9 août 2008
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Le Bienheureux Franz Jägerstätter est né le 20 mai 1907 à Sankt Radegund, près de Salzbourg (Oberösterreich), et guillotiné le 9 août 1943 à Berlin. Il était un objecteur de conscience autrichien face au régime national-socialiste. Il vient d'être béatifié (le vendredi 26 octobre 2007) en présence de 27 évêques et plus de 5000 fidèles... Nous sommes invités à suivre son exemple pour ne pas coopérer aux idéologies du Mal parmi les hommes et femmes politique.
« Peut-on être en même temps soldat du Christ et soldat pour le national-socialisme,
peut-on combattre pour la victoire du Christ et de son Église et en même temps
pour la victoire du national-socialisme ? […] Si Dieu ne m'avait pas accordé sa grâce
et la force de mourir, si nécessaire, pour défendre ma foi, je ferais peut-être simplement
ce que fait la majorité des gens. Dieu peut en effet accorder sa grâce à chacun comme Il le désire.
Si d’autres avaient reçu les nombreuses grâces que j'ai reçu, ils auraient peut-être
fait des choses bien meilleures que moi » (Franz Jägerstätter)
Franz Jägerstätter était un jeune paysan autrichien, catholique, épousé à Franziska Schwaninger. En 1938, après que les troupes d'Hitler ont pénétré en Autriche, il est le seul de son village à voter contre l'Anschluss. Il se rend à une brève période de formation militaire, mais n'adhère à aucune organisation politique et manifeste ouvertement son opposition au nazisme. Franz Jägerstätter, alors père de trois petites filles dont la plus âgée a six ans, est appelé au service actif en février 1943. En union avec les évêques catholiques du Reich, il refuse de combattre, et en conséquence, est emprisonné à Linz, puis à Berlin. Condamné à mort par un tribunal militaire pour "obstruction aux principes de la Wehrmacht", Franz Jägerstätter fut amené de Berlin au camp de concentration de Brandebourg/Havel (+) le 9 août 1943. À la mi-journée, on lui dit que sa condamnation à mort était confirmée et aurait lieu le même jour, à 16h. Juste avant son exécution Franz écrit : « Je suis convaincu qu'il vaut mieux dire la Vérité, même si je dois payer au prix de ma vie ». Cet après-midi-là, à 16h, Franz fut décapité à l'âge de 36 ans, un an jour pour jour après le gazage de Ste Edith Stein. Trois ans plus tard, ses restes furent ramenés dans sa terre natale et il fut enterré près de son église paroissiale de Sainte-Radegonde.