8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 13:55

La statue, couronnée par le nonce apostolique le 9 mai 1860 avec l'aval de Pie IX, se trouve au Collège jésuite Sainte Barbe (rue Savaanstraat à Gent, Belgique néerlandophone)En 1892, les jésuites du lieu ont obtenu de Rome que la fête soit célébrée le 9 mai chez eux (calendrier propre). Il y a normalement une Neuvaine à faire entre le 1er et le 9 mai en l'honneur de Notre-Dame de Flandres. Site officiel de "Onze-Lieve-Vrouw van Vlaanderen"

 

 

notre-dame-des-flandres.jpg

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 13:02

drapeau-argentine *** Solennité propre à l'Argentine

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 10:04

Un riche habitant de Siponte avait ses troupeaux sur les flancs du Mont-Gargano (San-Angelo). Un jour, se dérobant à l'œil des bouviers, un taureau disparut. Après bien des recherches, on le retrouva enfin sur la cime la plus escarpée de la montagne, à l'entrée d'une grotte, et les cornes embarrassées dans de fortes lianes. Furieux contre les obstacles qui le retenaient sur place, l'animal se débattait si violemment que personne ne put l'approcher. Alors on lança vers lui une flèche. Mais, chose étrange, cette flèche se retourna à mi-chemin de sa course, et alla frapper celui qui l'avait tirée. Ce fait extraordinaire remplit d'une telle crainte les bouviers, qu'ils s'éloignèrent immédiatement de la grotte. Cet évènement émut la ville de Siponte, et l'évêque ordonna des prières publiques. Trois jours après (le 8 mai 492), Saint Michel apparut au prélat et lui dit : « Je suis l'archange Michel, un de ceux qui se tiennent sans cesse devant le Seigneur. J'ai choisi ce lieu pour être vénéré sur la terre ; j'en serai le protecteur à jamais. » L'évêque et les habitants se rendirent processionnellement jusqu'à la grotte du mont Gargano, et prièrent en l'honneur de l'Archange. A quelque temps de là, Siponte vit ses ennemis dévaster ses campagnes et menacer la ville. La bataille s'engagea, et Siponte paraissait vaincue, quand, tout à coup, une formidable secousse ébranla le mont Gargano ; de son sommet, couvert d'une noire vapeur, jaillirent des éclairs et des foudres qui portèrent la terreur et la mort dans le camp ennemi. Triomphante par le secours miraculeux de Saint Michel, la ville de Siponte se montra reconnaissante à son puissant protecteur. Elle exécuta aussitôt des travaux gigantesques, afin de pouvoir accéder plus facilement sur le Mont-Gargano, et sur la grotte naturelle qu'elle fit revêtir intérieurement de marbres précieux, elle bâtit une belle église dont la dédicace solennelle eut lieu le 29 septembre 522, fête des Saints Archanges. Cette église est depuis le rendez-vous de nombreux pèlerinages, et de grands miracles s'y sont opérés par la puissante intercession de Saint Michel.

 

De ce promontoire, comme d'une forteresse d'où il protège l'Eglise, le Prince des milices angéliques semble dire à l'univers entier : le Sauveur Jésus, mon maître, est Roi des rois et Seigneur des seigneurs ; son Eglise a seule le pouvoir d'éclairer les intelligences, de gouverner les volontés et de sauver les âmes. Là encore, comme sur le Mont Saint-Michel, s'élevant au-dessus de la terre et de l'océan, il répète cette parole qui foudroya Lucifer : Quis ut Deus ? Qui est semblable à Dieu ? Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis. Protégez toujours l'Eglise et la France !

