24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 14:00

1. Großer Gott, wir loben dich, Herr, wir preisen deine Stärke.

Vor dir neigt die Erde sich und bewundert deine Werke.

Wie du warst vor aller Zeit, so bleibst du in Ewigkeit.

 

2. Alles, was dich preisen kann, Kerubim und Serafinen

stimmen dir ein Loblied an, alle Engel, die dir dienen,

rufen dir stets ohne Ruh': Heilig, heilig, heilig! zu.

 

3. Heilig, Herr Gott Zebaoth, heilig, Herr der Himmelsheere,

starker Helfer in der Not ! Himmel, Erde, Luft und Meere

sind erfüllt von deinem Ruhm; alles ist dein Eigentum.

 

4. Der Apostel heil'ger Chor, der Propheten hehre Menge,

schickt zu deinem Thron empor neue Lob- und Dankgesänge;

der Blutzeugen lichte Schar lobt und preist dich immerdar.

 

5. Dich Gott Vater auf dem Thron, loben Große, loben Kleine.

Deinem eingeborenen Sohn singt die heilige Gemeinde,

und sie ehrt den Heil'gen Geist, der uns seinen Trost erweist.

 

6. Du, des Vaters ew'ger Sohn, hast die Menschheit angenommen,

bist vom hohen Himmelsthron zu uns auf die Welt gekommen,

hast uns Gottes Gnad' gebracht, von der Sünd' uns frei gemacht.

 

7. Durch dich steht das Himmelstor allen, welche glauben offen.

Du stellst uns dem Vater vor, wenn wir kindlich auf dich hoffen;

du wirst kommen zum Gericht, wenn der letzte Tag anbricht.

 

8. Herr steh' deinen Dienern bei, welche dich in Demut bitten.

Kauftest durch dein Blut uns frei, hast den Tod für uns gelitten;

nimm uns nach vollbrachtem Lauf zu dir in den Himmel auf.

 

9. Sieh dein Volk in Gnaden an, hilf uns, segne, Herr, dein Erbe;

leit' es auf der rechten Bahn, dass der Feind es nicht verderbe.

Führe es durch diese Zeit, nimm es auf in Ewigkeit.

 

10. Alle Tage wollen wir dich und deinen Namen preisen

und zu allen Zeiten dir Ehre, Lob und Dank erweisen.

Rett' aus Sünden, rett' aus Tod, sei uns gnädig, Herre Gott.

 

11. Herr, erbarm, erbarme dich; auf uns komme, Herr, dein Segen;

leit' und schütz' uns väterlich, bleib' bei uns auf allen Wegen !

Auf dich hoffen wir allein; lass uns nicht verloren sein.

 

 

 

 

Enregistré au Dom Kölner (Deutschland) et
entonné par Son Eminence le Cardinal Meisner
(lors de la Messe du 15 avril 2012 - Cologne)

 

Enregistré au Dom St Stephen (Österreich),
lors du Requiem de Otto von Habsbourg-Lorraine,
par Son Eminence le Cardinal Schönborn

 

Enregistré lors du voyage de Sa Sainteté
le Pape Benoît XVI à München (2006)

 

Enregistré au Dom Kölner (Deutschland)
lors d'une messe en Mai 2013)
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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 08:12

 

 

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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 21:22

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« On ne peut comparer la liturgie à un mécanisme démontable et réparable à volonté, mais à un organisme vivant dont les lois internes déterminent les modalités de son futur développement… La liturgie en Occident pourrait bien perdre son identité chrétienne. Une liberté sans frein n’est pas conciliable avec l’essence de la foi et de la liturgie. La grandeur de la liturgie, faut-il le répéter, tient justement au fait qu’elle échappe à l’arbitraire. » (Cardinal Joseph Ratzinger, L’esprit de la liturgie, éd. Ad Solem, 2002.)

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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 09:10

C’est toujours un moment de grand émerveillement de méditer comment le début de notre Rédemption, racontée dans l’Evangile de Luc, s’est produit dans la simplicité de la rencontre bouleversante de l’Archange Gabriel avec la Vierge Marie. Le lecteur des Evangiles connaît alors l’existence de la Sainte Vierge dans l’Evénement de l’Annonciation, parce que, précisément par cette Annonciation exceptionnelle, commence l’Ere nouvelle de la grâce : le Nouveau Testament.

