5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 20:20

« Est intrinsèquement mauvaise toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation » (Catéchisme de l'Eglise Catholique, 2370)

 
 
 
 
1) Le péché de la contraception
 
La contraception, tout comme l’avortement, est également un péché grave et mortel dont la ‘’sanction’’ est la mort spirituelle. En cela, l’enseignement de l’Église est constant. Pie XI proclamait dans son encyclique Casti connubii du 31 décembre 1930 : « Notre bouche … promulgue de nouveau : que tout usage du mariage, quel qu'il soit, dans l'exercice duquel l'acte est privé, par l'artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et que ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d'une faute grave ». De nombreuses déclarations papales et épiscopales soulignent la gravité du péché de contraception : 1. La contraception est un vice contre nature et un péché qui crie vers le Ciel (Évêques belges, 2 juin 1909). 2. « L’égoïsme qui conduit au suicide de la race avec ou sans le prétexte d’améliorer l’espèce est une chose détestable aux yeux de Dieu. C’est un crime pour lequel la nation aura finalement à souffrir » (Cardinal Gibbons, au nom de la hiérarchie américaine, 20 septembre 1919). 3. La contraception « qu’elle se pratique à l’intérieur ou à l’extérieur du mariage, est un vice anti-naturel, un péché contre la nature que le Créateur nous a donnée, et par conséquent gravement détestable à ses yeux » (Cardinal Bourne de Westminster, 9 octobre 1930). 4. « Les méthodes contraceptives ont été, sont et seront toujours un péché… il a été donné à notre génération de glorifier ce vice en l’appelant vertu » (Évêques de l’Inde, 1957). En somme, l’Église n’a jamais dévié de l’enseignement qui déclare la contraception une grave violation du Cinquième Commandement de Dieu.
 
 
2) La sanction pour la contraception
 
Pour ce qui concerne la contraception, bien qu’il n’y ait pas de peine ecclésiastique précise, il reste toujours la peine suprême de la perte de la grâce de Dieu.
 
 
3) Les conséquences de la contraception
 
Le principal effet de la contraception est la grossière déformation de l’acte conjugal, l’acte voulu par Dieu pour peupler la terre et le Ciel. La contraception transforme cet acte d’amour en un acte de "non-amour" et fait de la donation de soi un abus mutuel. Bien que certaines formes de contraception ne tuent pas, elles empêchent la vie et démontrent ainsi le désir de placer sa satisfaction personnelle avant la vie. L’avortement est un crime particulier. La contraception est d’ordinaire une habitude qui durcit le cœur à mesure que le temps passe. Quoique la conscience ne souffre pas le trauma qui accompagne l’avortement, la pratique contraceptive a tendance à endormir la conscience avec toutes les conséquences mortelles de l’état de péché, y compris la perte de la foi. L’Encyclique Humanae vitae, dans le paragraphe intitulé « Graves conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité », énumère les effets notables de la contraception : « voie large et facile… à l'infidélité conjugale et à l'abaissement général de la moralité » ; perte du respect de la femme considérée par l’homme « comme un simple instrument de jouissance et non plus comme sa compagne respectée et aimée » ; une « arme dangereuse que l'on viendrait à mettre ainsi aux mains d'autorités publiques peu soucieuses des exigences morales » (cf. Humanae vitae, n. 17). 
 
 
 
--> Une société contraceptive, où la sexualité est séparée de l’amour et de la vie, conduit à une société tolérante envers l’activité homosexuelle. Nous en faisons actuellement les frais… En condamnant le péché de la contraception, l’Eglise a été une fois de plus prophétique sur les nouvelles sortes de « terrorismes à visage humain » que nous subissons dans nos sociétés occidentales.
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