25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 11:55

Quand on regarde quels sont les prêtres qui, dans les diocèses, ont été nommés vicaires épiscopaux, ou responsables de la pastorale, ou encore responsables de la liturgie, on constate qu'ils sont tous - à quelques rares exceptions près - de la génération de ceux qui furent, du temps où ils étaient en formation dans les grands séminaires, les pires contestataires. Avant qu'ils ne soient ordonnés prêtres, parler du pape ou du Vatican provoquait chez eux des rires et des sarcasmes. Ils ont en quelque sorte été formés au dénigrement systématique de toute forme d'autorité dans l'Eglise. De plus, ces prêtres qui occupent aujourd'hui des postes importants dans les diocèses, sont d'anciens séminaristes qui ont été privés de toute formation solide. On ne leur aura enseigné qu'à bricoler la liturgie et à multiplier les réunions complétement stériles... N'ayant rien reçu au cours des 6 ou 7 années qu'ils ont passé dans les séminaires diocésains, ils ne peuvent rien donner, rien transmettre : leurs liturgies sont ternes, leurs homélies sont vides, leurs propos sont généralement sans intérêt. Ils ne parviennent qu'attirer autour d'eux des catholiques libéraux pour lesquels l'Eglise se limite à n'être qu'une sorte de club de rencontres. S'y retrouvent des laïcs non représentatifs qui sont toujours restés dans les jupes de la prêtraille et n'ont jamais pu voir les choses par d'autres yeux que les siens : jadis hier les Enfants de Marie, aujourd'hui les "équipes liturgiques" interparoissiales. Mais le plus inconvenant est que ces anciens pourfendeurs de toute forme d'autorité issue du Magistère font preuve, dès qu'ils occupent un postes d'importance dans la bureaucratie diocésaine, d'un autoritarisme qui s'exprime en propos d'une rare violence lancés à la figure du simple fidèle qui ose les contredire.

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