 

 

 

Tout ce qui vient avant fait partie de l’Ancien Testament, qui prépare le Nouveau : Marie est la nouvelle Eve, parce que le Christ est le nouvel Adam. C’est avec Eux qu’il devient Noël pour toujours ! Dans cette union admirable, entre le Fils et la Mère, on franchit un pont gigantesque : celui de notre salut, construit tout au long des siècles. L’intimité merveilleuse entre Jésus et Marie unit à présent pour toujours le ciel et la terre : le Rédempteur descend ici-bas grâce au « me voici » de sa Mère. Ecoutons Luc dans la page dans laquelle il décrit le début de l’annonce de l’Ange : « Entrant chez elle, il dit : ‘Je te salue, ô pleine de grâce, le Seigneur est avec toi’. A ces paroles elle fut troublée et se demandait ce que signifiait cette salutation » (Luc 1, 28-29). Le salut de l’ange « trouble » Marie, et ce trouble est en rapport au fait qu’Elle « se demandait quel sens avait cette salutation », comme le raconte explicitement saint Luc. Il est beau de s’arrêter pour contempler ces paroles, en pensant à l’humble conception que cette créature avait d’elle-même : remplie des faveurs célestes, mais consciente que tout vient de Dieu, elle ne s’attribuait rien à elle-même, précisément parce qu’elle était toute tournée vers Lui, et c’est seulement à Lui qu’elle rendait gloire, dans l’oubli le plus pur et le plus complet d’elle-même. La Vierge Marie, en accueillant avec une totale disponibilité et en toute conscience l’Incarnation du Verbe, dit d’elle-même : « Je suis la servante du Seigneur » (Luc 1, 38). Elle est la Mère, mais Elle dit d’elle-même qu’elle est la Servante ! Combien sa conscience très humble est différente de la nôtre ! Elle, qui est toute humble, et nous… Enfants de l’Eglise, nous nous adressons à la Mère très humble pour Lui demander son aide pour pouvoir l’imiter, afin que, comme Jean-Baptiste, pleins de joie, nous puissions nous exclamer en disant : « Telle est ma joie, elle est complète. Il faut que Lui grandisse et que moi je décroisse » (Jean 3, 29-30).

 

Fides

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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 14:59

Seigneur, --> ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, --> ayez pitié de nous.

Seigneur, --> ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, --> écoutez nous.

Jésus-Christ, --> exaucez nous.

 

Père céleste, vrai dieu, --> ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, --> ayez pitié de nous.

 

Providence de Dieu, qui n’êtes autre chose que Dieu même, --> secourez-nous.

Divine Providence, par laquelle tout à été fait et sans laquelle rien ne subsiste, --> secourez-nous.

Vous qui avez pourvu aux besoins du premier homme avant qu’il fût créé, --> secourez-nous.

Vous qui pour réparer sa désobéissance, lui avez promis un Rédempteur, --> secourez-nous.

Vous qui dans l’attente du Désiré des nations, vous êtes fait connaître à votre peuple par une suite de témoignage et de prodiges, --> secourez-nous.

Aimable Providence, qui dans l’excès de votre charité pour tous les hommes, leurs avez donné un Dieu pour frère et pour Sauveur, --> secourez-nous.

Vous qui avez soustrait Jésus enfant à la fureur de l’impie Hérode, --> secourez-nous.

Vous qui vous êtes manifestée dans le premier miracle de Jésus aux noces de Cana, --> secourez-nous.

Vous qui vous êtes montré compatissante dans la multiplication des pains, --> secourez-nous.

Vous qui avez paru avec éclat dans les prodiges de bonté opérés par Jésus, --> secourez-nous.

Vous qui avez réconcilié le monde avec Dieu par le mystère profond des anéantissements et de la mort de son Fils, --> secourez-nous.

Vous qui par la grâce des Sacrements, avez pourvu à la guérison et à la sanctification de nos âmes, --> secourez-nous.

Vous qui avez mis le comble à vos bienfaits, par l’institution du Sacrifice et du Sacrement par excellence, --> secourez-nous.

Providence ineffable, qui avez surtout éclaté dans l’établissement de l’Eglise, --> secourez-nous.

Vous qui avez choisi saint Pierre et ses successeurs pour être le les chefs et le fondement inébranlable, --> secourez-nous.

Vous qui par l’entremise d’un ange, avez brisé les chaînes du prince des apôtres, --> secourez-nous.

Vous qui, de saint Paul, persécuteur des fidèles, avez fait une colonne de la Foi, --> secourez-nous.

