12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 22:00

De la Solennité de l'Ascension à celle de la Pentecôte, l'Eglise demeure en prière, avec la Vierge Marie et les Apôtres en invoquant l’Esprit-Saint…

 

 

 

1. Veni creátor Spíritus, mentes tuórum vísita : imple supérna grátia, quæ tu creásti péctora.
Viens, Esprit créateur ; visite les âmes de ceux qui sont à toi : remplis de la grâce d'en-haut les cœurs que tu as créés.

 

2. Qui díceris Paráclitus, altíssimi donum Dei, fons vivus, ignis, cáritas, et spiritális únctio.
Toi qui es appelé le Paraclet, don du Dieu très-haut, source vive, feu, amour et onction spirituelle.

 

3. Tu septifórmis múnere, dígitus patérnæ déxteræ, tu rite promíssum Patris, sermóne ditans gúttura.

Toi le don septuple, le doigt de la droite du Père, toi solennellement promis par le Père, qui fais vibrer notre voix par ta parole.

 

4. Accénde lumen sénsibus, infúnde amórem córdibus, infírma nostri córporis virtúte firmans pérpeti.

Mets la lumière dans nos esprits ; verse l'amour dans nos cœurs ; et l'infirmité de notre corps, soutiens-la par ta force.

 

5. Hostem repéllas lóngius, pacémque dones prótinus : ductóre sic te prævio, vitémus omne nóxium.

Repousse bien loin l'ennemi et donne-nous vite la paix : qu'ainsi, sous ta conduite, nous évitions tout mal.

 

6. Per te sciámus da Patrem, noscámus atque Fílium, teque utriúsque Spíritum credámus omni témpore.

Par toi, que nous connaissions le Père, que nous connaissions aussi le Fils, et qu'en toi, Esprit de l'un et de l'autre, nous croyions toujours.

 

7. Deo Patri sit glória, et Fílio, qui a mórtuis surréxit, ac Paráclito, in sæculórum sæcula. Amen.
Qu'à Dieu le Père soit la gloire, ainsi qu'au Fils, qui est ressuscité des morts, et au Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Amen.

 

 
 

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 Cathédrale de Bayonne (entonné par Mgr Aillet) Monastère de St Benoît (Sao Paulo)

 Notre-Dame de Paris (29/06/2013)

Entonné par le Cardinal Vingt-Trois

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 21:59
Entre le temps de l’Ascension et de la Pentecôte, l’Église, en prière avec la Vierge Marie et les Apôtres, invite chaque fidèle à invoquer plus spécialement l’Esprit-Saint. La Sainte Écriture atteste que, durant les neuf jours qui séparent l’Ascension de la Pentecôte, les Apôtres « d’un seul cœur participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, la Mère de Jésus » (Actes 1, 14), en attendant d’être « revêtus d’une force venue d’en haut » (Luc 24, 49). N’ayons pas peur de saisir les grandes grâces qui nous sont offertes en faisant cette neuvaine de Saint Alphonse de Liguori…
 
 
 
 
 
Premier jour : Pour demander le don de Crainte de Dieu
      
http://img.over-blog.com/363x599/0/21/41/34/2008/donsespritsaint.jpgEsprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m'accorder le don de votre Crainte, afin qu'elle me serve de frein pour ne jamais retomber dans mes fautes passées, dont je demande mille fois pardon.
 
 
 
 
Deuxième jour : Pour demander le don de Piété
 
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m'accorder le don de Piété, afin que je puisse à l'avenir vous servir avec plus de ferveur, suivre avec plus de promptitude vos saintes inspirations, et observer plus exactement vos divins préceptes.
 
 
 
 
Troisième jour : Pour demander le don de Science
 
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m'accorder le don de Science, afin que je puisse bien connaître les choses de Dieu, et qu'éclairé par vos saintes instructions, je marche, sans jamais dévier, dans la voie de mon salut éternel.
 
 
 
 
Quatrième jour : Pour demander le don de Force
 
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m'accorder le don de Force, afin que je puisse surmonter courageusement toutes les attaques du démon et tous les dangers du monde, qui s'opposent au salut de mon âme.
 
