« Dans la peine de mort, quand elle est appliquée de droit, on punit quelqu'un qui s'est rendu coupable de crimes très graves prouvés, et qui représente aussi un danger pour la paix sociale ; c'est donc un coupable qui est puni. Tandis que, dans le cas de l'avortement, la peine de mort frappe quelqu'un d'absolument innocent. Et ce sont deux choses totalement différentes, que l'on ne peut pas comparer. Il est vrai que l'enfant non né est considéré par beaucoup comme un agresseur injuste, qui réduit mon espace vital, s'impose dans ma vie et que je dois abattre comme un agresseur qu'il est. [...] l'enfant n'est plus considéré comme une créature de Dieu, à l'image de Dieu, avec son propre droit à la vie, mais, en tout cas tant qu'il n'est pas né, il apparaît soudain comme un ennemi ou comme une chose encombrante dont je peux disposer moi-même. Je crois qu'il s'agit simplement de faire comprendre à la conscience qu'un enfant une fois conçu est un être humain, un individu. »