8 janvier 2010
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Extrait d’une homélie de Mgr Javier Martinez, évêque de Grenade (Espagne)
Vidéo originale : (…) Peu d'images de l'histoire sont plus tristes que celle qui nous a été offerte par nos parlementaires applaudissant ce qui a fini par se transformer en droit : tuer des enfants dans le sein de leur mère. Et on ose appeler cela un progrès ? On promulgue une loi qui va mettre des milliers de professionnels (médecins, infirmières...), surtout eux, dans des situations très voisines de celles que durent affronter les médecins ou les soldats sous le régime de Hitler ou de Staline, ou dans n'importe laquelle de ces dictatures qui existèrent au XXe siècle et qui ont réellement établi la légalité d'autres crimes, moins répugnants que le crime de l'avortement. (…) Chers frères, le monde est dans les ténèbres (...) Ce permis de tuer n'est qu'un premier pas vers la perte de la liberté dans notre société, le premier pas - gravissime - annonçant que nous sommes déjà dans une nouvelle et épouvantable dictature - épouvantable ! - et que la liberté est une parole creuse, puisque l'Etat a le pouvoir de décider pour quoi nous sommes libres et pour quoi non, de décider qui a le droit de vivre et qui non, ce qui doit se trouver dans nos consciences, comment il faut appeler les choses, comment doivent être nos relations humaines, y compris les plus intimes, ce qui est et ce qui n'est pas un mariage. (…) C'est l'humanité qui régresse avec ce génocide silencieux auquel nous sommes conviés, et qu'aujourd'hui on promeut, un génocide imposé à certains professionnels comme s'il s'agissait d'une obligation - je le répète, le même type d'obligation que celle imposée aux officiers dans les camps de concentration d'Auschwitz et Buchenwald et contre laquelle ils ne pouvaient se rebeller parce que les ordres venaient d'en haut (...).