 

 

*** Cette fête a été supprimée par la réforme liturgique du Bienheureux Pape Jean XXIII

Elle n'existe donc plus "officiellement" dans le calendrier liturgique depuis 1960

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 09:07

Se déroule en ce moment à Lourdes, le XXIII Congrès Mondial ainsi que l’Assemblée Générale de la Fédération Internationale des Associations Italiennes des Médecins Catholiques (FIAMC), sur le thème “Médecine et Foi”. Sous le patronage du Conseil Pontifical pour la Pastorale de la Santé, le Congrès-pèlerinage réfléchit sur le thème “Notre foi des médecins”. Pour la première fois, se sont réunis à Lourdes des milliers de médecins catholiques provenant du monde entier. Durant l’intervention d’ouverture, l’Archevêque Zygmunt Zimowski, président du Conseil Pontifical pour les Services de la Santé, a rappelé ce qui est apporté dans la Charte des Personnels de la Santé, dans laquelle on peut lire que « la pastorale des infirmiers consiste dans l’assistance spirituelle et religieuse et elle est un droit fondamental du malade et un devoir de l’Église ». Toujours en citant la Charte des Personnels de Santé publiée en 1995, par le même Dicastère, Mgr Zimowski a remarqué de quelle manière « la nécessaire interaction entre les dimensions physique, psychique et spirituelle de la personne et par devoir de témoignage de sa propre foi, chaque ouvrier de la santé est tenu à en créer les conditions afin que, à qui le demande, soit expressément soit implicitement, soit assurée l’assistance religieuse ». Le président a également cité les figures et la pensée de certains des docteurs qui, en oeuvrant pour la sauvegarde de la vie et en rejetant les comportements spéculatifs et/ou superficiels, ont su parcourir le chemin de la sainteté ou même du témoignage de ce que c’est qu’être de ‘vrai’ médecins catholiques. Parmi ceux-ci, Saint Joseph Moscati et Saint Richard Pampuri, O.H, Sainte Jeanne Beretta Molla et le Prof. Jérôme Lejeune. Parce que ce sont eux « les médecins catholiques – conclut l’archevêque -, qui peuvent représenter le vrai visage de la santé et de l’espérance ». La “mission” de la FIAMC est la sauvegarde, la défense et la promotion de la vie humaine dans toutes les différentes cultures. Dans ce contexte, l’action individuelle n’est pas suffisante. La Fédération est constituée d’environ 60 associations nationales de médecins catholiques provenant du monde entier, et elle est subdivisée en 6 régions : Afrique, Asie (AFCMA), Australie et Nouvelle Zélande, Europe (FEAMC), Amérique du Nord, Amérique latine (FAMCLAM).

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 11:01

« (...) Par son vêtement, quel qu'il soit, la femme peut dégager la pureté ou la vulgarité, élever ou abaisser les âmes. Certaines adolescentes aguichent sans s'en rendre compte, d'autres se cachent derrière un look masculin. Or, la féminité, c'est se mettre en valeur avec modestie. (…) Les femmes sans personnalité suivent la mode, les prétentieuses l’exagèrent, mais les femmes de goût jouent avec elle. Il ne s’agit pas d’être une fashion victim à tout prix, mais de connaître les tendances, sans les mépriser, et d’avoir l’intelligence et une connaissance de soi suffisantes pour sélectionner ce qui correspond à sa morphologie, son identité. On peut être dans le vent et en cohérence avec son idéal, en renonçant à porter tel vêtement qui ne serait pas décent : transparent, trop moulant, ou trop échancré par exemple. Pratiquer sa foi, c’est savoir renoncer à certaines pièces, aussi belles ou soldées soient-elles ! (…) La beauté intérieure ne doit-elle pas justement se refléter à l’extérieur ? Pourquoi faudrait-il soigner son âme et négliger son corps, son apparence ? A mon sens, les jeunes catholiques devraient être les plus belles, les mieux habillées, non pour se mettre en avant, mais parce qu’il s’agit là d’un premier témoignage. Elle sont des lumières pour leur époque. Avant même le langage, le vêtement est un outil de communication. Quand une fille vulgaire entre dans une pièce, tous les regards se braquent sur elle. Une femme n’est jamais neutre. La vraie féminité n’est pas celle qui agresse, provoque ; au contraire, elle apaise, adoucit, et peut même toucher les cœurs. La pudeur dans le vêtement aide nos interlocuteurs, garçons et filles, à regarder aussi le visage. Et c’est par le regard que se perçoit la beauté intérieure. (…) En 1917, Notre-Dame de Fatima avait prévenu la petite Jacinthe : « Certaines modes seront lancées qui offenseront gravement mon Fils ». Et conduiront à l’impureté. Il suffit parfois d’un peu de bon sens : une nuisette par exemple, c’est très bien pour dormir, pas pour aller faire ses courses. Et on ne s’habille pas de la même façon à la plage et à la messe. Ainsi, à nous d’accepter par charité d’avoir un peu chaud dans une église plutôt que d’y venir en short court ou débardeur. C’est une simple délicatesse à l’égard des hommes et de nos prêtres. Dans notre société érotisée où les créateurs jouent sur la mode androgyne, marquons par nos tenues qu’une femme n’est pas un homme, que le vêtement n’est pas si superficiel : il touche à l’intégrité de la personne… Rendons gloire à Dieu dans notre corps ! ».

