité, peut-on vraiment songer à un tel bouleversement dont les conséquences pourraient être dévastatrices ? L’expérience montre ce qu’il nous en coûte aujourd’hui d’avoir laissé saccager la nature. N’allons pas maintenant déstructurer l’humanité, qui est le cœur de toute la création !

Il y a mensonge à prétendre qu’il est indifférent pour un enfant de grandir ou non avec un père et une mère. Les récits fondateurs de l’humanité sont bâtis sur la différence et la complémentarité de l’homme et de la femme. Les croyants en voient l’attestation dans les récits de la création que leur transmet la Parole de Dieu : « Au commencement, Dieu créa l’homme et la femme  ». Ils sont appelés à s’unir dans le mariage pour donner la vie et la faire grandir. Tel est le socle originel sur lequel sont fondées nos vies personnelles, nos familles et nos sociétés. N’oublions pas qu’il est fragile !

 

 

 

Lyon, le 6 février 2007

 

Cardinal Philippe BARBARIN, Archevêque de Lyon

Monsieur Azzedine GACI, Président du Conseil régional du culte musulman Rhône-Alpes

Père Athanase ISKOS, Prêtre de l’Église orthodoxe grecque

Monsieur Kamel KABTANE, Recteur de la mosquée de Lyon

Révérend Chris MARTIN, Ministre de l’Église anglicane

Pasteur Jean-Frédéric PATRZYNSKI, de l’Église luthérienne

Monsieur Richard WERTENSCHLAG, Grand Rabbin de Lyon et de la région Rhône-Alpes

Pasteur John WILSON, de l’Église évangélique baptiste

Monseigneur Norvan ZAKARIAN, Évêque de l’Église arménienne apostolique

 

Source - Via le Salon Beige

 

 

 

Liens : « Non à l’homoparentalité », signez la pétition ! + Oui à la Famille, Non à l’homofolie + Collectif « Maires pour l’enfance » + Pétition pour défendre le mariage (1) + Pétition pour défendre le mariage (2)

Partager cet article
Repost0
5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 15:39

Benoît XVI a appelé à la défense et au respect de la vie, de sa conception à son terme naturel, lors de l’Angélus du 4 février, 'Journée pour la vie' en Italie. Devant des milliers de fidèles assemblés sous le soleil place Saint-Pierre, le pape a aussi rappelé l’importance de "la famille fondée sur le mariage", souhaitant qu’elle soit valorisée dans "son irremplaçable unicité"...

 

 

 

On célèbre aujourd’hui en Italie la Journée pour la vie, promue par la Conférence épiscopale sur le thème : « Aimer et désirer la vie ». Je salue cordialement les personnes qui se sont rassemblées place Saint-Pierre pour témoigner de leur engagement à soutenir la vie, de sa conception jusqu’à son terme naturel. Je me joins aux évêques italiens pour renouveler l’appel lancé à plusieurs reprises également par mes vénérés prédécesseurs à tous les hommes et femmes de bonne volonté, afin qu’ils se montrent accueillants au grand don mystérieux de la vie. La vie, qui est oeuvre de Dieu, ne doit être refusée à personne, pas même au plus petit et plus vulnérable enfant à naître, encore moins lorsqu’il présente de graves handicaps. Dans le même temps, me faisant l’écho des pasteurs de l’Eglise en Italie, j’invite à ne pas tomber dans le piège de penser pouvoir disposer de la vie jusqu’à « en légitimer l’interruption par l’euthanasie, quitte à la maquiller par un voile de pitié humaine ». Dans le diocèse de Rome s’ouvre aujourd’hui la « Semaine de la vie et de la famille », une occasion importante pour prier et réfléchir sur la famille, qui est le « berceau » de la vie et de toute vocation. Nous savons bien que la famille fondée sur le mariage constitue le milieu naturel pour la naissance et l’éducation des enfants et par conséquent pour assurer l’avenir de l’humanité entière. Nous savons également cependant que celle-ci est marquée par une profonde crise et doit aujourd’hui faire face à de multiples défis. Il convient par conséquent de la défendre, de l’aider, de la protéger et de la valoriser dans son caractère unique et irremplaçable. Si cette tâche revient en premier lieu aux époux, l’Eglise ainsi que toute institution publique a également comme devoir prioritaire de soutenir la famille à travers des initiatives pastorales et politiques, qui tiennent compte des besoins réels des conjoints, des personnes âgées et des nouvelles générations. Un climat familial serein, éclairé par la foi et une sainte crainte de Dieu, favorisent par ailleurs l’éclosion et la floraison de vocations au service de l’Evangile. Je me réfère en particulier, outre à ceux qui sont appelés à suivre le Christ sur la voie du sacerdoce, à tous les religieux, les religieuses, les personnes consacrées, que nous avons rappelées vendredi dernier, lors de la « Journée mondiale de la vie consacrée ».