 
 
 
Cinquième jour : Pour demander Le don de Conseil
 
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m'accorder le don de Conseil, afin que je puisse bien choisir tout ce qui est le plus convenable à mon avancement spirituel et découvrir tous les pièges et toutes les ruses de l'esprit tentateur.
 
 
 
 
Sixième jour : Pour demander le don d'Intelligence
 
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m'accorder le don d'Intelligence, afin que je puisse bien entendre les divins mystères, et, par la contemplation des choses célestes, détacher mes pensées et mes affections de toutes les vanités de ce misérable monde.
 
 
 
 
Septième jour : Pour demander le don de Sagesse
 
Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous aime comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l'Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d'immenses faveurs l'âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m'accorder le don de Sagesse, afin que je puisse bien diriger toutes mes actions, en les rapportant à Dieu comme à ma fin dernière, de sorte qu'en l'aimant et en le servant comme je le dois en cette vie, j'ai le bonheur de la posséder éternellement en l'autre.
 
 
 
 
Huitième jour : Humble supplication
 
Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Lumière des cœurs, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence ; je vous adore avec la plus profonde soumission et je répète mille fois, avec les Séraphins qui se tiennent devant votre trône : « Saint ! Saint ! Saint ! ». Je crois fermement que vous êtes éternel, procédant du Père et du Fils. J'espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d'amour ! je vous aime plus que tout ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tout amour ; et puisque, insensible à vos saintes inspirations, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir attristé, ô Amour infini.
 
 
 
 
Neuvième jour : Offrande et invocations
 
Je vous offre mon cœur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de ces iniquités. Vous qui avez rempli d'immenses grâces l'âme de la Bienheureuse Vierge Marie, et enflammé d'un saint Zèle les Cœurs des Apôtres, daignez aussi embraser mon cœur. - Vinum non habent. Que la Bienheureuse Vierge Marie qui a obtenu le vin de l'Amour infini, nous obtienne le vin de l'Amour infini, qui enivra d'extases les Apôtres le saint jour de la Pentecôte. Que le Saint-Esprit, par Marie, suscite de nouveaux apôtres enivrés de l'amour de Jésus-Christ. Vous êtes un Esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; vous êtes un Feu, allumez en moi le feu de votre amour ; vous êtes une lumière, faites-moi connaître les choses éternelles ; vous êtes une Colombe, donnez-moi des mœurs pures ; vous êtes un Souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi mes passions ; vous êtes une Langue, enseignez-moi la manière de vous louer sans cesse ; vous êtes une Nuée, couvrez-moi de l'ombre de votre protection. Auteur de tous les dons célestes, ah ! Je vous en conjure, vivifiez-moi par votre grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer et de vous aimer, d'abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le Ciel durant l'éternité. - Ainsi soit-il !
 
 

 

————————————————————————

 

 

 

 Même neuvaine, mais avec des priants du monde entier...

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 21:54

Le Mouvement des Missionnaires Serviteurs des Pauvres du Tiers-Monde (Opus Christi Salvatoris Mundi) est né pour annoncer l’Évangile au milieu des plus pauvres du Tiers-Monde. Comme dans d’autres immenses régions du Tiers-Monde, il est triste de constater que dans la Cordillère des Andes la présence de l’Église Catholique est extrêmement faible. Cette situation permet aux sectes et à d’autres groupes fondamentalistes de faire du prosélytisme et de répendre leurs erreurs. « Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, prisonnier et vous êtes venus me voir » (Mt 25, 35-36).

La Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta disait que l’essentiel de l’Évangile tient dans ces quelques paroles. Et elle avait raison.
Il est très important que nous écoutions attentivement les appels des derniers Papes face à la situation de millions et de millions d’êtres humains qui vivent dans l’abandon le plus total. Le Pape Paul VI, dans son Encyclique « Populorum Progressio », nous rappelait : « Aujourd'hui, personne ne peut plus l'ignorer, sur des continents entiers, innombrables sont les hommes et les femmes torturés par la faim, innombrables les enfants sous-alimentés, au point que bon nombre d'entre eux meurent en bas âge, que la croissance physique et le développement mental de beaucoup d'autres en sont compromis, que des régions entières sont de ce fait condamnées au plus morne découragement » (PP, 45). Et quelques paragraphes auparavant, citant la Constitution Apostolique « Gaudium et Spes », il nous disait que l’Église « ne vise qu'un seul but : continuer, sous l'impulsion de l'Esprit consolateur l'œuvre même du Christ venu dans le monde pour rendre témoignage à la Vérité, pour sauver, non pour condamner, pour servir, non pour être servi » (PP,13)




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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 18:21

L’Eglise coréenne connaît la tristesse et l’indignation suite à la sentence d’un tribunal de Séoul qui a qualifié de « non humains » les embryons congelés, avalisant des pratiques comme l’expérimentation et la destruction des embryons. La sentence a clos un recours avancé par plusieurs parents et par 11 experts, dont des philosophes, des médecins, des biologistes, qui s’opposaient à l’usage de ces embryons congelés, après la pratique de la fécondation « in vitro », pour la recherche scientifique. 
« C’est une sentence contraire à la vie humaine et à la science elle-même » commente dans un entretien avec l’Agence Fides le Card. Nicholas Cheong, Archevêque de Séoul. « Nous sommes très tristes et préoccupés. En tant qu’Eglise nous nous opposons fermement à cette approche et nous avons immédiatement exprimé publiquement notre désaccord. Comment est-il possible qu’un tribunal s’arroge le droit de nier que l’embryon soit un être humain ? » dit le Cardinal. Dans cette affaire il y a d’autre part un fait aggravant : les médias coréens ont presque entièrement tu ou fait passer au second plan la nouvelle, sans lui donner le relief nécessaire. « La communauté chrétienne devra donc aussi informer et réveiller les consciences des citoyens », note l’Archevêque de Séoul. « Nous continuerons à sensibiliser l’opinion publique sur le thème délicat du respect de la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Nous ferons de notre mieux, nous organiserons des veillées de prière et des manifestations pacifiques en défense de la vie » promet Mgr Cheong. Selon le Cardinal, derrière le silence général sur la question il y a aussi des motifs politiques : en Corée en effet, ont lieu demain, 2 juin, les élections régionales et administratives, et l’échéance électorale a fait passer au second plan une sentence aux conséquences et aux implications éthiques si importantes. D’autre part, les hommes politiques n’ont pas voulu s’exposer sur une matière si délicate, à la veille du vote.

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 08:30

Aujourd'hui, « notre Sauveur est monté au Ciel : ne nous troublons donc pas sur la terre. Que notre esprit soit là où Il est, et ici sera le repos. Montons de cœur avec le Christ, en attendant que, son jour promis étant venu, nous le suivions aussi de corps. Cependant, il faut bien savoir que ni l'orgueil, ni l'avarice, ni la luxure ne montent avec notre médecin. Et c'est pourquoi, si nous nous voulons suivre le médecin dans Son Ascension, nous devons déposer le fardeau de nos vices et de nos péchés. Ils nous chargent tous, pour ainsi dire, de chaînes, ils s’efforcent de nous retenir captifs dans les filets de nos fautes... Montons avec Lui et tenons en haut nos cœurs, attachés au Seigneur. La Résurrection du Seigneur est notre espérance, l’Ascension du Seigneur, notre glorification. Si donc nous célébrons l’Ascension du Seigneur avec droiture, avec fidélité, avec dévotion, avec sainteté et avec piété, montons avec Lui et tenons en haut nos cœurs » (Saint Augustin, extrait de son "sermon 2" pour la fête de l’Ascension). Confiteor + Kyriale VIII (De Angelis) + Credo III

 
 
 

 



