7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 13:23

sixtineDurant les fêtes pascales, il y a bien eu en France quelques paroisses où des prêtres courageux ont fait le maximum pour respecter la liturgie. Mais il ne s'agissait bien que de "quelques paroisses" car dans la majorité des églises de France, il est depuis longtemps devenu "normal" de célébrer la liturgie n'importe comment, pourvu que ce ne soit pas dans les règles.
Avec la bénédiction des évêques diocésains, chaque prêtre est libre de célébrer la messe comme il veut... à condition qu'il respecte le moins possible le Missel Romain. Car l'essentiel, pour la majorité des évêques de France (il existe fort heureusement quelques exceptions qui font grincer des dents au sein de l'épiscopat), est d'avoir un clergé qui veille à ce que la liturgie de l'Eglise ne soit jamais célébrée comme elle doit être célébrée : il est donc impératif d'y introduire des improvisations, de la laideur, du laisser-aller, de l'indigence musicale... bref, tout ce qui permet de montrer que les célébrations sont élaborées par les communautés paroissiales mais ne sont plus une richesse à recevoir de l'Eglise. Le prêtre lui-même, lorsqu'il est à l'autel, doit faire ce que l'équipe liturgique locale lui demande de faire et non ce que l'Eglise attend qu'il fasse : le célébrant n'est plus qu'un "délégué" de l'assemblée, à la manière d'un pasteur protestant. Dans le pire des cas, son rôle se limite à celui de "Monsieur Loyal".
Et si, dans les conditions actuelles, un fidèle se plaint de devoir assister de dimanche en dimanche à des célébrations déficientes, il convient que son évêque l'envoie sur les roses en lui faisant comprendre qu'il n'a pas de leçons à donner à des prêtres ouvertement "conciliaires".
Le problème vient de ce que dans les diocèses de France, être "conciliaire" signifie presque toujours se prévaloir de Vatican II pour ne surtout pas en appliquer les enseignements. Et les évêques sont d'ailleurs eux-mêmes persuadés que moins on respecte la liturgie, plus on est dans la droite ligne de Vatican II.
En France, "être dans la droite ligne de Vatican II" signifie, quand on est à la tête d'un diocèse ou d'une paroisse, avoir une commission liturgique dirigée par une personne dont l'autoritarisme est inversement proportionnel aux compétences en liturgie. La commission en question est alors chargée non de faire respecter la liturgie de l'Eglise, mais de "fliquer" le curé, l'organiste, le maître de choeur qui respecte trop le missel et qui - comble de l'outrecuidance - refuse de suivre les programmes liturgiques élaborés par les "équipes" nommées dans les divers secteurs interparoissiaux.

 

Il règne donc, dans le domaine de la liturgie et malgré les très nombreux rappels à l'ordre du Souverain Pontife, une totale confusion qu'une majorité d'évêques se plaisent à entretenir par leurs silences et par la pastorale calamiteuse qu'ils mettent en place. Partout la liturgie continue d'être régulièrement "blessée" - pour reprendre une expression de Mgr Aillet - car personne, dans les rangs de l'épiscopat, n'a le courage de prendre la parole pour exiger des prêtres et des fidèles laïcs qu'ils s'en tiennent au missel et qu'ils abandonnent définitivement des façons de célébrer erronées. 
Partout - ou presque - on constate des raidissements épiscopaux ou cléricaux contre les fidèles ou les simples curés attachés à la correcte application du Missel Romain. Contrairement à ce qu'ils prétendent, les évêques ne font rien pour renverser la tendance et faire qu'enfin la liturgie soit respectée. Pas une seule fois on ne les a entendus dire qu'il fallait s'en tenir au missel; pas une seule fois on ne les a vus reprendre le célébrant qui "blessait" systématiquement la liturgie; pas une seule fois on ne les a vus nommer à la tête des commissions de liturgie diocésaines des prêtres compétents, connaissant et appliquant les textes magistériels, et sachant parfaitement célébrer la liturgie (messe, vêpres...) aussi bien en français qu'en latin. 
Nos pasteurs diocésains ont-ils l'intention de redresser la situation ? Non. Pour eux il s'agit avant tout de continuer à ignorer les textes magistériels et de faire comprendre au Souverain Pontife qu'il n'est pas question d'engager un nouveau mouvement liturgique qui puisse enfin donner le jour au véritable héritage de Vatican II. Au yeux de l'épiscopat français, Benoît XVI n'a rien compris : il a tout faux. Dans les paroisses de France, l'important est donc de ne rien changer, de ne surtout pas bousculer les mauvaises habitudes qui sont généralisées. Car c'est en ne faisant rien d'autre que de brasser du vent qu'on passe pour "conciliaire" dans l'Eglise-qui-est-en-France.
Mais se pose alors une question : que doivent faire les fidèles qui veulent la liturgie de l'Eglise ? Face à l'inertie des évêques, beaucoup pensent qu'il faudrait créer une sorte de "front de libération de la liturgie" qui permettrait, en se basant sur les enseignements des Souverains Pontifes, de refuser ouvertement et officiellement de prendre part aux célébrations qui ne respectent pas le missel romain. Une sorte de fronde ? Et pourquoi pas, quand on sait que depuis le Concile on a obligé les fidèles à gober n'importe quoi et qu'il y a maintenant overdose de niaiseries dans les paroisses.
C'est le Cardinal Ratzinger qui a invité à « arracher la liturgie à l'arbitraire des curés et de leurs équipes liturgiques » (Cf. Un chant nouveau pour le Seigneur, p. 103). C'est Jean-Paul II qui a expressément demandé aux fidèles de « refuser toutes les interprétations erronées et les applications arbitraires et abusives en matière doctrinale, liturgique et disciplinaire » (Motu proprio Ecclesia Dei, n.5a). Pourquoi les fidèles qui ont droit à l'authentique liturgie de l'Eglise devraient-ils attendre plus longtemps pour agir... efficacement ?