Chers frères et soeurs, prions afin qu’à travers un effort constant en faveur de la vie et de l’institution de la famille, nos communautés soient des lieux de communion et d’espérance où se renouvelle, même au coeur de nombreuses difficultés, le grand « oui » à l’amour authentique et à la réalité de l’homme et de la famille selon le projet originel de Dieu. Demandons au Seigneur, par l’intercession de la très Sainte Vierge Marie, que grandisse le respect pour le caractère sacré de la vie, que l’on prenne toujours davantage conscience des véritables exigences familiales, et qu’augmente le nombre de ceux qui contribuent à réaliser dans le monde la civilisation de l’amour.

Partager cet article
Repost0
4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 23:00

« La défense de la vie dans toutes ses étapes est l’une des valeurs essentielles de l’existence humaine et de tout ce qui protège sa dignité » affirme Mgr Alejandro Goic Karmelic, évêque de Rancagua et Président de la Conférence épiscopale du Chili, dans un communiqué émis après la décision du gouvernement de distribuer gratuitement la “pilule du lendemain”…

 

 

 

 

 

 

Michelle Bachelet, Présidente du Chili, a effectivement signé le 30 janvier le Décret Suprême qui autorise à distribuer gratuitement dans les centres sanitaires publics, la pilule du lendemain, qui pourra être donnée à des mineurs, à partir de 14 ans, sans le consentement des parents. Le décret a été signé malgré les controverses qu’il a suscité, l’opposition de la Conférence épiscopale chilienne et de nombreux groupes en faveur de la vie. Avec cette norme, d’après ce qui est affirmé, on veut mettre fin au problème des nombreuses grossesses d’adolescentes. Toutefois, le député Carlos Olivares a affirmé que la distribution de la pilule du lendemain chez les mineurs n’est pas la solution, et « au lieu de diminuer les grossesses des adolescentes et le Sida, elle l’augmentera ».

 

Dans son communiqué le Président de la Conférence épiscopale affirme que, malgré les protestations manifestées par l’Eglise catholique par rapport aux Normes Nationales sur la Régulation de la Fertilité comme celles des nombreux experts et institutions, le gouvernement « a manifesté son intention d’appliquer un document qui rassemble, de manière unilatérale, une vision partielle de l’homme et de la société » et par conséquent a adopté des politiques publiques « sans écouter une part importante du Chili ».

 

Comme l’affirme à cette occasion le Président de la Conférence épiscopale chilienne, afin que les mesures proposées dans ces normes soient efficaces « on requiert qu’elles soient établies sur la base de la nature et de la dignité propre de l’être humain, et qu’elles soient le fruit d’un large dialogue où sont accueillis les différents secteurs de la société, y compris ceux qui réfléchissent sur la personne et sur son sens transcendant ».

 

L’Eglise est préoccupée elle aussi par la réalité sociale de la grossesse des adolescentes, mais la norme établie « n’est pas la solution que le pays mérite, parce qu’il met en danger des vies humaines déjà conçues et complètement sans défense ». C’est pourquoi les évêques ne peuvent pas faire autrement qu’élever la voix pour défendre les vies en danger. « Pourrions-nous agir autrement à partir du moment où nous prétendons être cohérents avec l’Evangile ? » se demande Mgr Goic. Le communiqué se termine par une invitation adressée à chacun à accomplir « un discernement mature et serein face à cette situation qui constitue un pas en arrière dans la défense de la vie, et à renouveler tous les efforts possibles pour fortifier le dialogue familial, l'éducation à l’amour, l’engagement et le témoignage en faveur de la vie et de la dignité des personnes ».