 

Alix, 26 ans, étudiante en stylisme - Extrait d’un article de Famille chrétienne N°1686

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 15:46

 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 10:51

ouellet-copie-1.jpgDans une allocution (A LIRE INTEGRALEMENT - PDF) prononcée dimanche dernier à Montréal, le Cardinal Marc Ouellet dénonce avec force la décriminalisation de l'euthanasie et de l'avortement massif. « L’Occident chrétien risque de renier le fondement de la civilisation dont nous sommes héritiers […] Après l’amère expérience des totalitarismes du XXe siècle, nous glissons vers une dictature du relativisme, ce qui signifie en dernière analyse la manipulation des droits humains et l’imposition d’une pensée unique, politiquement correcte, avec l’appui du pouvoir médiatique. Ce diagnostic peut sembler alarmant, mais quand on voit évoluer l’Occident vers une « culture de mort » de plus en plus envahissante, on ne peut s’empêcher de tirer la sonnette d’alarme. Avortements massifs, suicides décuplés, euthanasie en progression géométrique, foyers détruits, couples éphémères, conjoints non-mariés, enfants non désirés ou instrumentalisés, techniques raffinées d’eugénisme et de régulation des naissances, manipulations génétiques, etc., etc. Tous ces faits mettent en évidence le désarroi d’une humanité déboussolée et aspirée par le néant ». Face à la Fédération canadienne des sociétés de médecins catholiques (FCSMC), ce dernier a décrié le concept émergent de la dignité de la personne. Le débat en cours au Québec, où la vie ne serait plus digne d'être vécue à un certain degré de souffrance, est réducteur et dangereux. Par conséquent, toute personne qui voudrait en finir plus rapidement avec l'appui de ses proches et un support médical adéquat fait fausse route. Cette perception ne tient pas compte de la loi profonde du respect de la vie, dit-il. « Le respect de la vie à toutes les phases de son développement apparaît comme le principe et le fondement de l'ordre moral de la société. [...] Le Créateur de l'homme est l'unique maître de la vie. Agir autrement sans égard pour l'ordre établi par Dieu introduit un désordre aux conséquences graves et imprévisibles, comme il appert déjà de la décriminalisation de l'avortement et de l'euthanasie dans certains pays occidentaux » [...] « Là où la personne humaine n’est plus respectée dans sa dignité ontologique, c'est-à-dire dans son être même indépendamment de sa race, de sa couleur, de son statut social, de son état de santé, de son sexe, de sa dimension microscopique de zygote, la porte est ouverte à tous les abus, à toutes les manipulations. Le rempart de la vie civilisée est abattu et la démocratie elle-même est menacée. […] Dans une société où on abhorre la discrimination sous toutes ses formes, on instaure la discrimination à l’égard des êtres les plus faibles, les plus incapables de se défendre. Et pour se donner bonne conscience, on argumente le déni de la dignité de personne qui mettrait à l’abri ces êtres fragiles. On les réduit au niveau d’une excroissance organique à éliminer, s’il faut assurer la santé de la mère qui se sent agressée, menacée ou simplement, en certains cas, importunée dans son plan de carrière. Non seulement cet être humain est incapable de se défendre, mais on prive ceux et celles qui voudraient le défendre des moyens légaux pour le faire. En d’autres termes, on érige l’iniquité en système et on façonne l’opinion publique à grand renfort de pression médiatique avec la valeur suprême de l’affirmation de soi et de la liberté de choix, sans égard pour la dignité de la personne humaine ».