 

Pro Liturgia

Partager cet article
Repost0
7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:24

• TEXTES LITURGIQUES (S. IOANNIS BAPTISTÆ DE LA SALLE, PRESBYTERI)

 

- 2 Timothée 1, 13 à 2, 3 : Affermis-toi dans la grâce

- Psaume 34, 2 : Je veux bénir le Seigneur en tout temps

- Matthieu 18, 1-5 : Se faire humble comme un petit enfant

Partager cet article
Repost0
7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 08:09

Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements a été interrogé par Famille Chrétienne.

Il appelle à une grande réflexion sur l’Eucharistie et invite les prêtres et les fidèles à se tourner vers l’Orient : vers le Christ. Extrait :

 

 

 

 

 

Famille Chrétienne : Il y a quelques semaines, vous avez émis le souhait de voir “remis au centre le sacrement des sacrements”, c’est-à-dire l’Eucharistie. Pour quelle raison?

 

Le Cardinal Sarah : Je souhaite engager une grande réflexion sur cette question, afin de remettre l’Eucharistie au centre de notre vie. Je constate que beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles. Souvent, le prêtre ne célèbre plus l’amour du Christ à travers son sacrifice, mais une rencontre entre amis, un repas convivial, un moment fraternel. En cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et des modes du moment. Peu à peu, les fidèles s’éloignent de ce qui nous donne la Vie. Pour les chrétiens, l’Eucharistie, c’est une question de vie ou de mort !

 

 

 

Famille Chrétienne : Comment remettre Dieu au centre?

 

Le Cardinal Sarah : La liturgie est la porte de notre union à Dieu. Si les célébrations eucharistiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense, car Dieu disparaît. Il faut commencer par replacer Dieu au centre de la liturgie. Si l’homme en est le centre, l’Église devient une société purement humaine, une simple ONG, comme l’a dit le pape François. Si, à l’inverse, Dieu est au cœur de la liturgie, alors l’Eglise retrouvera sa vigueur et sa sève ! “Dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l’Eglise”, écrivait de manière prophétique le Cardinal Joseph Ratzinger.

 

 

 

Famille Chrétienne : Quel remède recommandez-vous?

 

Le Cardinal Sarah : La reconnaissance de la liturgie comme œuvre de Dieu suppose une vraie conversion du cœur. Le concile Vatican II insistait sur un point majeur : dans ce domaine, l’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Dieu fait. Aucune œuvre humaine ne pourra jamais réaliser ce qui se trouve au cœur de la messe : le sacrifice de la croix. La liturgie nous permet de sortir des murs de ce monde. Retrouver la sacralité et la beauté de la liturgie requiert donc un travail de formation pour les laïcs, les prêtres et les évêques. Il s’agit d’une conversion intérieure. Pour remettre Dieu au centre de la liturgie, il faut aussi le silence : cette capacité de se taire pour écouter Dieu et sa parole. J’affirme que nous ne rencontrons Dieu que dans le silence et l’approfondissement de sa parole dans les profondeurs de notre cœur.