 

Fides

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2007 3 24 /01 /janvier /2007 23:00

Dans un long article publié le 23 janvier par le quotidien italien Corriere della Sera, le président de l’Académie pontificale pour la vie a réagi aux propos sur l’euthanasie tenus par le cardinal Carlo Maria Martini dans les colonnes du quotidien Il Sole 24 Ore. Il met en garde contre ce qu'il appelle l'euthanasie par omission…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"L’euthanasie par omission" est aussi une euthanasie

 

Mgr Elio Sgreccia, président de l’Académie pontificale pour la vie, a mis en garde contre « l’euthanasie par omission », critiquant la loi française citée en exemple par l’archevêque émérite de Milan le cardinal Carlo Maria Martini dans les colonnes du quotidien Il Sole 24 Ore, le 21 janvier. Si l’euthanasie était uniquement « le résultat d’un geste qui cause positivement la mort, cela signifierait que tout ce qui vise à causer la mort par soustraction d’une intervention ne serait pas de l’euthanasie. Comme par exemple, la privation de nourriture ou une réanimation intentionnellement omise », a expliqué Mgr Sgreccia. Ainsi, « le refus intentionnel des thérapies valides ne constituerait pas un problème moral », a souligné Mgr Sgreccia.

Se lançant ainsi dans une controverse avec le cardinal Martini, il a espéré que les propos tenus par ce dernier dans la presse le 21 janvier ne « correspondaient pas à la pensée du cardinal ». Etant donné que cela « ne correspond certainement pas aux textes du magistère et de la doctrine catholique ».

 

 

 

 

 

 

 

 

La notion d'"espérance raisonnable d'une issue positive"

 

Revenant sur la question de « l’acharnement thérapeutique » et de la « proportionnalité-disproportionnalité » des soins, Mgr Sgreccia a expliqué que « les deux notions étaient liées », parce que par acharnement thérapeutique on entend « l’usage de thérapies ou de procédures médicales de caractère disproportionné ». « Ces thérapie ne présentent pas l’espérance raisonnable d’une issue positive et, de ce fait, non seulement on peut, mais on doit y renoncer ». En revanche, il n’en va pas de même, selon lui, pour « l’insistance thérapeutique, quand il existe une espérance raisonnable ». Pour lui, ce jugement « requiert une évaluation qui doit être faite par le médecin ». Dans ce contexte, il faut certainement « écouter l’avis du patient et tenir compte de sa volonté ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Le médecin jugerait si le "refus des thérapies" par le patient est justifié

 

« Quand on parle du « refus des thérapies » par le patient, le médecin, tout en ayant le devoir de l’écouter, ne peut être un simple exécuteur de son vouloir », a-t-il cependant précisé. « S’il reconnaît la consistance des motifs du refus, il devra respecter la volonté du patient », mais si au contraire, « le refus lui apparaît comme non justifié, il est tenu de proposer sa position en conscience et si cela convient, de proposer le recours à l’autorité compétente et éventuellement de renvoyer le patient qui lui a été confié ».

Ainsi, pour Mgr Sgreccia, « l’automatisme instauré par la loi française » de 2005, citée en exemple par le cardinal Martini, selon laquelle « le refus des soins de la part du patient doit être écouté et suivi par le médecin (après avoir expliqué au patient les effets du refus) peut donc être considéré comme une euthanasie par omission, tant de la part du patient que de la part du médecin ».

Pour le président de l’Académie pontificale pour la vie, l’urgence actuelle réside dans « l’assistance thérapeutique, palliative et humaine » et dans la « formation éthique et déontologique du personnel » médical.

 

 


 

 

Lors d'une conférence de presse aujourd'hui au Vatican, le président de l'Académie pontificale pour la vie, Mgr Elio Sgreccia, a averti qu'avec la sélection génétique, l'avortement, la chute de la natalité et l'euthanasie (+++) « on marche vers l'auto-génocide de l'espèce humaine »…

 

 

 

 

 

