Nombreuses sont les railleries diaboliques face à ce Dogme. Rappelons-le donc une fois pour toute : la Virginité de Marie est restée totalement intacte AVANT, PENDANT, et APRES l'enfantement (virginitas "ante partum", "in partu" et "post partum"). C'est un véritable blasphème contre la Très Sainte Vierge Marie de penser ou de croire le contraire. Jésus-Christ est né "ex utero clauso" (sans ouvrir le sein de Sa Mère). La Tradition et les Pères de l'Eglise nous affirment aussi qu'Il est né dans le temps "en dehors des lois de la nature" (Saint Jean Chrysostome). Après l'enfantement exclusivement divin (nullement à la manière des hommes car Jésus-Incarné est une Personne éternellement DIVINE, la 2ème de la Très Sainte et Adorable Trinité), la chair de la Bienheureuse Vierge Marie "demeure intacte" (Saint Bernard de Clairvaux). L'Higoumène Saint Dimitri de Rostov affirmera même que cette naissance "dépassa la loi naturelle". Avec douceur et fermeté, n’ayez donc pas peur de réaffirmer autour de vous - et même à certains prêtres racontant parfois n'importe quoi sur une doctrine pourtant capitale - cette Vérité Fondamentale de la Sainte Foi Catholique. Ci-dessous, une retranscription de l'Audience Générale du 28 août 1996 de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II ainsi que quelques rappels doctrinaux :

Liens : La Virginité Perpétuelle de Marie (Catéchisme de l'Eglise Catholique N°496-501) + La Virginité Perpétuelle de Marie, par l'Abbé Guy Pagès + La Virginité Perpétuelle de Marie, par Mgr Rudolf Michael Schmitz (ICRSP)
PRINCIPAUX ET BREFS RAPPELS DOCTRINAUX
SUR LA VIRGINITE PERPETUELLE
1. « Si quelqu'un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, Mère de Dieu la sainte, toujours vierge et immaculée Marie, puisque c'est en un sens propre et véritable Dieu Verbe lui-même, engendré de Dieu le Père avant tous les siècles, qu'elle a, dans les derniers temps, conçu du Saint-Esprit sans semence et enfanté sans corruption, sa virginité demeurant inaltérable aussi après l'enfantement, qu'il soit condamné ». (CF : DenziNger N°503 - Profession de Foi du Synode de Latran, le 31 octobre 649).
2. « De même en effet que la Vierge a gardé avant la conception la pudeur de la virginité, de même après la naissance elle n'a connu aucune atteinte à son intégrité ; car elle a conçu vierge, elle a enfanté vierge, et après la naissance elle a conservé la pudeur de l'incorruption sans qu'elle lui soit enlevée ». (CF : DenziNger N°571 - Profession de Foi du 16ème Concile de Tolède, le 2 mai 693).
3. « Lorsque nous scrutons, en recherchant avec une considération, les marques insurpassables des mérites grâce auxquels la reine des cieux, la glorieuse Marie Mère de Dieu portée dans les hauteurs du ciel, resplendit parmi les astres comme l'étoile du matin..., nous jugeons qu'il est digne, ou plutôt qu'il est un devoir, d'inviter tous les fidèles du Christ pour le pardon et la rémission de leurs péchés, à rendre grâces et louanges au Dieu tout-puissant pour l'admirable conception de la Vierge immaculée. Sa providence considérant de toute éternité l'humilité de cette Vierge, voulant réconcilier avec son Créateur la nature humaine assujettie à la mort par la chute du premier homme, en a fait la demeure de son Fils unique en la préparant par le Saint-Esprit ; d'elle il a pu prendre la chair de notre condition mortelle pour racheter son peuple, cependant qu'elle demeurait vierge après son enfantement ». (CF : DenziNger N°1400 - Constitution "Cum praeexcelsa" de Sa Sainteté le pape Sixte IV - 27 février 1477).
4. « Mais si la conception du Sauveur est au-dessus de toutes les lois de la nature, sa naissance ne l’est pas moins ; elle est divine. Et ce qui est absolument prodigieux, ce qui dépasse toute pensée et toute parole, c’est qu’il est né de sa Mère qui est demeurée toujours Vierge. De même que plus tard Il sortit de son tombeau, sans briser le sceau qui Le tenait fermé, de même qu’il entra, les portes fermées, dans la maison où étaient ses disciples, de mêmE Encore - pour prendre nos comparaisons dans les phénomènes ordinaires - que les rayons du soleil traversent le verre sans le briser ni l’endommager, ainsi, mais d’une manière beaucoup plus merveilleuse, Jésus-Christ naquit de sa Mère qui conserva le privilège de la Virginité. nous avonS Donc bien raison d’honorer Marie à la fois comme Mère et comme Vierge ». (CF : CATECHISME DU SAINT CONCILE DE TRENTE)