 

 

 

Famille Chrétienne : Comment faire concrètement ?

 

Se convertir, c’est se tourner vers Dieu. Je suis profondément convaincu que nos corps doivent participer à cette conversion. Le meilleur moyen est certainement de célébrer – prêtres et fidèles – tournés ensemble dans la même direction : vers le Seigneur qui vient. Il ne s’agit pas, comme on l’entend parfois, de célébrer le dos tourné aux fidèles ou face à eux. Le problème n’est pas là. Il s’agit de se tourner ensemble vers l’abside qui symbolise l’Orient où trône la croix du Seigneur ressuscité. Par cette manière de célébrer, nous expérimenterons, jusque dans nos corps, la primauté de Dieu et de l’adoration. Nous comprendrons que la liturgie est d’abord notre participation au sacrifice parfait de la croix. J’en ai fait personnellement l’expérience ; en célébrant ainsi, l’assemblée, avec le prêtre à sa tête, est comme aspirée par le mystère de la croix au moment de l’élévation.

 

 

 

Famille Chrétienne : Mais cette manière de faire est-elle autorisée?

 

Le Cardinal Sarah : Elle est légitime et conforme à la lettre et à l’esprit du Concile. En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, je tiens à rappeler que la célébration “versus orientem” est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple. Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. Ainsi, dans une tribune publiée par “L’Osservatore Romano”, en juin 2015, j’ai proposé que les prêtres et les fidèles se tournent vers l’Orient au moins pendant le rite de la pénitence, pendant le chant du Gloria, les oraisons et la prière eucharistique.

 

 

 

Famille Chrétinne : Dans l’esprit de beaucoup, le changement d’orientation de l’autel est lié à Vatican II. Est-ce vrai?

 

Le Cardinal Sarah : Plus de cinquante ans après la clôture de Vatican II, il devient urgent que nous lisions ses textes ! Le Concile n’a jamais demandé de célébrer face au peuple ! Cette question n’est pas même abordée par la constitution “Sacrosanctum Concilium”… Bien plus, les Pères du Concile voulaient souligner la nécessité pour tous d’entrer en participation du mystère célébré. Dans les années qui ont suivi Vatican II, l’Eglise a cherché les moyens de mettre en œuvre cette intuition. Ainsi, célébrer face au peuple est devenu une possibilité, mais pas une obligation. La liturgie de la Parole justifie le face-à-face du lecteur et des auditeurs, le dialogue et la pédagogie entre le prêtre et son peuple. Mais dès que nous arrivons au moment où l’on s’adresse à Dieu – à partir de l’offertoire –, il est essentiel que le prêtre et les fidèles se tournent ensemble vers l’Orient. Cela correspond tout à fait à ce qu’ont voulu les Pères conciliaires.

 

Je crois qu’il faut revenir au texte du Concile. Certaines adaptations à la culture locale n’ont probablement pas été assez mûries. Je pense à la traduction du Missel romain. Dans certains pays, des éléments importants ont été supprimés, notamment au moment de l’offertoire. En français, la traduction de l’ “Orate fratres” a été tronquée. Le prêtre devrait dire : “Priez mes frères pour que mon sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréable à Dieu le Père tout-puissant.” Et les fidèles de répondre : “Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute sa sainte Eglise.” A l’audience qu’il m’a accordée, le samedi 2 avril, le Pape m’a confirmé que les nouvelles traductions du Missel romain doivent impérativement respecter le texte latin.

 

 

 

Famille Chrétienne : Que faites-vous de la participation des fidèles?

