19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 20:01

« (…) Qu’il se dise éthiquement, philosophiquement et religieusement opposé à l’avortement : le voici immédiatement accusé de vouloir se faire péter la gueule devant une clinique, la bave aux lèvres, l’œil noir, le sourcil terroriste. Qu’il préfère personnellement ne pas épuiser les stocks sans cesse renouvelés de Manix et de Durex, et c’est un frileux, un dégénéré, un puceau, un pauvre niais, un consternant mélange d’impuissant et d’idiot du village. Qu’elle fasse le choix de garder son enfant à dix-sept ans, et c’est une folle, une inconsciente, un utérus sur pattes à qui ces dames du Planning vont faire la morale, tout enchifrenées de bonne conscience subventionnée. Observez les gens de ce siècle, si fiers de leur Mai 68, si prompts à se clamer détachés de toute morale, de toute règle, heureux de se présenter comme des êtres libres de tout décalogue, de toute valeur, ravis de se nommer relativistes, écoutez-les lorsqu’ils vous jugent, soudain plus impérieux et plus dogmatiques que le plus terrible des intégristes. (…) Qu’un Pape dise que le préservatif n’est pas la meilleure solution, et c’est une levée de boucliers, des colonnes entières dans les journaux, l’Eglise sommée de faire repentance, les catholiques privés de droit d’expression.

 

Mais attention à vous chers soixante-huitards dégénérés... 

 

(…) Une génération se lève, une génération arrive, (…) une génération se dresse, fière et non pas arrogante, lucide et non pas omnisciente, une génération dans ce monde mais non pas de ce monde, une génération ferme et nette comme du silex, une génération paisible et courageuse, une génération catholique audacieuse et sincère, prête au débat mais pas à la lâcheté, prête à l’écoute mais pas à l’imbécillité. Une génération qui puise sa fierté dans des siècles de bâtisseurs de cathédrales, de savants, d’artistes, de missionnaires décapités, de religieuses pansant du lépreux et enseignant de l’alphabet, de prêtres offrant leur belle solitude d’hommes de Dieu, d’Edith Stein et de Maximilien Kolbe, de moinillons édifiant des murs de prières contre les assauts des violences séculaires. Une génération capable de lire sans sourciller ces mots de Léon Bloy : « Tout chrétien sans héroïsme est un porc ». Soyons-en convaincus. Et, par pitié, ne soyons pas des porcs ».

 

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