Le prélat s'exprimait à l'occasion de sa conférence à propos du « magistère de Jean-Paul II sur la vie humaine » donnée cet après-midi à l'Université Saint-Paul. Il existe aujourd'hui « une mentalité qui consiste à faire confiance au pouvoir biotechnologique » et qui prétend « changer le statut de l'espèce humaine ».
C'est un « délire à propos de l'auto-construction des hommes à l'image et à la ressemblance d'autres hommes qui détiennent le pouvoir ». Un délire auquel la société dans son ensemble est désormais perméable puisqu'elle « justifie aujourd'hui le fait qu'on devrait sélectionner les enfants pour qu'ils soient tous parfaits, sans défauts, et éliminer ceux qui ne satisfont pas à ces conditions ». Un « délire de puissance » né d'une « perception fausse de l'origine de l'homme », puisque « nul être humain ne peut affirmer qu'il est né par sa propre volonté, ni qu'il s'est construit lui-même » : « C'est le grand mensonge sur lequel on prétend établir cette toute-puissance biotechnologique qui veut changer la structure même de la nature humaine et la libérer ainsi de toute culture antérieure ».

Il faut "démasquer" tous les mécanismes de la sélection génétique qui « ne conduisent pas vers ce qu'imaginent les scientifiques mais à la destruction de l'espèce humaine », a-t-il poursuivi.

 

 

A propos de l'euthanasie, Mgr Sgreccia a déclaré que l'homme, en raison d'une « profonde sécularisation », ne dispose plus d'une « énergie spirituelle suffisante pour affronter la douleur », et qu'il a perdu « le sens de la transcendance ».

Comme le cardinal Ruini il y a deux jours, Mgr Sgreccia a rappelé que si l'homme a le droit et la liberté de refuser l'acharnement thérapeutique, il a rappelé que celui-ci ne comprend jamais l'alimentation, l'hydratation ou l'hygiène.

 

 

A propos de l'Espagne, il a précisé que les nouvelles lois de reproduction humaine assistée, de biomédecine, de légalisation du "mariage" homosexuel et du divorce express font traverser à ce pays un « moment de tribulation et de frayeur » et qu'il avance « sur un chemin de sécularisation dommageable pour la société ».

« La faiblesse de la communauté chrétienne et la force de la société laïcisée peut faire prévaloir le désastre », a-t-il conclu, plaidant pour que « l'Europe inverse la marche ». « Jusqu'à présent on a accepté la culture de mort et ce chemin conduit à l'autodestruction ».

 

Source : Blog de Jeanne Smits

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2007 3 24 /01 /janvier /2007 23:00
Le président de la Conférence des Evêques d'Italie, le cardinal Camillo Ruini, est intervenu lors des travaux d'ouverture de la Session Plénière de l'épiscopat italien, lundi 22 janvier, sur la famille, le mariage homosexuel et l'euthanasie.
 
 
 
 
 
Dans la lignée des journées de l'Eglise italienne à Verona, en octobre dernier, où le Pape s'était lui-même rendu pour un important discours, le Cardinal Ruini, a renvoyé lundi 22 janvier au sujet de l'homosexualité, au document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 24 novembre 2002, (num 4) ; comme aux paroles du Pape Benoit XVI le 11 janvier dernier aux Administrateurs de la Ville de Rome et de la Province du Lazio, en ces termes : « une politique de la famille et pour la famille est elle aussi nécessaire, qui mobilise également, sur un double versant, les responsabilités qui sont les vôtres. Il s'agit en effet de renforcer les initiatives qui peuvent rendre moins difficile et pesant pour les jeunes couples de fonder une famille, puis d'engendrer et d'élever des enfants, en favorisant l'emploi des jeunes, en limitant autant que possible le coût du logement, en augmentant le nombre d'écoles maternelles et de crèches. Il semble en revanche dangereux et contre-productif de soutenir les projets qui visent à attribuer à d'autres formes d'unions impropres des reconnaissances juridiques, en finissant inévitablement par affaiblir et par déstabiliser la famille légitime fondée sur le mariage ».
 
Quant à la question de l'euthanasie, le Cardinal a déclaré lundi 22 janvier : « Il est légitime de refuser l'acharnement thérapeutique, c'est-à-dire le recours à des procédures médicales extraordinaires qui se révèlent trop onéreuses ou dangereuses pour le patient et disproportionnées quant au résultat attendus. Renoncer à l'acharnement thérapeutique ne peut arriver cependant au point de légitimer des formes plus ou moins masquées de l'euthanasie et en particulier l'abandon thérapeutique qui prive le patient du nécessaire soutient vital ».
 
