26 février 2008
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Frère Gabriel de L'Addolorata (1838-1862) - (c'est-à-dire Notre-Dame des Sept-Douleurs) - est le nom de religion que reçut François Possenti lorsqu'il fut entré chez les Passionnistes…
Saint Gabriel de l'Addolorata est né le 1er mars 1838 à Assise dans une famille de 13 enfants. Dès son enfance, le jeune Saint professait une dévotion ardente envers la Sainte Vierge, dévotion qui lui avait été inspirée par les soins attentifs de sa mère qui est morte lorsqu'il avait 4 ans. Pendant le temps de sa scolarité, cette dévotion s'intensifia sous l'influence de ses maîtres religieux, les Frères des Écoles Chrétiennes et les Pères Jésuites. Aussi la divine Mère avait-Elle pour lui des attentions toutes particulières. Et on ne s'étonnera pas qu'Elle soit intervenue Elle-même dans l'appel du jeune homme à la vie religieuse. En 1856, François Possenti se trouvait au milieu d’une procession à la Vierge Marie et, dès qu'il eut porté les yeux sur l'image de la Vierge, il se sentit profondément ému. Il avait aperçu la Sainte Vierge le regarder avec une maternelle tendresse. Il L'avait entendue lui dire: « François, le monde n'est plus pour toi; il te faut entrer en religion. » Il entra donc à 18 ans chez les Passionnistes. Par amour pour la Sainte Vierge, il voulut s'appeler Frère Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs. Il y vécut saintement, puis y mourut en prédestiné le 27 février 1862 à Isola del Gran Sasso, âgé de 24 ans, après six ans seulement de vie religieuse.
La tendresse que Saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une véhémence qu'on ne saurait exprimer. Son cœur était comme un brasier brûlant d'amour pour sa tendre Mère. Et si vive que fût sa dévotion mariale pendant qu'il vivait encore dans le monde, elle n'était, pourtant, que l'ombre, pour ainsi dire, de celle qu'il manifesta une fois devenu religieux. Dès son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du Ciel dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions. Il en était venu à ne plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le quittait pas même pendant le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient la Mère de Dieu pour objet. La Sainte Vierge était le sujet le plus ordinaire de ses conversations. En esprit de pénitence et comme moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le détourner du souvenir constant de la Divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait strictement la modestie des yeux. Après cinq ans de cette pratique, il en était arrivé à ne plus avoir de distractions pendant ses prières. Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur de Marie. L'une de ses plus chères dévotions était sa coutume d'offrir chaque jour à la bonne Mère un bouquet de petites mortifications, qu'il multipliait de façon étonnante. Il était également plein d'ardeur pour faire partager à tous sa dévotion envers Marie. Il voulait s'engager par vœu particulier à étendre le règne de Marie. À la grande joie de son cœur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce vœu apostolique. Son agonie ne fut qu'une douce extase. Quelques instants avant de rendre le dernier soupir, il demanda l'image de Notre-Dame des Sept-Douleurs. L'ayant reçue, il la couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son cœur, où il la pressa fortement de ses deux mains jointes. Soudain, un céleste sourire épanouit son visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.
La tendresse que Saint Gabriel avait pour la Sainte Vierge atteignait à une véhémence qu'on ne saurait exprimer. Son cœur était comme un brasier brûlant d'amour pour sa tendre Mère. Et si vive que fût sa dévotion mariale pendant qu'il vivait encore dans le monde, elle n'était, pourtant, que l'ombre, pour ainsi dire, de celle qu'il manifesta une fois devenu religieux. Dès son noviciat, il s'appliqua constamment à une union intime avec sa Mère du Ciel dans ses pensées, ses affections, ses paroles, ses actions. Il en était venu à ne plus perdre le souvenir de Marie, souvenir qui ne le quittait pas même pendant le sommeil, car ses rêves les plus fréquents avaient la Mère de Dieu pour objet. La Sainte Vierge était le sujet le plus ordinaire de ses conversations. En esprit de pénitence et comme moyen d'écarter de lui tout ce qui aurait pu le détourner du souvenir constant de la Divine Vierge, Frère Gabriel pratiquait strictement la modestie des yeux. Après cinq ans de cette pratique, il en était arrivé à ne plus avoir de distractions pendant ses prières. Le jeune Saint s'était imposé un grand nombre de pratiques pieuses en l'honneur de Marie. L'une de ses plus chères dévotions était sa coutume d'offrir chaque jour à la bonne Mère un bouquet de petites mortifications, qu'il multipliait de façon étonnante. Il était également plein d'ardeur pour faire partager à tous sa dévotion envers Marie. Il voulait s'engager par vœu particulier à étendre le règne de Marie. À la grande joie de son cœur, ses Supérieurs lui permirent de faire ce vœu apostolique. Son agonie ne fut qu'une douce extase. Quelques instants avant de rendre le dernier soupir, il demanda l'image de Notre-Dame des Sept-Douleurs. L'ayant reçue, il la couvrit d'abord de baisers, puis la plaça sur son cœur, où il la pressa fortement de ses deux mains jointes. Soudain, un céleste sourire épanouit son visage, et c'est dans cette attitude qu'il rendit son âme.
Le pape Benoît XV le canonisa en 1920. Son sanctuaire à Isola del Gran Sasso est visité chaque année par deux millions de pèlerins. Pie XI étendit sa fête en 1932 à toute l'Église universelle.