 

Le Cardinal Sarah : La participation des fidèles est primordiale. Elle consiste avant tout à se laisser entraîner à la suite du Christ dans le mystère de sa mort et de sa résurrection. “On ne va pas à la messe pour assister à une représentation. On y va pour participer au mystère de Dieu”, a rappelé le Pape François tout récemment. L’orientation de l’assemblée vers le Seigneur est un moyen simple et concret de favoriser une vraie participation de tous à la liturgie. La participation des fidèles ne saurait donc être comprise comme la nécessité de faire “quelque chose”. Sur ce point, nous avons déformé l’enseignement du Concile. Au contraire, il s’agit de laisser le Christ nous prendre, et nous associer à son sacrifice. Seul un regard trempé dans une foi contemplative nous gardera de réduire la liturgie à un spectacle où chacun aurait un rôle à jouer. L’Eucharistie nous fait entrer dans la prière de Jésus et dans son sacrifice, car Lui seul sait adorer en esprit et en vérité.

 

 

 

Famille Chrétienne : Quel sens l’Eglise donne-t-elle à cette question de l’orientation?

 

Le Cardinal Sarah : D’abord, nous ne sommes pas les seuls à prier de manière orientée. Le Temple juif et les synagogues ont toujours été orientés. En retrouvant cette orientation, nous pourrons repartir vers nos origines. Je constate aussi que des non chrétiens, les musulmans en particulier, sont orientés pour prier. Pour nous, la lumière, c’est Jésus Christ. Toute l’Eglise est orientée vers le Christ. “Ad Dominum”. Une Eglise refermée sur elle-même en un cercle clos aurait perdu sa raison d’être. Pour être elle-même, l’Eglise doit vivre face à Dieu. Notre point de référence, c’est le Seigneur ! Nous savons qu’Il a vécu avec nous et qu’Il est reparti vers le Père sur le mont des Oliviers, situé à l’est de Jérusalem. Et qu’Il reviendra de la même manière. Rester tournés vers le Seigneur, c’est L’attendre chaque jour. Il ne faudrait pas que Dieu se plaigne constamment : “Ils tournent vers moi leur dos au lieu de tourner vers moi leur visage ! ” (Jr 2, 27). A la messe, nous sommes d’abord présents pour Dieu. Si nous ne tournons pas notre regard de manière radicale vers Dieu, notre foi deviendra tiède, vagabonde et incertaine. Quand j’étais enfant de chœur, j’observais avec attention la délicatesse et la ferveur avec lesquelles les missionnaires célébraient leurs messes. Grâce à eux, j’ai compris que, quand le prêtre dit : “Il est grand le mystère de la foi”, il ne s’agit pas d’une formule !

 

Sans la foi, que peut signifier l’Eucharistie ? Souvenez-vous que beaucoup de disciples ont quitté Jésus au moment où Il leur a dit : “Je vous donne mon corps à manger. ” Aujourd’hui encore, beaucoup Le lâchent… Ils sont présents physiquement à la messe, mais leur foi est défaillante, affaiblie par le manque de ferveur de notre temps et le paganisme de nos sociétés. C‘est la foi qui introduit les hommes dans le mystère de Dieu qui aime jusqu’à la mort. Et je meurs aussi dans chaque Eucharistie, comme le dit saint Paul : “Je meurs chaque jour” (Rm 15). Si nous mourons dans l’Eucharistie, nous savons que c’est pour avoir la vie nouvelle. La messe doit être précédée par une vie de prière intense à la maison. La célébration de l’eucharistie sera dense si chaque chrétien cultive une profonde intériorité et une intense vie de prière quotidienne.

 

 

 

Souhaitons que ce texte soit un prélude à la redécouverte du silence, de la contemplation... et à la disparition de ces autels face au peuple qui ont été édifiés partout jusqu'à devenir des taches anti-liturgiques dans les choeurs de nos belles églises.

Partager cet article
Repost0
6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 21:11

Radio Vatican a mis en garde mardi contre le risque que « la campagne médiatique de haine anti-catholique puisse dégénérer ». La radio rappelle que des graffitis anti-catholiques ont été tracés sur les murs d'une église en Italie, que l'évêque de Munster (Allemagne), Mgr Felix Genn, a été agressé lors de la messe de Pâques et que des groupes de manifestants ou des individus ont cherché à perturber les célébrations de Pâques par des insultes ou autres en divers endroits en Europe. La radio précise que « déjà, dans la Rome antique, les chrétiens étaient accusés de crimes horribles, d'infanticide et de cannibalisme, c'est ainsi qu'était comprise l'Eucharistie, et de rapports incestueux, comme était considérée l'étreinte de paix rituelle entre frères et sœurs ». « Et les foules, remontées par les calomnies des puissants, lynchaient les chrétiens ».

