NDLR : La seule exception casuistique qui est tolérée par Benoît XVI revient à une personne infectée par le virus du Sida et qui est en même temps OBLIGEE de se prostituer. L'ACTE en lui-même reste intrinsèquement désordonné mais L'INTENTION de ne pas tuer peut-être "casuistiquement" acceptable si la personne sidéenne est OBLIGEE de se prostituer. Les autres exemples donnés par M. l'Abbé Raphaël Prouteau ne sont pas acceptables pour la doctrine catholique (si une personne est infectée au sein du couple, il doit y avoir une totale abstinence ; l'Eglise ne peut pas coopérer à un mal intrinsèque, même moindre. L'utilisation du préservatif restera toujours un acte intrinsèquement désordonné. Aucune exception n'est possible. Il faut tenir une doctrine tutioriste au risque d'avoir du sang sur les mains (le préservatif n'étant pas fiable, ceux et celles qui le recommande au sein d'un couple dont une personne est infectée par le Sida se rendrait coupable de l'infection (et donc de la mort de l'autre conjoint) si le préservatif ne tient pas).