« Sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur... » (Charette)
Quels droits n’ai-je pas grand Saint, sur les effets de votre singulière protection ? Je la réclame avec confiance, moins encore par la voix de votre sang, qui coule dans mes veines, qu’en vertu des nœuds par lesquels l’Eglise m’a attachée à vous. Agréez mes actions de grâces des biens que, jusqu’à ce moment, vous n’avez cessé de solliciter pour moi ; que j’en sente, de plus en plus, tout le prix, et que j’en accroisse, de jour en jour, la mesure par ma fidélité : que votre intercession m’attire toutes les grâces du salut pendant la vie, tous les trésors de la miséricorde à la mort, toutes vos splendeurs dans l’éternité. Intérêts personnels, mais auxquels mes vœux ne se bornent point, dans cet heureux jour ; vous les appuierez encore en faveur d’un Père, mon Roi ; d’un frère, d’autant plus cher à me tendresse, qu’il est plus digne d’une famille qui vous invoque, ou comme patron ou comme protecteur. Vous voyez tout ce que nos cœurs désirent en ce moment ; vous nous aimez, il nous suffit : qu’est-ce que les rejetons ne doivent pas espérer à l’abri de la tige puissante et bienfaitrice qui les protège dans les cieux ?