11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 14:38

A l’occasion de la discussion à la Chambre des représentants de l’Uruguay d’un projet de loi sur la santé sexuelle et reproductive comprenant l’avortement, les évêques de l’Uruguay ont publié le 7 novembre, pendant leur Assemblée plénière, un communiqué pour défendre la vie, dans lequel ils rappellent en premier lieu la déclaration du 12 novembre 2007 « Nous gagnons tous à défendre la vie », où ils affirmaient que « légaliser l’avortement ne fait pas que ce qui est mauvais devienne bon. Les choses finissent mal pour tous. On perd une vie humaine. La mère porte des blessures qui ne se ferment pas facilement. Le médecin va contre l’essence de sa noble profession. La société perd une vie en ne lui ouvrant pas les bras. La culture de la vie est touchée ». « La valeur de la vie humaine est un bien pour chacun et pour la société – continue le communiqué. Elle est au-dessus de tous les intérêts ». C’est pourquoi « aucune loi honnête ne peut justifier l’élimination d’un être sans défense qui a le droit de vivre et de naître ». Les évêques apprécient toutes les actions de soutien en faveur « de cette valeur de base par différents secteurs de la société », et en même temps ils se plaignent de certaines positions « qui manipulent et obscurcissent la vérité fondamentale du droit à la vie, en faisant passer avant d’autres intérêts ou situations, sans prendre en considération ni la science ni la conscience éthique ». « Nous uruguayens nous avons besoin de multiplier les signes de défense de la vie humaine, au milieu de l’émigration et de l’hiver démographique qui compromettent l’avenir et le bien-être de notre pays. Nous sommes en faveur du développement intégral de la vie humaine que, en tant qu’évêques catholiques, nous regardons dans la perspective de Jésus-Christ, qui est venu dans le monde pour apporter une vie digne et pleine » conclut le communiqué.

 

Fides

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