 

En exposant ainsi la conception de l'être humain, Mgr Marc Ouellet réclame des soins palliatifs de qualité au lieu d'éliminer les patients qui souffrent, « car ils peuvent continuer à grandir jusque dans l'extrême faiblesse ». Son diagnostic évoque également d'autres sujets comme la hausse des suicides, les foyers détruits ou les conjoints non-mariés. « L'Église catholique rappelle à notre époque [son message] contre les courants destructeurs. [...] Ces courants imposent des valeurs particulières (autonomie absolue de la femme, élimination de la souffrance, contrôle de la population, expériences scientifiques, manipulations génétiques, etc.), mais au détriment du bien commun de tous les humains et de chaque personne humaine ». Le cardinal Ouellet termine en affirmant que la tendance actuelle sera difficile à renverser. Il critique aussi l'opposition médiatique qui « se déchaîne périodiquement contre l'autorité morale et doctrinale » du Pape Benoît XVI. « Soyons fiers de lutter avec lui au service de la vérité, pour le respect de chaque personne humaine et pour le bien commun de l'humanité ».

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:28

 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:00

« […] Le Rosaire est ma prière préférée. C’est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. Dans cette prière, nous répétons de multiples fois les paroles de l’Archange et d’Élisabeth à la Vierge Marie. Toute l’Église s’associe à ces paroles. On peut dire que le Rosaire est, d’une certaine manière, une prière-commentaire du dernier chapitre de la Constitution Lumen Gentium du IIe Concile du Vatican, chapitre qui traite de l’admirable présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l’Église. En effet, sur l’arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus-Christ. Réunis en mystères joyeux, douloureux et glorieux ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le cœur de sa Mère, pourrions- nous dire. En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l’Église, de l’humanité : c’est-à-dire nos événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus proches, qui nous tiennent le plus à cœur. C’est ainsi que la simple prière du Rosaire s’écoule au rythme de la vie humaine […] » (Jean-Paul II, Angélus du 29 octobre 1978).

    

