9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 22:28

O sainte et céleste enfant ! vous qui êtes la Mère destinée à mon Rédempteur, et la grande médiatrice des misérables pécheurs, ayez pitié de moi. Voici encore à vos pieds un ingrat, qui recourt à vous et implore votre compassion. Il est vrai que mes ingratitudes envers Dieu et envers vous mériteraient que je fusse abandonné et de Dieu et de vous ; mais j'entends dire et je crois (sachant combien votre miséricorde est grande) que vous ne refusez pas de secourir celui qui se recommande a vous avec confiance. Ainsi, ô créature la plus sublime de l'univers, puisqu'il n'y a que Dieu au-dessus de vous, et que les plus grands du Ciel vous sont bien inférieurs, ô Sainte des saints ! ô Marie, abîme de grâce et pleine de grâce ! secourez un malheureux qui l'a perdue par sa faute. Je sais que vous êtes si chère à Dieu, qu'il ne vous refuse rien. Je sais aussi que c'est une jouissance pour vous que d'employer votre grandeur à soulager les misérables pécheurs. Ah ! faites voir combien est grand le crédit que vous possédez auprès de Dieu, en m'obtenant une lumière et une flamme si efficaces que de pécheur elles me changent en saint, et que, me détachant de toute affection terrestre, elles m'embrasent du divin amour. Faites-le ma Souveraine, car vous pouvez le faire. Faites-le pour l'amour de ce Dieu qui vous a faite si grande, si puissante et si miséricordieuse. Je l'espère. Amen. 

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