31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 05:41

Plusieurs évêques français ont insisté sur le caractère « obligatoire » et « non négociable » du Concile Vatican II et sur le fait que les lefebvristes (qui reconnaissent les 21 Conciles œcuméniques y compris Vatican II envers lequel ils ont des "réserves") doivent accepter ce Concile pour être réintégrés dans l'Eglise catholique. Comme l'a si bien dit le Cardinal Vingt-Trois, « la levée des excommunications ne signifie pas qu'il soit possible d'être catholique en faisant un tri dans l'enseignement de l'Eglise, dans la doctrine et la Tradition de l'Eglise ». S'il est important de s'assurer que les évêques de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X reconnaissent Vatican II, il serait juste de s'assurer que les évêques français acceptent à leur tour les points suivants du Concile. A savoir :

 

 

 

·         L'importance de l'enseignement de la doctrine de Saint Thomas (cf. Optatam Totius N°16 ;  Gravissimum Educationis N°10)

·         La conservation de l'usage habituel du latin et du grégorien dans la liturgie (cf. Sacrosanctum Concilium N°36, N°54, et N°116)

·         La condamnation de la contraception (cf. Gaudium et Spes N°47, et N°51 §3)

·         La condamnation de l'avortement (cf. Gaudium et Spes N°27, et N°51 §3)  

·         La reconnaissance du caractère sacrificiel de la Messe qui implique une façon respectueuse de célébrer l'Eucharistie (cf. Sacrosanctum Concilium N°47; Lumen Gentium N°26).

 

 

On comprend bien qu'il ne faudrait pas qu'il y ait deux poids deux mesures. Avec l'herméneutique de la continuité prêchée par Benoît XVI, nous pouvons espérer que les lefebvristes reconnaîtront le concile Vatican II interprété à la lumière de toute la Tradition. Nous pouvons aussi espérer que les évêques de France en feront tout autant.

 

Pro Liturgia

Partager cet article
Repost0

commentaires