http://img.over-blog.com/220x292/0/21/41/34/jean-paul-ii/36747145.jpg

« […] Le Rosaire est depuis toujours, la prière de la famille et pour la famille. Il fut un temps où cette prière était particulièrement chère aux familles chrétiennes et en favorisait certainement la communion. Il ne faut pas perdre ce précieux héritage. Il faut se remettre à prier en famille et à prier pour les familles, en utilisant encore cette forme de prière. La famille qui est unie dans la prière demeure unie. Par tradition ancienne, le saint Rosaire se prête tout spécialement à être une prière dans laquelle la famille se retrouve. Les membres de celle-ci, en jetant véritablement un regard sur Jésus, acquièrent aussi une nouvelle capacité de se regarder en face, pour communiquer, pour vivre la solidarité, pour se pardonner mutuellement, pour repartir avec un pacte d'amour renouvelé par l'Esprit de Dieu. De nombreux problèmes des familles contemporaines, particulièrement dans les sociétés économiquement évoluées, dépendent du fait qu'il devient toujours plus difficile de communiquer. On ne parvient pas à rester ensemble, et les rares moments passés en commun sont absorbés par les images de la télévision. Recommencer à réciter le Rosaire en famille signifie introduire dans la vie quotidienne des images bien différentes, celles du mystère qui sauve : l'image du Rédempteur, l'image de sa Mère très sainte. La famille qui récite le Rosaire reproduit un peu le climat de la maison de Nazareth : on place Jésus au centre, on partage avec lui les joies et les souffrances, on remet entre ses mains les besoins et les projets, on reçoit de lui espérance et force pour le chemin. Il est beau et fécond également de confier à cette prière le chemin de croissance des enfants. Le Rosaire n'est-il pas l'itinéraire de la vie du Christ, de sa conception à sa mort, jusqu'à sa résurrection et à sa glorification ? Il devient aujourd'hui toujours plus ardu pour les parents de suivre leurs enfants dans les diverses étapes de leur vie. Dans notre société de technologie avancée, des médias et de la mondialisation, tout est devenu si rapide, et la distance culturelle entre les générations se fait toujours plus grande. Les messages les plus divers et les expériences les plus imprévisibles envahissent la vie des enfants et des adolescents, et pour les parents il devient parfois angoissant de faire face aux risques qu'ils courent. Il n'est pas rare qu'ils soient conduits à faire l'expérience de déceptions cuisantes, en constatant les échecs de leurs enfants face à la séduction de la drogue, aux attraits d'un hédonisme effréné, aux tentations de la violence, aux expressions les plus variées du non-sens et du désespoir. Prier le Rosaire pour ses enfants, et mieux encore avec ses enfants, en les éduquant depuis leur plus jeune âge à ce moment quotidien de « pause priante » de la famille, n'est certes pas la solution de tous les problèmes, mais elle constitue une aide spirituelle à ne pas sous-estimer. […] Que mon appel ne reste pas lettre morte ! […] ».

 

Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II - Extrait de la Lettre Apostolique sur le Rosaire de la Vierge Marie

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 14:32

Comme son collègue apostat Jacques Duquesne, Frédéric Lenoir, journaliste qui se fait passer pour un professeur de dogmatique, revient quotidiennement dans les médias, tel un marronnier. Pourquoi ? Car il persécute de nouveau l’Epouse Mystique du Christ. C’est bien connu : les médias, tels des pharisiens enragés, vous dérouleront toujours le tapis rouge lorsque l’Église et le Pape sont en ligne de mire. Chacun le sait : critiquer l'affreux "obscurantisme" de la Curie Romaine est synonyme de réussite sociale dans certains milieux. Comme le disait le Cardinal Ratzinger dans la prestigieuse revue "Communio", certains intellectuels se plaisent d'être les nouveaux martyrs d'une Inquisition imaginaire pour pouvoir "exister" socialement. Plus la critique est acerbe et irrationnelle, plus les échelons universitaires et médiatiques s'ouvriront à eux. Même si ces derniers sont entièrement d'accord avec le Pape, ils le critiqueront quand même pour la simple et bonne raison d'être "bien vu" par le système. Les journalistes, totalement incultes en matière religieuse, se réjouissent toujours à l'avance de pouvoir donner la parole à ces courageux "résistants"... car le parti-pris médiatique est tel que ce sont ces personnes là qui incarnent toujours le "progrès" et "l'avenir" face à une Église toujours embourbée de préceptes "monarchiques" (le mot qui tue !) et qui est bien loin de la "charité" sans limite du Christ. On connaît la chanson par cœur... 

 

 

 

 