« Hommes de Galilée, pourquoi regardez-vous au ciel avec tant d'étonnement ?
Alleluia ! En la manière dont vous l'avez vu monter au ciel, ainsi Il reviendra,
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia ! » (Introït de la Messe du jour)


 


 

« Aujourd’hui, bien-aimés, s’achèvent les jours de la sainte quarantaine qui ont suivi la Bienheureuse et Glorieuse Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ quand il releva le troisième jour par la puissance divine, le vrai temple de Dieu que l’impiété judaïque avait détruit. Cette période, établie par une économie très sacrée, a servi utilement à notre instruction, car, en prolongeant durant tout ce temps sa présence corporelle, le Seigneur donnait ainsi les preuves nécessaires à la foi en Sa Résurrection. La mort du Christ, en effet, avait profondément troublé le cœur des disciples. Leurs esprits étaient appesantis de tristesse par le supplice de la croix, le dernier soupir, et la mise au tombeau du corps inanimé. Une sorte de torpeur née du manque de foi s’était insinuée en eux. Aussi les très saints Apôtres et tous les disciples que la mort sur la croix avait rendu tremblants et qui avaient hésité à croire à la Résurrection, furent à ce point fortifiés par l’évidence de la vérité qu’ils ne furent affectés d’aucune tristesse, lorsque le Seigneur partit pour les hauteurs des cieux, mais qu’ils furent même remplis d’une grande joie. Grande et ineffable était en vérité la cause de leur joie ! En présence d’une sainte multitude, la nature humaine accédait à une dignité plus haute que celle des créatures célestes. Elle allait dépasser les chœurs angéliques et s’élever au-delà de la sublimité des archanges, elle ne trouverait à aucun niveau, si haut fût-il, la mesure de son exaltation jusqu’à ce que, admise à siéger près du Père éternel, elle soit associée sur le trône à la gloire de Celui qui l’avait unie dans son Fils à sa propre nature. L’Ascension du Christ est donc notre propre élévation et là où a précédé la gloire de la tête, là aussi est appelée l’espérance du corps. Laissons éclater notre joie comme il convient, bien-aimés, et réjouissons-nous dans une sainte action de grâces. Aujourd’hui, en effet, non seulement nous sommes confirmés dans la possession du paradis, mais, en la personne du Christ, nous avons même pénétré les hauteurs des cieux; par la grâce ineffable du Christ, nous avons obtenu plus que nous n’avions perdu par la haine du diable. Car les hommes qu’un ennemi venimeux a exclu du bonheur de leur premier séjour, le Fils de Dieu se les est incorporés pour les placer ensuite à la droite du Père avec lequel il vit et règne, dans l’unité du Saint-Esprit, car il est Dieu pour les siècles des siècles. Amen ».
 

Sermon de Saint Léon, pape (Sermon 73, 1° sur l’Ascension, nn. 1 et 4: PL 54, 394-395 et CCL 138, 450. 453-454)

 

 

 

• TEXTES LITURGIQUES (IN ASCENSIONE DOMINI - AD MISSAM IN DIE)

 

- Actes 1, 1-11 : L'Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ

- Psaume 47, 2 : Dieu monte parmi l'acclamation

- Éphésiens 1, 17-23 : Domination universelle du Christ

ou Éphésiens 4, 1-13 : (ANNÉE B exclusivement)

ou - Hébreux 9, 24-28 ; 10, 19-23 : (ANNÉE C exclusivement)

- ANNÉE A - Matthieu 28, 16-20 : Allez vers toutes les nations

- ANNÉE B - Marc 16, 15-20 : Jésus donne ses dernières consignes aux Apôtres

- ANNÉE C - Luc 24, 46-53 : Les dernières paroles et l'Ascension de Jésus

 

 

 

 

Introït de la Messe : "Viri Galilæi"
 

    

Alleluia de la Messe : "Ascéndit Deus"
 

    

Alleluia de la Messe : "Dominus in Sina"
 

    

     

 

 


 

