4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 06:42

L’évêque de Punta Arenas a critiqué durement l’invitation des autorités locales à utiliser le préservatif pour éviter le Sida…

 
 
 
 
« Le sexe pour le sexe n’est pas humain, il fait de nous des animaux ; tandis que la sexualité intégrée à la capacité d’aimer fait de nous des êtres humains. Je crois que tel est l’appel correct », a souligné Mgr Bernardo Bastres, évêque de Punta Arenas, préoccupé par l’invitation des autorités à utiliser le préservatif pour prévenir la propagation du Sida dans la région de Magellan, au Chili méridional. Cette recommandation a été renouvelée après que le secrétariat ministériel régional du secteur a confirmé cinq nouveaux cas de VIH-Sida ces six derniers mois : trois femmes et deux hommes.
L’évêque soutient que le cœur de la discussion doit se concentrer sur le fait que la maladie augmente, et qu’il s’agit d’un problème d’éducation : « il s’agit d’un problème de la société, pas seulement d’un problème médical, derrière lequel se cache un problème d’éducation à l’école, dans la famille, et également dans les moyens de communication ».
 
Mgr Bastres a rappelé que lors de la dernière Journée Mondiale des Communications Sociales, le pape a invité à réfléchir sur la signification des médias pour les enfants : « quand lors des nouvelles nationales télévisées, l’on présente l’infidélité comme une chose normale, que peuvent apprendre nos jeunes ? Et après nous nous plaignons de situations du même genre. Je considère que la maladie se transmet parce qu’il manque un rappel à la valeur principale, le couple unique, la fidélité ». Le religieux a déclaré que la solution à ce problème n’est pas le préservatif et que l’augmentation des cas de Vih démontre, encore une fois, que la campagne faite sur le préservatif ne fonctionne pas. Mgr Bastres a souligné le caractère dramatique de cette augmentation de la maladie, et il a indiqué le besoin urgent d’une bonne éducation. “Le problème ne se résout pas en distribuant des préservatifs, le problème est dans le cœur”.
 
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