La Fondation Jérôme Lejeune annonce dans son bulletin Génétique de mai 2009 qu’« en France 92% des cas de trisomie sont détectés, contre 70% en moyenne européenne, et 96 % des cas ainsi détectés donnent lieu à une interruption de grossesse, ce qui traduit une pratique individuelle d’élimination presque systématique des fœtus porteurs ». Horrible nouvelle ! A qui doit-on la découverte de l'anomalie chromosomique à l'origine de la trisomie 21 ? Justement, au Professeur Lejeune, qui a été Président de l'Académie Pontificale pour la Vie et un grand ami de Jean-Paul II. A l'époque, alors qu'il souhaite voir les fruits de sa recherche permettre l’avancée de la médecine dans la voie de la guérison, il se rend compte que ceux-ci sont utilisés à des fins qu'il désapprouve : dépistage précoce des embryons porteurs de ces maladies afin de faciliter les interruption médicale de grossesse (IMG). Aujourd’hui, les idéologies du mal se déchaînent : des milliers de bébés ayant une maladie sont éliminés systématiquement avant leur naissance, pas seulement en France, mais dans le monde entier. Nous vivons en plein eugénisme, chers amis. Ce n’est pas la peine de pleurnicher sur l’horrible nazisme d’antan : il suffit de regarder autour de vous, et c’est pire (Jean-Paul II avait déjà osé dire la vérité en Pologne !). Hitler était un enfant de chœur par rapport au sentiment général ambiant de nos jours : « Bien sûr, un enfant malade, il faut le supprimer dès sa conception ! ». N’entend-on pas cette horreur dans tous les salons, cafés, parlements, tribunaux, voire dans chaque cage d’escalier ? Le pire c’est que ces gens-là se vantent d’être des défenseurs inconditionnels des "droits de l’homme", de la "tolérance", du "droit à la différence", tout en souscrivant à l’élimination de masse d’une partie de l’humanité dès le début de leur existence. L’humanité ne progresse pas, elle régresse.