Liens (Pères de l'Église) : Sermons de Saint Bernard de Clairvaux sur l'Ascension du Seigneur (1) + (2) + (3) + (4) + (5) + Sermons de Saint Augustin sur l'Ascension du Seigneur (CCLXI) + (CCLXII) + (CCLXIII) + (CCLXIV) + (CCLXV) + (40ème) + (41ème) + « Le but de votre vie est en haut, et non pas sur la terre » (Saint Augustin) + « En transportant la nature humaine dans les cieux, il a montré que le ciel peut s’ouvrir aux croyants » (Saint Augustin) + « Entraînez-nous après vous; nous courrons à l’odeur de vos parfums » (Cantique des cantiques 1, 3) + Homélie de Saint Jean Chrysostome sur l'Ascension

 

 

Liens (divers) : Neuvaine à faire entre l'Ascension et la Pentecôte + Aeterne Rex, altissime (à Matines, 1962) + Iesu, nostra redémptio (à Laudes et à Vêpres, 1962) + Optátus votis ómnium Sacrátus illúxit dies (à Laudes, 1971) + Jésus est monté aux cieux, Il siège à la droite de Dieu, le Père Tout-Puissant (CEC N° 659-667) + Messe et Commentaires Liturgiques (forme extraordinaire) + L'Ascension, le dogme nié (débat théologique autour de certaines théories exégétiques modernes) + Articles librement consultables sur l'Ascension (Revue Résurrection, N°126-127) + Parabole d'un curé de campagne (abbé Pierre Trevet) sur l'Ascension + L'Ascension, par Pius Parsch

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 07:29

• Textes liturgiques (In Ascensione Domini - Ad Missam in Vigilia)

 

- Actes 17, 15. 22-34 à 18, 1 : Saint Paul à l'Aréopage

- Psaume 149, 1 : Le Ciel et la terre sont remplis de Ta Gloire

- Jean 16, 12-15 : L'Esprit vous guidera vers la Vérité tout entière

 

 

Introït de la Messe : "Regna terrae"

