18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 12:49
En 1856, les Etats-Unis avaient décrété que les Noirs n'étaient pas des "personnes", et l'esclavage put se développer. En 1936, Hitler avait décrété que les Juifs n'étaient pas des "personnes", et l'Holocauste put se développer. En 1975, Simone Veil a décrété qu'un embryon n'était pas une "personne" et commença alors le génocide le plus grave de l’humanité !
 
 
 
 
 
 
 
 
1) LE PECHE D'AVORTEMENT
 
L’avortement est un péché mortel grave contre le Cinquième Commandement : « Tu ne tueras pas » (Exode 20,13). « Dieu seul est le Maître de la vie, de son commencement à son terme : personne, en aucune circonstance, ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent » (Donum vitae, Introduction, n. 5). La personne tuée par avortement a exactement le même droit à la vie que l’avorteur, ou celui qui coopère à l’avortement, ou le politicien qui légifère sur le « droit » de tuer. Parler du droit que l’on a sur son propre corps pour justifier l’avortement relève de la sophistique. Il n’y a pas un seul corps, mais deux, pas une seule personne, mais deux, et avec un droit égal à la vie. C’est pourquoi l’Église appelle l’avortement un « crime abominable » (Gaudium et Spes, n. 51). Comme c’est un péché mortel il entraîne avec lui, à moins qu’il y ait repentance, la terrible sanction de mort éternelle. L’avortement tue le corps de la victime et l’âme du meurtrier, mais non l’âme de la victime. Cette âme vivra éternellement dans l’amour de Dieu avec ce degré de félicité que lui accordent l’amour et la miséricorde de Dieu. Le crime d’avortement est presque toujours un péché en chaîne. Un groupe de personnes partagent la culpabilité : l’avorteur, les assistants, le personnel de bureau, la direction de l’hôpital, les propagandistes et les politiciens responsables – et tous ceux qui demeurent passifs alors qu’ils devraient parler, agir ou prier.
 
 
 
 
 
 
2) LA SANCTION DE L'AVORTEMENT
 
La sanction ecclésiastique imposée par l’Église aux avorteurs est l’excommunication : « Qui procure un avortement, si l'effet s'en suit, encourt l'excommunication latae sententiae » (Can. 1398). Cela signifie que l’excommunication est automatique. Dans le cas d’excommunications latae sententiae, sont également passibles de peines ceux sans qui le crime n’aurait pas été commis (cf. Can. 1329). Ainsi les avorteurs, ceux qui participent à l’avortement et les conseillers de l’avortement sont également excommuniés. L’Église a autorité pour imposer la peine d’excommunication à ceux qui coopèrent de façon plus lointaine à l’avortement, par exemple les législateurs qui introduisent, promeuvent ou votent des lois en faveur de l’avortement. Les voix se font de plus en plus nombreuses pour demander l’excommunication des politiciens qui promeuvent l’avortement et ont par conséquent sur les mains le sang d’enfants innocents. Ces politiciens catholiques sont un scandale et une honte.
 
 
 
 
 
 
3) LES CONSEQUENCES DE L'AVORTEMENT
 
--> Voir ICI + ICI + ICI + Etc.
 
 
 
 
 
4) L’EGLISE NE CONDAMNE PAS LES PERSONNES MAIS LES ACTES
 
La mission de l’Eglise, c’est de prêcher la Vérité dans la charité pour sauver les âmes. Elle invite donc toutes les mamans (ainsi que les responsables implicites et explicites de l’acte criminel) a demander avec insistance la Miséricorde du Seigneur. Seule la Miséricorde Infinie de Notre Seigneur Dieu peut mettre fin aux forces du mal.
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commentaires

N
Bonjour,<br /> Si un séminariste enceinte une fille et la fait avorter, même s'il y a confession bien après peut-il encore accéder aux ordres??
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A
Pourquoi cette question ?
F
<br /> <br /> Si une femme a avorté volontairement elle est donc excommuniée. Que doit - t elle faire pour enveler l'excommunication?<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Elle doit aller se confesser (avec grande contrition) au pied de son évêque.<br /> <br /> <br /> <br />