On doit souligner la très grave responsabilité des prêtres - et bien évidemment des évêques qui doivent être, comme le dit Vatican II, les gardiens et les promoteurs de la liturgie dans les diocèses (cf : Décret Christus Dominus, N°15) - qui s’autorisent à des célébrations eucharistiques en rupture plus ou moins affirmée avec la liturgie romaine telle qu’elle est définie dans le missel promulgué par Paul VI. Dans des petits groupes, dans des communautés religieuses, dans la grande majorité des paroisses, on ose tout changer au nom de la « créativité » ou de la « participation des fidèles » à la liturgie. On en arrive alors à avoir des célébrations de type gnostique qui sont ordonnées à la seule émotion religieuse, au seul ex opere operantis, mais qui sont en réalité en rupture avec l’enseignement de l’Eglise, avec l’ex opere operatio qui souligne la réalité de la Présence réelle du Christ.