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 22:15

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 12:15

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 07:28

http://img.over-blog.com/400x271/0/21/41/34/r-pertoire-2/sainteugenesaintececile.jpgExtrait du N°1468 de "L'Homme Nouveau", sous la plume de l'Abbé Eric Iborra :
"Loin d'être un aspect anecdotique de la vie de l'Eglise, la liturgie - comme l'a d'ailleurs proclamé le dernier Concile - en est plutôt le centre. La liturgie est en effet le lieu où le Verbe est accessible par-delà l'épaisseur de l'histoire : par la liturgie s'actualise la présence de Celui qui est le médiateur et le contenu de la Révélation, l'interlocuteur divin par excellence. Par la liturgie, nous pouvons être rendus participants du dialogue intratrinitaire entre le Père et le Fils, trouver notre véritable "demeure" en tant que chrétiens. C'est la communauté liturgique aussi qui permet d'avoir une vision plus juste de la Révélation et de son support, l'Ecriture. Il n'y a, en effet, pas de compréhension possible des Ecritures en dehors de la communauté qui les a produites et qui, dès lors, est seule apte à les interpréter. Dans l'acte liturgique [expliquera Benoît XVI], les verba multa des livres bibliques deviennent le Verbum unum, à la fois parole et nourriture dans l'Eucharistie. La liturgie est ainsi un lieu théologique, sinon le lieu théologique par excellence. Elle est ce qui fait que la doctrine chrétienne ne dégénère pas en idéologie mais fructifie en confession.
L'existence chrétienne est cultuelle : elle consiste à rendre à Dieu un culte raisonnable, une logikè latreia, un culte selon le Logos. Rendre un culte à Dieu, c'est vivre selon le Logos fait chair, selon le Christ qui s'offre au Père dans l'acte central de sa vie, le sacrifice de la Croix. Le culte de l'Eucharistie est ainsi au centre de la vie chrétienne. La beauté du geste de Dieu qui offre son Fils et la beauté du geste du Christ qui s'offre - avec nous tous - à son Père doit transparaître dans la beauté du culte. Pour Ratzinger, la beauté n'est pas de l'ordre du subjectif. Elle a un fondement dans l'être, elle est rationnelle, elle est "selon le Logos". Ses écrits sur la liturgie occupent une place importante dans son oeuvre, et par leur diversité, et pas leur qualité. Par l'attachement aussi qu'il leur porte : il a voulu que le premier tome à paraître de ses Oeuvres complètes les contienne.
Toucher à la liturgie, c'est toucher à la relation vitale entre le chrétien et Dieu. C'est pourquoi [le Cardinal Ratzinger] a très rapidement déploré le tour pris par l'application de la Constitution conciliaire sur la liturgie. Il voit dans la "créativité" liturgique issue de certains milieux l'expression d'une mainmise qui hypertrophie la dimension anthropologique en la déséquilibrant au détriment de ses dimensions cosmologiques (dans laquelle elle doit s'insérer) et théologique (qui en est le fondement). La communauté finit par s'autocélébrer, reproduisant "la danse des Hébreux autour du veau d'or", par pâtir d'un néocléricalisme qu'autorisent souvent les multiples possibilités laissées au choix du célébrant par les livres réformés, néocléricalisme qui touche autant le clergé que les laïcs.
Ratzinger milite aussi pour une redécouverte de l'orientation. La liturgie eucharistique se célèbre face à l'Orient, face au Christ ressuscité symbolisé cosmiquement par le soleil levant, à la rigueur par la croix posée sur l'autel. La "participation active des fidèles" voulue par le mouvement liturgique de l'entre-deux-guerres, se réalise avant tout par l'union des fidèles à l'action qu'accomplit le Christ représenté sacramentellement par le prêtre. Cette participation requiert une certaine séparation d'avec l'agitation et les habitudes du monde; elle suppose un silence intérieur propice à l'union et à la conversion. Elle a besoin du chant dans ce qu'il a de meilleur, pour sublimer la parole - toujours prompte au verbiage - et de retrouver le chant secret qui gît au fond des choses, la louange muette du cosmos dans laquelle elle a à s'insérer pour la récapituler et l'offrir.
C'est ainsi que la pensée théologique de Ratzinger est éminemment christocentrique et ecclésiale en même temps que pratique, c'est-à-dire visant la sanctification des chrétiens. Elle se méfie de l'esprit du temps qui cherche soit à séculariser la transcendance du salut dans des réalisations utopiques et souvent destructrices (du joachimisme au marxisme ou à l'écologisme), soit à étouffer toute vie intérieure par le matérialisme pratique du consumérisme et de l'hédonisme subjectiviste érigé en unique norme de vie qui aboutit au relativisme éthique, destructeur de la société. (...)"

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 12:14

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 16:54

Huit étudiants pro-vie de l'Université de Calgary (Province de l'Alberta, Canada) risquent d'être expulsés pour mauvaise conduite. La cause ? Ils ont affiché sur le campus des images anti-avortement jugées choquantes. Dans le cadre d'une journée de sensibilisation contre l'avortement, les huit étudiants ont affiché de grandes photographies associant l'avortement à l'holocauste, au génocide rwandais et à d'autres crimes contre l'humanité. Jean-Paul II avait déjà osé dire la vérité en Pologne. L'Université - refusant de voir la vérité en face - leur avait demandé de tourner ces affiches pour qu'elles ne soient pas visibles. Héroïquement, les étudiants ont refusé de suivre la directive de l'établissement et la direction a décidé de sanctionner les étudiants. Vendredi, ils ont défilé devant le conseil disciplinaire. Même s'ils risquent d'être expulsés, les étudiants ne regrettent pas d'avoir mené une campagne pro-vie sur le campus. Ils sauront dans une dizaine de jours s'ils seront expulsés. Selon John Carpay, l'avocat des étudiants, ces derniers défendent un droit fondamental, celui de la liberté d'expression. Même s'ils sont expulsés, M. Carpay promet de faire appel de la décision et même de la contester jusqu'en Cour provinciale. Prions pour eux.