 

« S’ils m’ont persécuté, vous aussi, ils vous persécuteront » (Jean 15, 20) 


Par ailleurs, dans une interview accordée à l’Osservatore Romano, le doyen du Sacré Collège, le Cardinal Angelo Sodano explique que Benoît XVI est devenu la cible d’attaques injustes parce qu’il incarne des vérités morales qui ne sont plus acceptées. Cette campagne a pour origine des conceptions de la famille et de la vie contraires à l’Evangile. Elle s’inscrit donc dans un combat culturel. Comme cela avait été le cas lors des batailles du modernisme contre Saint Pie X, puis l’offensive contre Pie XII pour son attitude – pourtant héroïque – pendant la seconde guerre mondiale, et enfin contre Paul VI pour l’Encyclique infaillible Humanae vitae condamnant l'infamie de la contraception. Aujourd’hui, les manquements et les erreurs des prêtres (pourtant ultra-minoritaires statistiquement) sont "utilisés" par les médias comme des armes contre l’Eglise. On transforme les fautes individuelles en responsabilités collectives.

Partager cet article
Repost0
6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 18:42

Vidi aquam egrediéntem de templo a látere dextro***, allelúja ; et omnes ad quos pervénit aqua ista salvi facti sunt, et dicent : allelúja, allelúja.

Ps. 117, 1 : Confitémini Dómino, quóniam bonus : quóniam in sæculum misericórdiam Ejus.
 Glória Patri... Vidi aquam...

J'ai vu l'eau jaillir du côté droit*** du Temple, alleluia ; et tous ceux que l'eau a atteints sont sauvés et ils chantent : alleluia, alleluia.

Ps. 117, 1 : Louez le Seigneur car Il est bon : éternel est Son amour. Gloire au Père... J'ai vu l'eau... 

 

Pope-Benedict-Vidi-Aquam.jpegV. Osténde nobis, Dómine, misericórdiam tuam. Allelúja

R. Et salutáre tuum da nobis. Allelúja

V. Montrez-nous, Seigneur, votre Miséricorde. Alléluia.

R. Et donnez-nous votre salut. Alléluia.

 

V. Dómine exáudi oratiónem meam.

R. Et clamor meus ad te véniat.

V. Seigneur, écoutez ma prière.

R. Et que mon cri parvienne jusqu’à vous.

 

V. Dóminus vobíscum.

R. Et cum spíritu tuo.

V. Le Seigneur soit avec vous.

R. Et avec votre esprit.

 

Orémus : Exáudi nos, Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus :

et míttere dignéris sanctum Angelum tuum de cælis; qui custódiat,

fóveat, prótegat, vísitet, atque deféndat omnes habitántes in hoc habitáculo.

Per Christum Dóminum nostrum. R. Amen.

Prions : Exaucez-nous, Seigneur saint, Père tout-puissant Dieu éternel,

et daignez envoyer du ciel votre saint ange pour qu’il garde et soutienne,

qu’il protège, visite et défende tous ceux qui sont réunis en ce lieu.

Par le Christ… Ainsi soit-il.

 

 

  grego3

Enregistré dans la Basilique Notre-Dame
de Maastricht, pendant le Temps Pascal
(Pays-Bas, Province de Limbourg) - 2014

 

 
  grego3 grego3
Version chantée dans la Cathédrale
de Cologne, pendant le Temps Pascal
(GL N°125) (Allemagne, Rhénanie
du-Nord-Westphalie - 2013)
 

 

  grego3

Enregistré au Sanctuaire du Très St-Sacrement

(Shrine of the Most Blessed Sacrament)

 (Hanceville, Alabama, USA, 2009)

 

  grego3

                    
  grego3
                                         

  grego3

 

 

 
 

 

   

 

 

 
*** Les curieux se demanderont pourquoi le côté droit, alors que le Christ a été percé de la lance au côté gauche.
 Le grand liturgiste médiéval, l'Évêque français Durand de Mende (1230-1296), répond : « Il y a deux côtés du
Christ, le droit et le gauche. Le droit est Sa Divinité, le gauche Son Humanité. Donc l’eau est sortie du
côté droit, parce que de la nature divine du Christ l’eau invisible de l’Esprit-Saint s’est épanchée, et il
a donné à cette eau visible qui jaillit du côté gauche, c'est-à-dire de l’humanité du Christ percée 
d’un coup de lance, la vertu du salut » (Rationale divinorum officiorum, Tome IV, chapitre IV, §7)
 
