Le "danseur-en-chef" en chasuble rouge n'est pas moins que le P. Etienne UBERALL,
Vicaire Episcopal du diocèse de Strasbourg, et, accrochez-vous bien chers lecteurs,
"référent du Conseil Episcopal pour la musique et la liturgie" !!!!!
Hélas, cela fait plus de 40 ans que le diocèse de Strasbourg est à la pointe du modernisme soixante-huitard. Rien n'a changé depuis Mai 68. Ce sont toujours les mêmes qui sont aux commandes. Face aux désastres actuels, la charité nous oblige à dire la vérité de manière un peu radicale. En effet, ces imbéciles ne se rendent pas encore compte – 40 ans après – que nos églises se vident d'une manière drastique, que les jeunes qui pratiquent encore ont l’intelligence – pour garder la foi catholique – de partir le plus loin possible face à ces prêtres plus ou moins marxisés, face à ces prêtres (nous vous invitons à prier pour eux) complètement lavés par la génération Mai 68. A part la "paix", la "fraternité", "l'amour" et la "tolérance" (sauf envers le Magistère de l'Eglise qui est bien évidemment "intolérable"), ces prêtres ne connaissent plus rien à la liturgie et à la doctrine de l'Eglise. Conséquences de ce modernisme gaucho-soixante-huitard ? La culture religieuse est aujourd’hui au bord du néant par manque de transmission solide, les fameuses "EAP" détruisent des pans entiers de l’Eglise par une inculture généralisée de la Liturgie catholique, la pratique dominicale ne cesse de dégringoler d'année en année... Au niveau national, l'Eglise "de" France est aujourd'hui quasiment coupée en deux autant bien au niveau liturgique que doctrinal... et, comme d’habitude, nous « constatons » aussi que les évêques nous affirment – toujours depuis plus de 40 ans – que le Concile Vatican II est soi-disant « respecté » dans nos diocèses. L’hypocrisie est devenue aujourd’hui banale, même parmi certains évêques... Le jour où les jeunes seront pris au sérieux dans l'Eglise, ils reviendront, pas avant. Pendant que les vieux dansent, le Christ en sa jeunesse pleure...
En ce mois du Rosaire, je souffre Seigneur… Kyrie Eleison.
Monseigneur,
Lorsque le Saint-Père a fait paraître le Motu proprio Summorum Pontificum, vous avez signé, avec les autres Evêques de la région Est, un document dans lequel vous redoutiez "que la généralisation de l'usage du Missel romain de 1962 ne relativise les orientations du concile Vatican II" et vous affirmiez : "depuis de nombreuses années, d'importants efforts de formation liturgique ont été réalisés; les évêques s'en réjouissent et encouragent leurs diocésains à poursuivre le travail engagé." Lorsque je vous ai écrit pour vous informer qu'il était très difficile - pour ne pas dire impossible - de trouver dans notre diocèse la liturgie célébrée comme le demande l'Eglise, vous m'avez répondu par retour de courrier que, de façon générale, la liturgie est fidèlement respectée dans nos paroisses. Or la semaine passée, en faisant une recherche sur internet, je suis tombé par hasard sur un film montrant une messe célébrée à ND du Chêne à Plobsheim. (...) Il s'agit là d'une célébration que j'ose qualifier - et je ne suis pas le seul à le faire - de débile et de crétinisante qui, ce qui est gravissime, est en totale opposition avec ce que l'Eglise demande de faire. En laissant infliger aux jeunes de votre diocèse, par vos prêtres et par votre vicaire épiscopal, une telle célébration, vous portez préjudice à l'Eglise, à la foi catholique, et vous laissez entendre que vous ne souhaitez pas exercer votre ministère en union avec le Saint-Père.
Monseigneur, en ma qualité de baptisé et de théologien (diplôme de la Faculté d'Etat de Strasbourg reconnu canoniquement), j'en appelle, avec toute la gravité qui s'impose, à votre responsabilité d'évêque : ou bien vous cautionnez ce genre de célébrations (qui ne se font pas qu'à Plobsheim, hélas !) et dans ce cas vous vous décrédibilisez vous-même aux yeux des fidèles, ou bien vous désavouez de tels "diverstissements" concoctés par des prêtres et des éducateurs paraissant immatures et qui, c'est certain, n'ont plus aucun respect pour la liturgie. Mais dans le cas d'un désaveu de votre part, ce qui est grandement souhaitable et nécessaire, celui-ci doit être public et rapidement suivi des mesures qui s'imposent pour interdire à l'avenir ces mascarades que certains font passer à tort pour la liturgie de l'Eglise restaurée par le Concile.
Je terminerai en disant que si vous estimez devoir répondre à mon courrier, je souhaiterais vivement que ce soit par un message au contenu clair signé de votre main et non par une formule dilatoire signée d'un Secrétaire de l'Archevéché.
En vous priant d'agréer l'expression de ma respectueuse considération.