Vous qui, par vos apôtres, avez appelez toutes les nations à votre admirable Lumière, secourez…

Vous qui avez affermi votre Eglise naissante et l’avez accrue par le triomphe des martyres, secourez…

Vous qui lui avez promis que les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre  elle, --> secourez-nous.

Providence immuable qui, dans tous les temps, êtes également sage, puissante et généreuse envers ceux qui se confient en vous, --> secourez-nous.

Vous dont la tendre sollicitude s’étend sur toutes les créatures, --> secourez-nous.

Vous qui êtes l’asile des du pauvre, le fond et l’espoir de celui sui souffre, --> secourez-nous.

Vous qui disposez toutes choses pour le plus grand bien de ceux qui vous aiment et vous implorent, --> secourez-nous.

 

Providence miséricordieuse, pardonnez nous notre peux de foi et de confiance, --> nous vous en prions exaucez nous.

 

Pardonnez nos ingratitudes et l’abus de vos bienfaits, --> nous vous en prions exaucez nous.

Pardonnez nous nos impatiences et nos murmures, --> nous vous en prions exaucez nous.

Préservez nous de la présomption et de la confiance en nos propres forces, --> nous vous en prions exaucez nous.

Préservez nous du découragement et du désespoir, --> nous vous en prions exaucez nous.

Préservez nous des fléaux que nous méritons et de nos péchés qui les attirent, --> nous vous en prions exaucez nous.

 

Providence attentive à tous nos besoins, --> aidez nous à nous détacher nous même et à nous attacher à vous.

Ne permettez pas que l’amour des biens périssables nous rende indignes de ceux de l’éternité.

 

Faites nous la grâce de chercher avant tout le royaume de Dieu --> nous vous en prions exaucez nous.

Donnez nous la paix avec Dieu, par une parfaite soumission à ses volontés, --> nous vous en prions exaucez nous.

Donnez nous la paix avec notre prochain, par l’union d’une charité sincère, --> nous vous en prions exaucez nous.

Donnez nous la paix avec nous même, pour la victoire de nos passions et nos erreurs, --> nous vous en prions exaucez nous.

Adorable Providence, disposez de nous pour la santé où pour la maladie, que votre volonté soit faite.

 

V. Seigneur nous adorons, nous bénissons votre Providence Paternelle.

R. Et nous nous abandonnons à la conduite de votre sagesse.

 

Prions : O Dieu infiniment bon, infiniment puissant, qui abaissez sur nous les regards de votre Providence pour nous conduire et pourvoir à nos besoins, faites que nous nous soumettions si parfaitement à vos ordres, parmi les vicissitudes de cette vie passagère que, vous bénissant également dans le bien et dans les maux qui nous arrivent, nous méritions d’obtenir le pardon de nos péchés. Par Jésus Christ Notre Seigneur. Amen.

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 18:16

O très amoureux Cœur de mon unique amour, ne pouvant vous aimer et glorifier selon l'étendue du désir que vous m'en donnez, j'invite le ciel et la terre à le faire pour moi, et je m'unis à ces ardents séraphins pour vous aimer. O Cœur tout brûlant d'amour ! Que n'enflammez-vous le ciel et la terre de vos pures flammes, pour consumer tout ce qu'ils renferment, afin que toutes les créatures ne respirent que votre amour ! Ou faites-moi souffrir ou mourir, ou du moins changez-moi tout en cœur, pour vous aimer en me consumant dans vos plus vives ardeurs. O feu divin, ô flammes toutes pures du Cœur de mon unique amour, brûlez-moi sans pitié, consumez-moi sans résistance. Hélas ! pourquoi m'épargnez-vous, puisque je ne suis propre qu'à brûler, et que je ne mérite que le feu ? O amour, ô amours du ciel et de la terre, venez tous dans mon cœur pour me réduire en cendre. O feu dévorant de la divinité, venez fondre sur moi : brûlez-moi, consumez-moi au milieu de vos pures flammes, qui font vivre ceux qui y meurent.

 

Extrait des Ecrits de dévotion recueillis par Mgr Jean-Joseph Languet, 1729

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 15:09

Kyrie (XXème siècle)

Sanctus (XXème siècle)

Agnus Dei (XXème siècle)

 

(Enregistré en l'église St Saturnin -
Cazouls-lès-Béziers, le 07/07/13)
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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 23:31

Ces litanies de Notre-Dame du Mont Carmel ont été répandues en langue anglaise au cours de l'année 1912 par les soins des Pères Carmes d'Englewood (Etats-Unis), munies de l'imprimatur de l'évêque de New-Jersey…

 
 
 
Seigneur, ayez pitié de nous. --> Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous. --> Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. --> Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous. --> Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous. --> Jésus-Christ, exaucez-nous.
 