 
 
Partager cet article
Repost0
5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 16:38

• TEXTES LITURGIQUES (S. VINCENTII FERRER, PRESBYTERI)

 

- 2 Timothée 4, 1-5 : Dernière adjuration à Timothée

- Psaume 96, 1 : Chantez au Seigneur un cantique nouveau

- Luc 12, 35-40 : Être prêt pour le retour du Maître

Partager cet article
Repost0
5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 14:24

Extrait d'un débat télévisé (Duel sur la Cinq, année 1988), avec le sinistre Professeur Etienne-Emile Beaulieu, promoteur de la pilule-tueuse "RU-486" et le Professeur Jérôme Lejeune, à l'époque prestigieux Professeur de génétique fondamentale à l'hôpital Necker, spécialiste de la trisomie 21 et et président de l'association "Secours aux Futures Mères". Des paroles toujours pleines de vérité face à un produit qui sert à "tuer des millions d'enfants", qui tuera beaucoup plus d'êtres humains que Hitler, Mao et Staline réunis. Le procès en béatification du Professeur Lejeune est en cours...



Partager cet article
Repost0
5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 01:10

Le Vatican et plusieurs prélats de l'Eglise catholique ont condamné aujourd'hui les accusations visant le pape en dénonçant une "campagne grossière", une "machination". Le journal officiel du Vatican, l'Osservatore Romano, dans son édition datée de dimanche fustige "les attaques calomnieuses et la campagne de diffamation construite autour du drame des abus commis par des prêtres". Sous le titre "une propagande grossière contre le pape et les catholiques", il fait état de "messages de solidarité à Benoît XVI arrivant du monde entier""de nombreux évêques expriment leur proximité du pape pour son action résolue en faveur de la vérité et pour les mesures prises pour éviter une répétition de ces crimes". L'Osservatore cite en particulier le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris qui lors de la messe du Jeudi Saint a dénoncé "une offensive visant à déstabiliser le pape et à travers lui l'Eglise". Il a particulièrement fustigé les "médias audiovisuels qui célèbrent Pâques à leur manière en concentrant pendant la Semaine Sainte leurs critiques contre l'Eglise et la foi chrétienne". Le journal du Vatican cite aussi le théologien et poète Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti (Italie) qui stigmatise "une montée de la christianophobie", "des préjugés" et des "attaques injustifiées" contre l'Eglise qui se retrouve "instrumentalisée même quand elle affronte courageusement des questions comme les abus" pédophiles.
Sur Radio Vatican, le cardinal Severino Poletto archevêque de Turin où sera exposé à partir du 10 avril le Saint Suaire, s'est indigné samedi que "l'on puisse tenter d'atteindre la très grande figure intouchable (...) de Benoît XVI qui a toujours été clair et intransigeant sur ces sujets".
"Je ne voudrais pas qu'il existe une machination contre l'Eglise. Le démon est toujours à l'oeuvre", a-t-il dit.

Les médias du Vatican ont cité de nombreuses autres déclarations similaires venant par exemple du chef de l'épiscopat espagnol, du cardinal-archevêque d'Edimbourg en Ecosse, des archevêques de Mexico et Lima. (NDLR : près de 96% des crimes pédophiles sont commis au sein de la famille. Le jour où les médias s’attaqueront avec autant de hargne sur ce tabou au lieu de lyncher avec arrogance l’Eglise et le Pape à cause de quelques brebis galeuses, on pourra éventuellement croire à un "non-complot", pas avant. Que ces hypocrites soixante-huitards polluant aujourd'hui les médias et la politique puissent méditer ce passage biblique avant de lancer - comme des pharisiens - la première pierre à la Sainte Eglise Immaculée : "Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ?" (Luc VI, 41)). 

