« Sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur... » (Charette)
Interrogé sur les bancs de l’Assemblée par le député Jean-Luc Pérat, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, au cours du débat sur la restructuration des hôpitaux le 4 mai dernier, le ministre de la Santé Roselyne Bachelot, s’est défendu de tout faire pour « faire progresser le droit des femmes dans ce domaine ». Une intervention qui mérite d’être conservée pour mémoire historique. Cette intervention sera une preuve supplémentaire que le gouvernement français est directement responsable du génocide de l’avortement depuis plus de 40 ans.
Intervention de Bachelot : « L’accès des femmes à l’interruption volontaire de grossesse est, dans le domaine de la santé publique, l’une de mes priorités. (Exclamations sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR.) D’ailleurs, un rapport de l’inspection générale des affaires sociales, remis il y a quelques semaines, a montré que le délai moyen pour la prise en charge d’une IVG dans notre pays est d’une semaine : nous sommes loin des chiffres que vous avez cités ; il vous faut donc les actualiser ! (Mêmes mouvements.) Tout au long de mon mandat à la tête du ministère de la Santé, je n’ai eu de cesse d’assurer un très bon accès des femmes à l’IVG, en donnant à un certain nombre de structures la possibilité de réaliser des IVG, en particulier médicamenteuses : centres de santé, centres de planification familiale et médecins autorisés, par convention, à réaliser ce type d’IVG. J’ai également augmenté la tarification des IVG comme jamais auparavant : 60 % depuis 2008, et, cette année, elle a encore plus que doublé. Voilà la réalité de l’IVG et de sa prise en charge dans notre pays ! S’agissant de l’IVG instrumentale, je veux d’abord vous dire, monsieur le député, que les femmes préfèrent, et de loin, les IVG par voie médicamenteuse : mon but est donc d’augmenter le nombre de leurs prises en charge. Mais l’IVG par voie instrumentale doit être de qualité ; j’ai sur ce point confié aux directeurs des ARS le soin de qualifier au mieux des centres d’IVG. Ainsi, les femmes verront une fois de plus, grâce au gouvernement de François Fillon, progresser leurs droits en ce domaine. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe NC.) »
Addendum : Mgr Marc Aillet répond à Roselyne Bachelot, ministre en chef du génocide