Père céleste qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Esprit-Saint qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, --> ayez pitié de nous.
 
Sainte Marie, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Reine du Ciel, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Victorieuse de Satan, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Fille très obéissante,--> priez pour nous pécheurs 
Notre-Dame du Mont Carmel, Vierge très pure, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Epouse très dévouée, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Mère très tendre, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Modèle parfait de vertu, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Ancre sûre d'espérance, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Refuge dans l'affliction, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Dispensatrice des dons de Dieu, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Bastion contre nos ennemis, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, notre Aide dans le danger, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Chemin menant à Jésus, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, notre Lumière dans les ténèbres, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, notre Consolation à l'heure de la mort, --> priez pour nous pécheurs
Notre-Dame du Mont Carmel, Avocate des pécheurs les plus abandonnés, --> priez pour nous pécheurs
 
Pour ceux qui sont endurcis dans le vice, --> priez pour nous pécheurs
Pour ceux qui offensent votre Divin Fils, --> priez pour nous pécheurs
Pour ceux qui négligent de prier, --> priez pour nous pécheurs
Pour ceux qui sont à l'agonie, --> priez pour nous pécheurs
Pour ceux qui diffèrent leur conversion, --> priez pour nous pécheurs
Pour ceux qui souffrent en purgatoire, --> priez pour nous pécheurs
Pour ceux qui ne Vous connaissent pas, --> priez pour nous pécheurs
 
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, --> pardonnez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, --> exaucez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, --> ayez pitié de nous.
 
V. Notre-Dame du Mont Carmel, Espérance des désespérés,
R. Intercédez pour nous auprès de Votre Divin Fils.
 
Prions : Notre-Dame du Mont Carmel, glorieuse Reine des Anges, Canal de la plus tendre miséricorde de Dieu envers les hommes, Refuge et Avocate des pécheurs, je me prosterne devant Vous avec confiance, vous suppliant de m'obtenir........ En retour, je vous promets solennellement d'avoir recours à Vous dans toutes mes épreuves, mes souffrances, mes tentations, et je ferai tout en mon pouvoir pour engager les autres à Vous aimer, à Vous vénérer, et à Vous invoquer dans tous leurs besoins. Je vous remercie pour les grâces sans nombre que j'ai reçues de Votre miséricorde et de Votre puissante intercession. Continuez d'être ma défense dans le danger, mon guide pendant la vie et ma consolation à l'heure de la mort. Ainsi soit-il !
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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 12:10
R. Reine de France, priez pour nous
Notre espérance, repose tout en vous (bis)
 
 
 
1. Venez, chrétiens, de l’auguste Marie,
A deux genoux implorer les faveurs ;
Et pour toucher cette Reine chérie,
Unissons tous et nos voix et nos cœurs
 
2. Priez pour nous, O Vierge tutélaire,
Car nos esquifs menacent de sombrer ;
Dieu nous punit, les flots de sa colère
Montent toujours : oh ! Venez nous sauver.
 
3. Quoique pécheurs, vous nous aimez encore
Et votre cœur n’est pas fermé pour nous.
Pitié, pitié, la France vous implore,
Séchez ses pleurs, O Mère exaucez-nous.
 
4. Je sens mon cœur renaître à l’espérance,
Quand à genoux, j’invoque votre nom
Oui, vous viendrez, vous sauverez la France,
Et de Jésus, nous aurons le pardon.
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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 11:57

O Marie Immaculée, gracieuse Reine du Ciel et de la Terre, nous voici prosternés au pied de votre trône sublime, assurés de votre bonté et confiants en votre puissance. Nous vous supplions de jeter un regard de bonté sur la Palestine, qui, pour que tout autre pays vous appartient, puisque vous l’avez honorée par votre naissance, vos vertus et vos douleurs, et c’est là que vous nous avez donné le Sauveur du Monde. Souvenez-vous que vous fûtes constituée notre Mère et la dispensatrice des grâces. Daignez accorder votre protection spéciale à votre Patrie de la terre, y dissiper les ténèbres de l’erreur, pour que sur elle resplendisse le soleil de l’éternelle justice et que s’accomplisse la promesse tombée des lèvres de votre divin Fils, de former un seul troupeau sous la conduite d’un seul Pasteur. Obtenez-nous de servir le Seigneur dans la justice et la sainteté chaque jour de notre vie, afin que, par les mérites de Jésus, et avec votre maternelle protection, nous puissions passer de la Jérusalem terrestre aux splendeurs de la Jérusalem céleste. Ainsi soit-il.