Enfin, au sujet du refus de l'Eglise de faire des funérailles religieuses à M.Welby, en décembre dernier, le Cardinal a ajouté que cette décision « vient du fait que le défunt, jusqu'à la fin, a persévéré lucidement et consciemment dans la volonté de mettre un terme à sa propre vie : dans ces conditions, une décision différente aurait été, de fait, pour l'Eglise, impossible et contradictoire, parce qu'elle aurait légitimé un comportement contraire à la loi de Dieu ».
 
Partager cet article
Repost0
23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 14:35

Une nouvelle loi "contre la discrimination" envers les homosexuels entre en vigueur au Royaume-Uni en avril prochain, et inquiète les églises…

 

 

Le cardinal Cormac Murphy-O'Connor, l'archevêque de Westminster, chef de l'Eglise catholique pour l'Angleterre et le Pays de Galles, est parti en guerre mardi contre le projet du gouvernement de forcer les agences d'adoptions à accepter les demandes de couples homosexuels.

Il a écrit une lettre à Tony Blair et son cabinet, les avertissant que son Eglise serait forcée de fermer les agences d'adoption catholiques si la loi les obligeait à agir contre leurs enseignements religieux.

Le cardinal a indiqué que l'Eglise catholique aura « des difficultés importantes » à appliquer la législation qui condamne les discriminations contre les homosexuels dans la fourniture de biens et de services.

Cette législation, qui doit entrer en vigueur en avril, est en contradiction avec les enseignements de l'Eglise catholique sur le mariage et la vie familiale, a souligné le cardinal.

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 14:10

La Grande marche américaine pour la Vie s’est déroulée ce week-end à Washington, réunissant des centaines de milliers de personnes… Bien évidemment, les médias français omettent une fois de plus l’information... 

 

 

« Nous sortons dans la rue pour faire mémoire de toutes les vies qui ont été perdues et pour rappeler aux gens que nous devons nous en souvenir », a expliqué Tom Gill de South Bend.

 

Le Cardinal Rigali, président du Comité des évêques américains pour les activités pro-life, a déclaré : « Le taux et le nombre d’avortements aux Etats-Unis continue de décliner, notamment chez les adolescents ».

 

Il ajoute : « De plus en plus de citoyens commencent à s’interroger sur l’avortement et reconnaissent, ce qui est le point de départ d’une conversion plus profonde, qu’il y a quelque chose de radicalement malsain à encourager l’avortement par nos lois ».

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 23:56

Rendons grâce à Dieu pour cette nouvelle manifestation qui a été un succès grâce à la mobilisation d’une jeunesse enflammée ! Une jeunesse qui, d’année en année, est toujours de plus en plus nombreuse ! Merci à tous !
 

On le savait depuis bien longtemps, les médias préfèrent nous montrer en boucle les marches homosexuelles qui pourrissent l’humanité plutôt que celles d'une jeunesse de Dieu défendant la vie de sa conception jusqu’à son terme naturel. Voilà donc ci-dessous quelques vidéos (merci à Vox Galliae, E-Deo et Civitas) que TF1, France 2 et toute la clique médiatique refusent de vous montrer…

 

 

 

 

 

 

 

1. Un témoignage poignant d’un prêtre venu spécialement de Pologne !
 

 

 

 
 
 
2. La jeunesse toute entière contre l'avortement
 
 
 
 
 
 
 
3. Marche avec le groupe France Jeunesse Civitas
 
 
 
 
 
 
 
4. Marche pour la vie
 
 
 
 
 
 
 
6. Philippe de Villiers contre l'avortement
 
Partager cet article
Repost0
20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 21:15

On peut se féliciter des nombreuses réactions catholiques face au prochain référendum visant à dépénaliser l’avortement au Portugal. Après l’excellente homélie de l’évêque de Fatima, les nombreux rappels des évêques et cardinaux, ce sont maintenant les associations catholiques qui prennent les choses en main. Voici l’exemple du dernier tract représentant notre Madone pleurant sur toutes les victimes de l'impureté...