http://img.over-blog.com/500x333/0/21/41/34/2010/frederic-lenoir.jpgFrédéric Lenoir appartient donc à ces intellectuels éclairés... mais il est malheureusement "persécuté" par une Église toujours "poussiéreuse" et une Curie Romaine "ultra-conservatrice" qui ne comprend plus rien — selon lui — au monde moderne. Cette caste pseudo-intellectuelle du moment — tels les Docteurs de la Loi à l'époque de Jésus — est bien évidemment la première à s'élever face aux "blasphèmes" intolérables du Magistère catholique. En écoutant les "sacrilèges" que l'Église fait au monde moderne (opposition à la contraception, à l'avortement, au mariage des prêtres, etc.), ces Grands-Prêtres du politiquement-correct déchirent leurs vêtements (Mt 26, 65) tout en n'hésitant pas à crier à la télévision : "il a blasphémé !". Qui ça "il" ? Le Pape bien sûr ! A nous maintenant de le crucifier publiquement chez Yves Calvi. Les prétendus "intellectuels" (idéologues devrait-on dire) médiatiques Terras, Duquesne, Küng, Vallet et Lenoir en sont des spécialistes. A nous de défendre, avec une dose de relativisme, une Église "moderne", "tolérante", "humaniste", "ouverte au monde", bref, une espèce d'Église-bisounours ayant pour "foi" le relativisme, le relativisme et le relativisme... face aux affreux fascistes réactionnaires de la Curie Romaine condamnant encore la contraception, l'avortement, le mariage homosexuel et — sacrilège suprême ! — le mariage des prêtres (au fait ? à quand le droit au PACS et au divorce pour les prêtres, soyez "progressistes" jusqu'au bout !). Car dans la tête de ces gens là, c'est en fin de compte assez simple pour ne pas dire simpliste : le péché n'existe plus. Par "tolérance", "amour" et "respect" des consciences, ils refuseront de faire la moindre différence objective entre le "bien" et le "mal" et seront toujours les premiers à fermer les yeux sur les crimes abominables que notre société enfante depuis maintenant un demi-siècle. Bien évidemment, toutes les cultures et toutes les religions se valent dans leurs discours lénifiants. La Vérité ? Chacun à la sienne vous expliqueront-ils doctement. La dictature du relativisme menant tout droit au nihilisme destructeur a de beaux jours devant elle avec ce genre "d'intellectuels". Ce n'est pas anodin qu'ils soient les chouchous des médias.

 

 

Mais il faut le redire une fois pour toute avec courage, au risque d'être taxé de "réactionnaire" (le mot qui re-tue !) par ces "intellectuels" : avoir la prétention de défendre l'humanisme et autres "valeurs universelles" tout en fermant les yeux — voire en encourageant ! — les péchés qui détruisent ce même humanisme n'est que pure hypocrisie pour des personnes qui se disent chrétiennes. On ne peut pas être "humaniste" en encourageant la contraception, l'homosexualité et autres péchés mortels dénoncés par l'Église... Car c'est le péché qui détruit l'homme, rien d'autre. 

 

 

http://img.over-blog.com/270x238/0/21/41/34/2010/agneau-loup.jpgMais revenons-en à notre directeur du Monde des religions, qui, pour se faire passer pour un intellectuel "libre" et "adulte" dans les médias, n'hésite pas à donner des leçons de catholicité au Pape (exactement comme les intégristes lefebvristes qu'il prétend combattre). Après avoir réduit la religion chrétienne à une "bonne morale", un "humanisme", une "justice sociale" et autres belles valeurs "d'égalité", de "paix", "d'amour" et de "tolérance" (sauf envers le Magistère) par son livre intitulé « Le Christ Philosophe » (en 2007), ce simple journaliste qui se croit théologien vient de sortir un nouveau livre niant ouvertement la Divinité de la Personne du Christ (« Comment Jésus est devenu Dieu », Fayard, 2010). « Je ne peux pas dire « Jésus Fils de Dieu » ou « Dieu incarné ». Je trouve que ces mots ne veulent rien dire » (dixit Frédéric Lenoir dans "Témoignage chrétien"). Quelle sera la prochaine hérésie publique ? De ne plus croire en la Résurrection corporelle et historique du Christ ? De ne plus croire en l'immortalité de l'âme ? Comprenez-nous bien chers lecteurs. Notre problème n'est pas que Frédéric Lenoir ait des opinions personnelles entièrement hérétiques sur le Christ et sur l’Église catholique en particulier. Dieu a laissé l'homme libre de raconter des âneries. Non, ce qui constitue une imposture, un véritable abus de confiance, c'est que ce journaliste — comme l'apostat Jacques Duquesne — a encore la suprême hypocrisie de se proclamer "catholique" (ou même tout simplement "chrétien") dans la plupart des médias-caniveaux du service public. Si bon lui semble, il peut fonder une nouvelle religion : le "lenoirisme". Il devrait avoir le courage élémentaire de dire : « Je ne crois plus que Jésus-Christ est véritablement Dieu le Verbe en Personne : je ne suis plus chrétien ! ». Mais non, Frédéric Lenoir, comme un loup caché sous une peau de mouton (Mt 7, 15) préfère toujours se dire "chrétien" dans les médias. 

