« Sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur... » (Charette)
« Ils se saisirent de lui (Jésus), l'emmenèrent et le firent entrer dans la maison du Grand Prêtre. Pierre suivait à distance. Comme ils avaient allumé un grand feu au milieu de la cour et s'étaient assis ensemble, Pierre s'assit au milieu d'eux. Une servante, le voyant assis à la lumière du feu, le fixa du regard et dit : "Celui-là aussi était avec lui". Mais il nia : "Femme, dit-il, je ne le connais pas". Peu après, un autre dit en le voyant : "Toi aussi, tu es des leurs". Pierre répondit : "Je n'en suis pas". Environ une heure plus tard, un autre insistait : "C'est sûr, disait-il, celui-là était avec lui; et puis, il est Galiléen". Pierre répondit : "Je ne sais pas ce que tu veux dire". Et aussitôt, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre; et Pierre se rappela la parole du Seigneur qui lui avait dit : "Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois". Il sortit et pleura amèrement » (Saint Luc 22, 54-62).
Liens : Le reniement de Pierre, par la Bienheureuse Mystique Anne-Catherine Emmerich (1) + (2)
*** Saint Luc précise « environ une heure plus tard » (22, 59). Sachant que Jésus-Christ a été interrogé par Anne (vers 00H00)
et par Caïphe ensuite, on peut légitimement penser que le reniement de Pierre se situe dans les alentours de 2H00 du matin