Oui, Je suis ce Jésus qui aime les âmes avec tendresse... Voilà ce Cœur gui ne cesse de les appeler, de les garder, de prendre soin d'elles !... Voilà ce Cœur embrasé du désir d'être aimé des âmes, mais surtout de ses Âmes choisies ! Mon Cœur n'est pas seulement un Abîme d'Amour, Il est aussi un Abîme de Miséricorde ! Et, connaissant toutes les misères humaines dont les âmes les plus aimées ne sont pas exemptes, J'ai voulu que leurs actions, si petites soient-elles, puissent se revêtir, par Moi, d'une valeur infinie pour le bien de celles qui ont besoin de secours et pour le salut des pécheurs. Toutes ne peuvent prêcher, ni évangéliser au loin les peuples sauvages, mais toutes, oui toutes, peuvent faire connaître et aimer mon Cœur... toutes peuvent s'aider mutuellement à accroître le nombre des élus en empêchant la perte éternelle de beaucoup d'âmes... et cela, par un effet de mon Amour et de ma Miséricorde. Je dirai à mes Âmes comment mon Cœur va plus loin encore : non seulement Il se sert de leur vie ordinaire et de leurs moindres actions, mais Il veut utiliser aussi, pour le bien des âmes, leurs misères... leurs faiblesses... leurs chutes mêmes. Oui, l'Amour transforme et divinise tout, et la Miséricorde pardonne tout !
Le 6 décembre 1922