 

En ce début du Temps Pascal, main dans la main avec notre Reine du Ciel, continuons à offrir avec ardeur nos prières et nos souffrances pour notre Saint-Père mais aussi pour notre Sainte Eglise, notre Mère à tous à qui nous devons la vie ! Soyons fiers d'appartenir à cette Epouse Immaculée, Reine incarnée de la Vérité, et avec force, n'ayons pas peur de relever la tête malgré l'acharnement anti-catholique des médias. Il y a une véritable persécution morale des catholiques en Occident, le mot n'est pas trop fort. « Chrétien, prends conscience de ta dignité. Rappelle-toi toujours de quel Corps tu es membre ! » (Saint Léon le Grand). « Pour un apôtre, le témoignage rendu à la Vérité est essentiel. Et cela exige toujours la forceLa plus grande faiblesse de l’apôtre est la peur. C’est le manque de foi dans la puissance du Maître qui réveille la peur ; cette dernière oppresse le cœur et serre la gorge. L’apôtre cesse alors de professer. Reste-t-il apôtre ? Les disciples, qui abandonnèrent le Maître, augmentèrent le courage des bourreaux. Celui qui se tait face aux ennemis d’une cause enhardit ces derniers. La peur de l’apôtre est le premier allié des ennemis de la cause. « Par la peur contraindre à se taire ». La terreur utilisée par toute dictature est calculée sur la peur des apôtres. Le Christ ne s’est pas laissé terroriser par les hommes. Sorti dans la foule, il dit avec courage : « c’est moi » (cf : Son Eminence le Cardinal Stefan Wyszynski, Primat de Pologne).

 


 

Liens : Pourquoi le Pape souffre ?, par le Père Bernard Domini (FMND) + Le sens de la souffrance du Pape, par le Père Bernard Domini (FMND) + Mgr Rey défend le Pape (Homélie de la Messe Chrismale 2010) + Les "pharisiens" des temps modernes, par Mgr Marc Aillet + Une tentative ignoble d'atteindre Benoît XVI (Osservatore Romano) + Liquider la génération Mai 68 + Faire le ménage dans notre Eglise (Cardinal Walter Kasper) + Les pharisiens médiatiques cloués au pilori + "Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais gardez courage, j'ai vaincu le monde !" + Tempête sur l'Eglise et Semaine SainteLa controverse actuelle est liée à une guerre culturelle en Occident + La campagne de haine anti-catholique pourrait dégénérer + "Attirons-le dans un piège", par Mgr Guy BagnardFace aux attaques, l'arme principale est la prière + Crucifiez-la ! +  Benoît XVI face à la société pédophileLynchage médiatique de l'Eglise : "Une bataille qui est de plus en plus grotesque"Soutien à Benoît XVI

Partager cet article
Repost0
4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 19:41

Le Cardinal Angelo Sodano, doyen du collège cardinalice et ancien secrétaire d'Etat, a exprimé au pape la solidarité de l'Eglise, au coeur des attaques médiatiques. « Nous nous serrons autour de vous », a affirmé le cardinal, dans une allocution adressée à Benoît XVI au début de la messe du dimanche de Pâques présidée par le pape sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. « Nous vous sommes profondément reconnaissants pour la force d'âme et le courage apostolique avec lequel vous annoncez l'Evangile du Christ », a-t-il déclaré. « Le peuple de Dieu qui ne se laisse pas impressionner par les bavardages du moment, par les épreuves qui viennent parfois frapper la communauté des croyants, est avec vous », a-t-il ajouté. « Les cardinaux, vos collaborateurs à la curie romaine, sont avec vous. Vos confrères évêques dispersés à travers le monde, qui guident les trois mille circonscriptions ecclésiastiques du monde, sont avec vous. Les 400.000 prêtres qui servent généreusement le peuple de Dieu dans les paroisses, les oratoires, les écoles, les hôpitaux et les nombreux autres endroits, dans les missions, les régions les plus reculées du monde, sont particulièrement avec vous ces jours-ci », a-t-il poursuivi. Le cardinal Sodano a souligné que durant la messe chrismale, jeudi matin, le pape a rappelé que Pierre décrivait ainsi l'attitude du Christ durant sa Passion : « Couvert d'insultes, il n'insultait pas ; accablé de souffrances, il ne menaçait pas, mais il confiait sa cause à Celui qui juge avec justice » (1 P 2, 23ss). En cette solennité de Pâques, a conclu le cardinal Sodano, nous prierons pour vous, afin que le Seigneur, Bon Pasteur, continue de vous soutenir dans votre mission au service de l'Eglise et du monde ».

