13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 11:02

Des prêtres - généralement de la génération Mai 68 - viennent nous dire que « l’Eglise n’est pas allée assez loin. » (Voir ici). Et voici qu’ils demandent l’ordination d’hommes et de femmes mariés, la possibilité de donner la communion à tout le monde, la possibilité pour les laïcs d’intervenir dans les grandes décisions de l’Eglise… etc. Et, cerise sur le gâteau (qui montre que ces clercs sont complètement à « côté de la plaque »), ils estiment que « l’Eglise catholique doit évoluer avec la société. » Comme si la société évoluait dans le bon sens et rendait les gens heureux ! Enfin quoi, ces mêmes prêtres qui ont tout « bousillé » dans les paroisses et les diocèses de France et qui, maintenant, voyant leurs églises vides mais s’obstinant à ne pas reconnaître qu’ils ont une grande part de responsabilité dans cet effondrement, osent prétendre que c’est l’Eglise qui ne serait pas allée assez loin ? Allons, mes bons Pères : arrêtez de rêver et ouvrez une bonne fois les yeux sur les ruines laissées par votre catéchèse sans contenu, vos liturgies équivoques, votre pastorale nébuleuse... Vous constaterez que ce n’est pas l’Eglise qui fait fausse route mais bien la « pastorale » dont vous avez été et êtes les promoteurs. Ouvrez grand les yeux, et vous constaterez que les jeunes générations de fidèles que vous ne voyez plus dans les églises dont vous avez la responsabilité sont maintenant auprès du Souverain Pontife pour apprendre à aimer cette Eglise dont vous ne voulez plus et à mettre en œuvre un Concile que vous avez systématiquement trahi. Et finalement, osons poser cette question qui dérange : votre « désamour » de l’Eglise n’est-il pas le signe d’un sacerdoce que vous avez toujours mal vécu parce que vous avez été ordonnés à une époque où l’on ne se préoccupait plus de pénétrer les exigences de la prêtrise ?

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