 

 

Osons le dire : le but de ce journaliste se faisant passer pour un théologien à la Küng, c'est de désincarner le génie du Christianisme, de pervertir l'Église de l'intérieur et d'égarer les fidèles en les persuadant que son point de vue hérétique (à savoir l'unitarianisme***) est une opinion catholique (ou chrétienne) parmi tant d'autre. Il conteste même le Dogme de la Virginité Perpétuelle de Marie en prétextant les "vieux mythes" des anciennes civilisations et, expressis verbis, "n'en sait rien" si Jésus est véritablement ressuscité (cf : 28 minutes, ARTE, 13/11/13). « Un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l’oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la Vérité pour se tourner vers les fables. Pour toi, sois prudent en tout, supporte l’épreuve, fais œuvre de prédicateur de l’Evangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère » (2 Tm 4, 3-5). 

 

 

 

Un cours de catéchisme pour Frédéric Lenoir

 

(et aussi pour de nombreux "catholiques" pensant que

Jésus est une personne humaine et non DIVINE)

 

 

 

*** cf : commentaire ci-dessous

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 11:01
Ce chant, que l’on trouve sous le titre « L’Enfant de Strasbourg », « La Strasbourgeoise »,
ainsi que « La Mendiante de Strasbourg » date de la guerre de 1870 qui avait
entraîné pour la France la perte de l'Alsace et de la Lorraine…

 

 



1. Petit papa c'est donc la mi-Carême,
Car te voici déguisé en soldat.
Petit papa, dis moi si c'est pour rire,
Ou pour faire peur aux tous petits enfants.
 
2. Non non ma fille, je pars pour la Patrie,
C'est un devoir ou tous les papas s'en vont.
Embrasse-moi petite fille chérie,
Je rentrerais bien vite à la maison.
 
3. Dis-moi maman, quelle est cette médaille,
Et cette lettre qu'apporte le facteur ?
Dis-moi maman, tu pleures et tu défailles,
Ils ont tué petit père adoré.
 
4. Oui mon enfant, ils ont tué ton père,
Pleure avec moi, car nous les haïssons.
Quelle guerre atroce qui fait pleurer les mères,
Et tue les pères des petits anges blonds.
 
5. La neige tombe aux portes de la ville,
Là est assise une enfant de Strasbourg.
Elle reste là malgré le froid, la bise,
Elle reste là malgré le froid du jour.
 
6. Un homme passe, à la fillette donne,
Elle reconnaît l'uniforme allemand.
Elle refuse l'aumône qu'on lui donne,
A l'ennemi elle dit bien fièrement :
 
7. Gardez votre or, je garde ma puissance,
Soldat prussien, passez votre chemin.
Moi je ne suis qu'une enfant de la France,
A l'ennemi je ne tends pas la main.
 
8. Tout en priant sous cette cathédrale,
Ma mère est morte sous ce porche écroulé.
Frappée à mort par l'une de vos balles,
Frappée à mort par l'un de vos boulets.
 
9. Mon père est mort sur vos champs de batailles,
Je n'ai pas vu l'ombre de son cercueil.
Frappé à mort par l'une de vos balles,
C'est la raison de ma robe de deuil.
 
10. Vous avez eu l'Alsace et la Lorraine,
Vous avez eu des millions d'étrangers.
Vous avez eu Germanie et Bohème,
Mais mon p'tit cœur vous ne l'aurez jamais,
Mais mon p'tit cœur il restera français ! 
 