 

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 10:26

En ce 6ème Dimanche de Pâques, Notre Seigneur-Jésus est prêt à partir pour le Ciel (Ascension). L'Évangile de la Liturgie nous rappelle ses dernières recommandations et nous invite à ne pas être « bouleversés et effrayés » (Année C). Avant Son Divin départ, l'Église nous invite à Lui confier par la prière et les sacrifices nos besoins temporels pour qu'Il les présente à Son Père Céleste. Par les Rogations, nous Lui demanderons plus particulièrement des moissons abondantes, mais aussi, que la nature soit sainement respectée car elle est l'œuvre du Bon Dieu. Cette tradition liturgique, introduite par St Mamert en l'année 470 dans la vallée du Rhône, a été étendue à toute la Gaule  lors du 1er Concile d'Orléans.  Même si ce n'est plus une "obligation", on observera traditionnellement pendant les Rogations (c'est-à-dire le lundi, le mardi et le mercredi de cette semaine) l'abstinence pour se préparer à la célébration de l'Ascension du Seigneur. Dans les campagnes, les prêtres béniront les champs et les cultures. Vidi aquam + Kyriale I (Lux et origo) + Credo III

 

 



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Dieu Tout-Puissant, qui avez béni la terre en la rendant fertile et productive de tout ce qui est

nécessaire à la vie humaine, et qui avez commandé de travailler paisiblement et de manger

notre propre pain, bénissez les travaux du laboureur, et accordez nous un temps favorable

pour que nous puissions recueillir les fruits de la terre, et ainsi nous réjouir de Votre Bonté,

à la louange de Votre Saint Nom. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

 

 

 

 

• ANNÉE A - TEXTES LITURGIQUES (HEBDOMADA SEXTA PASCHÆ DOMINICA)

 

- Actes 8, 5-17 : Évangélisation de la Samarie

- Psaume 66, 1 : Terre entière, acclame Dieu, chante le Seigneur

- 1 Pierre 3, 15-18 : Soyez les témoins de notre espérance au milieu des hommes

- Jean 14, 15-21 : Je ne vous laisserai pas orphelins

 

• ANNÉE B - TEXTES LITURGIQUES (HEBDOMADA SEXTA PASCHÆ DOMINICA)

 

- Actes 10, 25-26 ; 34-35 ; 44-48 : Les premiers païens baptisés

- Psaume 98, 1 : Dieu révèle Sa Puissance à toutes les nations

- 1 Jean 4, 7-10 : Tous ceux qui aiment sont des enfants de Dieu

- Jean 15, 9-17 : Aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimés

 

• ANNÉE C - TEXTES LITURGIQUES (HEBDOMADA SEXTA PASCHÆ DOMINICA)

 

- Actes 15,1-2 ; 22-29 : L'Église décide d'accueillir les païens

- Psaume 67, 2 : Dieu, que les peuples t'acclament !

- Apocalypse 21, 10-14 ; 22-23 : L'Agneau est la lumière du peuple de Dieu

- Jean 14, 23-29 : La promesse de la venue de l'Esprit

 

  

 

 

Introït de la Messe : "Vocem iucunditátis"
 

   

  

 

*** Selon les coutumes locales, le Cæremoniale Episcoporum (§383) demande aux évêques

à ce que la Liturgie des Rogations, parfois appelée "Litanies Mineures", soit observée

 

 

 

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 07:52

• TEXTES LITURGIQUES (Ss. NEREI ET ACHILLEI, MARTYRUM)

 

- 2 Timothée 1, 13 à 2, 3 : Prends ta part de souffrance comme un bon soldat

- Psaume 124, 2 : Notre secours est dans le nom du Seigneur

- Matthieu 10, 28-33 : Proclamer ouvertement et sans crainte l'Evangile

 

• TEXTES LITURGIQUES (S. PANCRATII, MARTYRIS)

 

- Apocalypse 19, 1-9 : Les Noces de l'Agneau

- Psaume 31, 3 : Entre tes mains, je remets mon esprit

- Luc 21, 12-19 : Vous serez haïs à cause de mon Nom

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