 

« La Vierge pleure pour les milliers d'innocents qui peuvent perdre la vie avant même leur premier gémissement » 

BPLV

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 23:00

Le Vatican appelle le clergé portugais à éclairer la conscience des fidèles sur le drame de l’avortement…

 

 

 

 

Déclaration de Mgr Moreiras

 

Lors d'une réunion avec des prêtres de son diocèse, Mgr Antonio Moreiras, l'évêque de Braganca (Nord du Portugal) a montré qu'il y avait une contradiction à être contre la peine de mort et pour l'avortement. Revenant ensuite sur la pendaison de Saddam Hussein il a déclaré : « tout le monde a été horrifié de l'exécution de Saddam. Or l'avortement est une variante de la peine de mort... »

Pour Mgr Moreiras est « une contradiction la position des gens qui se disent champions des droits de l'Homme et défendent l'avortement » en allant à l'encontre du « premier droit de l'homme qui est le droit à la vie ».

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Déclaration du Cardinal Policarpo (photo ci-contre)

 

Le cardinal-patriarche de Lisbonne, Mgr José Policarpo, a déclaré dans un texte intitulé "Référendum : oui ou non" publié à l'occasion du référendum sur la dépénalisation de l'avortement qui aura lieu le 11 février prochain : « Une loi qui permet la destruction d'une vie humaine constitue une atteinte à la civilisation et un signe préoccupant de déviation de l'ensemble des valeurs éthiques qui sont à la base des sociétés humanistes ».

Mgr Policarpo estime par ailleurs « choquants dans l'état actuel des connaissances sur la vie intra-utérine » les doutes exprimés par certains sur le début de la vie humaine dans le sein maternel, estimant que « les spécificités de chaque être humain sont définies dès l'embryon » et que dès le premier moment de formation du corps « l'âme est présente ».

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 18:39
Partager cet article
Repost0
14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 23:00

« Dans la peine de mort, quand elle est appliquée de droit, on punit quelqu'un qui s'est rendu coupable de crimes très graves prouvés, et qui représente aussi un danger pour la paix sociale ; c'est donc un coupable qui est puni. Tandis que, dans le cas de l'avortement, la peine de mort frappe quelqu'un d'absolument innocent. Et ce sont deux choses totalement différentes, que l'on ne peut pas comparer. Il est vrai que l'enfant non né est considéré par beaucoup comme un agresseur injuste, qui réduit mon espace vital, s'impose dans ma vie et que je dois abattre comme un agresseur qu'il est. [...] l'enfant n'est plus considéré comme une créature de Dieu, à l'image de Dieu, avec son propre droit à la vie, mais, en tout cas tant qu'il n'est pas né, il apparaît soudain comme un ennemi ou comme une chose encombrante dont je peux disposer moi-même. Je crois qu'il s'agit simplement de faire comprendre à la conscience qu'un enfant une fois conçu est un être humain, un individu. »

 

In "Le sel de la terre", Peter Seewald, page 199 - Source

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 23:00

Quelques centaines de personnes ont participé samedi à une messe et une procession "pour la vie" à Fatima, haut lieu du catholicisme portugais, à 130 km au nord de Lisbonne à cause du prochain référendum visant à dépénaliser l’avortement...

 

 

La messe a été concélébrée par douze évêques et une vingtaine de prêtres dans le cadre de deux journées de pèlerinage placées sous le thème "accueillir la vie comme un don de Dieu", à quatre semaines d'un référendum sur la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Dans l'homélie qu'il a prononcée au cours de la messe, l'évêque de Fatima, Mgr Antonio Marto (photo), a estimé que l'avortement est une « plaie sociale » conséquence « d'une vision matérialiste qui réduit le concept de la vie humaine à un produit biologique ». « N'ayez pas peur et n'ayez pas honte d'être les champions de la sympathie, de l'estime et de l'amour pour toute forme de vie humaine », a-t-il lancé aux fidèles relativement peu nombreux en les appelant à un « sursaut et à une mobilisation des consciences ». L'évêque a affirmé comprendre le « drame vécu par beaucoup de femmes qui décident d'avorter » mais a affirmé « qu'un drame ne se règle pas par cet autre drame que constitue la destruction d'une vie humaine qui commence ». Face à la basilique, douze affiches de grande dimension ont été apposées qui appellent au « respect de la création ». « L'avortement provoqué est un meurtre délibéré et direct d'un être humain dans la phase initiale de son existence qui dure de la conception à la mort », indique l'une d'elles sous la photographie d'un fœtus.

 

 

 

 

Liens : Prière de l’Ange de l’Eucharistie à Fatima + Procession à Notre-Dame de Fatima + Homélie de Mgr Marto

Partager cet article
Repost0