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 08:42

O doux Jésus ! ne permettez pas que je sois séparé de vous. Seigneur ! que les souffrances et les ignominies de votre passion et le sacrifice de votre sang ne soient pas perdus pour moi. Père éternel, par les mérites de la mort de Jésus-Christ, faites que je meure dans votre grâce et dans votre amour, pour avoir le bonheur de vous aimer éternellement. Je vous remercie de tous les bienfaits que vous m'avez prodigués durant ma vie, et particulièrement de la grande grâce que vous m'avez faite en m'appelant à la vraie foi, et en me procurant dans mes derniers combats les secours des saints sacrements. Vous voulez que je meure, et je le veux aussi pour vous plaire. Ah ! Jésus, mon Sauveur, c'est peu que je meure pour vous, qui êtes mort pour moi. Content de mourir, je vous dis avec saint François : "Que Je meure pour l'amour de votre amour, ô vous qui avez daigné mourir pour l'amour de mon amour !". J'accepte sans me plaindre, la mort et toutes les peines que j'aurai à souffrir jusqu'à ce que j'expire; aidez-moi à les supporter avec une parfaite résignation à votre sainte volonté. Je vous les offre toutes pour votre gloire, en les unissant aux souffrances que vous avez endurées dans votre passion. Père éternel, je vous fais le sacrifice de ma vie et de toute ma personne; daignez l'agréer par les mérites du grand sacrifice que Jésus, votre divin Fils, vous a fait de lui-même sur la croix. O Mère de Dieu et ma Mère, Marie, vous m'avez obtenu de Dieu tant de grâces durant ma vie; je vous an remercie de tout mon coeur. Ah ! ne m'abandonnez pas, maintenant que ma mort approche, et que j'ai un plus grand besoin de votre secours. Priez Jésus pour moi, et multipliez vos prières. Procurez-moi plus de douleur de mes péchés et plus d'amour pour Dieu, afin que j'aie le bonheur d'aller l'aimer avec vous dans le ciel, toujours et de toutes mes forces. Marie, mon espérance, je me confie en vous.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 18:09

« Défendre le Concile Vatican II […] comme quelque chose d’efficace et d’obligatoire pour l’Église, est et sera toujours nécessaire. Mais il existe une vision étroite qui lit et sélectionne Vatican II et qui entraîne une certaine opposition. On a l’impression que, depuis Vatican II, tout a changé et que tout ce qui l’a précédé n’a plus de valeur, ou, dans le meilleur des cas, n’a de valeur qu’à la lumière du Concile. Vatican II n’est pas considéré comme une partie de la Tradition vivante de l’Église, mais comme la fin de la Tradition, comme une annulation du passé et comme le point de départ d’un nouveau chemin. La vérité est que le Concile lui-même n’a défini aucun dogme et a tenu spécialement à se situer à un niveau plus modeste, simplement comme un Concile pastoral. Malgré cela, nombreux sont ceux qui l’interprètent comme s’il s’agissait d’un « super-dogme » qui seul a de l’importance. Cette impression est confirmée tous les jours par de multiples faits. Ce qui, autrefois, était regardé comme le plus sacré – la forme de la prière liturgique – devient tout à coup l’unique chose se trouvant absolument frappée d’interdit. On ne tolère aucune critique envers les orientations postconciliaires ; par contre, lorsque sont en question les antiques règles ou les grandes vérités de la foi – par exemple la Virginité corporelle de Marie, la Résurrection corporelle de Jésus, l’Immortalité de l’Âme – on ne réagit pas ou bien avec une modération extrême. J’ai moi-même pu constater, lorsque j’étais professeur, comment un évêque qui, avant le Concile, avait renvoyé un professeur uniquement à cause de sa façon de parler un peu paysanne, se trouva, après le Concile, dans l’impossibilité d’éloigner un enseignant qui niait ouvertement des vérités fondamentales de la foi… ».

 
S.E. le Cardinal Josef Ratzinger, le 13 juillet 1988
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