« Sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur... » (Charette)
Pilate ne cherchait pas la Vérité. (…) La peur que lui firent les Juifs (...) le poussa à une nouvelle lâcheté. (…) Ils crièrent : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! ». (…) Pilate dit encore aux ennemis de Jésus : « Voilà votre roi » – « Crucifiez-le ! » répondirent-ils. – « Dois-je crucifier votre roi ? » dit encore Pilate. « Nous n'avons pas d'autre roi que César », crièrent les Princes des Prêtres. Pilate ne dit plus rien et commença à prononcer le jugement. (…) La Sainte Vierge, qui s'était retirée après la flagellation, se jeta de nouveau dans la foule pour entendre la sentence de mort de son fils et de son Dieu. (...) La trompette se fit entendre pour demander du silence, et Pilate prononça son jugement sur le Sauveur avec le courroux d'un lâche. (…) La Mère de Jésus tomba sans connaissance à ces mots, comme si la vie l'eût abandonnée ; maintenant il n'y avait plus de doute, la mort de son fils bien-aimé était certaine, la mort la plus cruelle et la plus ignominieuse. (…) Pilate écrivit le jugement sur son tribunal (…) : « Forcé par les Princes des Prêtres, le Sanhédrin et le peuple près de se soulever, qui demandaient la mort de Jésus de Nazareth, comme coupable d'avoir troublé la paix publique, blasphémé et violé leur loi, je le leur ai livré pour être crucifié, quoique leurs inculpations ne me parussent pas claires, afin de n'être pas accusé devant l'empereur d'avoir favorisé l'insurrection et mécontenté les Juifs par un déni de justice (...) » (Extrait des Révélations de la Bienheureuse Mystique Anne-Catherine Emmerich).
« Qu'il soit crucifié ! (...) Que son sang soit sur nous
et sur nos enfants ! » (Matthieu 27, 23-24)
*** D'après la Bienheureuse Mystique Anne-Catherine Emmerich