Partager cet article
Repost0
4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 12:58

… par le Cardinal André Vingt-Trois :

 

  

 

Les pharisiens médiatiques sont revenus ce dimanche matin sur l’histoire abominable du père Murphy aux Etats-Unis. Toujours très habiles pour utiliser une histoire unique en son genre sur plus de 400.000 prêtres fidèles au Christ – ceci dans le seul but de jeter l’opprobre sur l’Eglise universelle et de salir notre très Saint-Père (et des millions de catholiques avec !) – le Cardinal André Vingt-Trois leur a posé une question bien embarrassante. Tellement embarrassante que Jean-Pierre Elkabbach a contourné tout de suite le sujet après quelques "blancs". On aura remarqué au passage que nous n’avons pas eu la réponse de ces "journalistes" (qui savaient parfaitement l'histoire vraie). Normal : dire à la radio que les tribunaux ecclésiastiques de l'époque étaient beaucoup plus sévères que les tribunaux civils n'est pas très "politiquement correct" pour la bien-pensance médiatique. Au lieu de s'attaquer sur les tribunaux civils américains  les vrais coupables  qui ont laissé dehors un criminel, ces pharisiens médiatiques préfèrent s'attaquer sur la justice ecclésiastique – pourtant beaucoup plus sévère que la justice civile – pour trouver leur cible préférée : Benoît XVI. Par cet exemple bien concret, l’honnêteté intellectuelle des journalistes est une fois de plus mise à l’index. Décryptage de l’affaire : « Vers 1975, le Père Murphy a été accusé d'abus particulièrement graves et méprisables dans un pensionnat pour des mineurs sourds. Le cas a été signalé sans délai aux autorités civiles, qui n'ont pas trouvé de preuves suffisantes pour poursuivre Don Murphy. L'Eglise, en l'occurrence plus sévère que l'Etat, continua pourtant avec persistance à enquêter sur Don Murphy et puisqu'elle soupçonnait qu'il était coupable, à limiter de différentes façons l'exercice de son ministère, bien que les accusations portées contre lui avaient été abandonnées par la magistrature ».

Partager cet article
Repost0
4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 08:53

• TEXTES LITURGIQUES (S. ISIDORI, EPISCOPI ET ECCLESIAE DOCTORIS)

 

- 2 Corinthiens 4, 1-7 : Que la lumière brille au sein des ténèbres

- Psaume 37, 2 : Mets ta confiance dans le Seigneur et fais le bien

- Luc 6, 43-45 : L'importance du zèle évangélique

 

*** Fête de Saint Isidore de Séville le 26 avril pour l'Espagne ;

Mémoire facultative ce 4 avril pour l'Eglise universelle

Partager cet article
Repost0
4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 08:10

Le pape et l'Eglise catholique sont attaqués "par de puissantes forces" qui veulent en "nier l'existence" et "détruire leur crédibilité", a estimé l'écrivain catholique américain George Weigel, biographe de Jean Paul II, dans un entretien au journal italien La Stampa. "La controverse actuelle est liée à la guerre culturelle (en cours) en Occident", a estimé cet intellectuel, membre du "Centre de politique et d'éthique". "L'Eglise est le dernier défenseur institutionnel de l'idée qu'il y a des vérités morales pour le monde et les hommes". Mais les "forces" qui lui sont hostiles "voient dans les manquements de certains fils et filles de l'Eglise et dans les erreurs commises par certaines autorités l'occasion de détruire les enseignements de l'Eglise", a estimé M. Weigel. Pour lui, on ne "peut pas parler de complot coordonné mais d'intérêts convergents contre l'Eglise". Il a cité entre autres "les hommes politiques et commentateurs qui veulent détruire la crédibilité de l'Eglise", les avocats "sans scrupules qui tentent de mettre les ressources de l'Eglise à la portée des tribunaux". M. Weigel a également critiqué "les laïcs anti-catholiques qui se saisissent de toute occasion pour frapper l'Eglise et les catholiques qui cherchent à faire des révolutions jamais réalisées : la fin du célibat, l'ordination des femmes et la réduction de l'autorité des évêques". 

Partager cet article
Repost0
3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 21:52

• TEXTES LITURGIQUES (S. FRANCISCI DE PAOLA, EREMITÆ)

 

- Philippiens 3, 8-14 : Par Son Amour, j'ai voulu tout perdre

- Psaume 16, 1 : Près de Toi, Seigneur, je me réfugie

- Luc 12, 32-34 : Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône

Partager cet article
Repost0