 

 

Le titre de Notre Dame, Reine de la Palestine, donné à la Très Sainte Vierge

a été approuvé par la Sacrée Congrégation des Rites le 24 mars 1932.

 

Cette prière est enrichie de 300 jours d’indulgence chaque fois qu’on la récite et d’une indulgence plénière, une fois par mois aux conditions ordinaires,
pour ceux qui l’auront récitée, chaque jour, pendant tout le mois. (Rescrit du 16 février 1932)

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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 07:02

« Dans les grands séminaires, les futurs prêtres seront préparés au ministère de la Parole, au ministère du culte et de la sanctification, au ministère de pasteur ; il devront être pénétrés du mystère de l’Eglise mis spécialement en lumière par le concile Vatican II, de manière à ce qu’ils soient liés par un amour humble et filial au Vicaire du Christ. Avant d’aborder les études proprement ecclésiastiques, les séminaristes recevront la formation humaniste et scientifique qui permet aux jeunes de leur nation d’accéder aux études supérieures. En outre, ils acquerront la connaissance de la langue latine qui leur permettra de comprendre et d’utiliser les sources de tant de sciences et les documents de l’Eglise. On considérera comme nécessaire l’étude de la langue liturgique propre à chaque rite (le latin pour les futurs prêtres de rite romain) et on recommandera vivement la connaissance suffisante des langues de la Sainte Ecriture et de la Tradition. Les disciplines théologiques seront enseignées à la lumière de la foi, sous la conduite du Magistère de l’Eglise » (Décret Optatam totius sur la formation des prêtres)

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15 juillet 2007 7 15 /07 /juillet /2007 06:59

Marie révèle l’amour de la mère, elle dévoile l’amour que la mère voue à ses enfants et l’amour que les enfants doivent vouer à leur mère.  Saint Joseph révèle l’honneur du père : il montre quelle est la fonction constitutive du père, et ce pourquoi il est honoré. Dans le contexte moderne de « meurtre du père » et « d’effacement de l’homme (viril) », cette leçon est prodigieusement actuelle : l’honneur du père, c’est d’enraciner par l’exemple, et de faire croître par l’éducation. Le père enracine par l’exemple. Alors que la mère donne des racines à l’enfant dans l’amour surtout par le dévouement, le père enracine l’enfant dans la vérité surtout par l’exemple. Il le met en contact avec ses propres origines, il est la mémoire des sources de son être, il fait accepter à l’enfant d’être : par sa piété filiale par rapport à Dieu, aux ancêtres, à la patrie naturelle et surnaturelle ; par sa fidélité à l’épouse ; par sa constance au devoir. Les racines offertes par la mère sont féminines, à dominante d’affect. L’enracinement procuré par le père est viril, à dominante de raison, même informulée. La mère est aimée, le père admiré. Nous soulignons une tonalité structurante, nous n’affirmons évidemment pas une spécialisation univoque. Le père est celui qui montre en acte à l’enfant la loi de l’être créé : celui-ci est reçu d’un autre, et il appelle la reconnaissance. Et le devoir épanouit le fils d’homme dans la vérité, comme une noblesse qui oblige. 

 

Joseph est celui qui, humainement, met Jésus dans la Loi, rayonnement de la raison de Dieu : « quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sujet de la Loi » (Ga 4, 4). Cet « homme juste » (Mt 1, 19) est au croisement des trois dimensions de la Parole de Dieu : il observe amoureusement la Torah, comme on le voit lors de la Présentation et du pèlerinage au Temple (Lc 2, 22 et 41) ; il est le réalisateur des Prophéties, car c’est par lui que Jésus est le fils de David (Mt 1, 20) et naît à Bethléem (Lc 2, 4) ; et il vit dans la Sagesse, qui lui inspire la sainte et juste attitude devant la grossesse mystérieuse de son épouse (Mt 1, 18-25). Le père fait croître par l’éducation. La mère fait croître par la sécurité, l’enfant est rassuré d’être « quelque chose de sa mère ». Le père aide l’enfant à croître par l’abnégation : il le pose en face de lui comme quelqu’un de distinct, qui doit collaborer, à sa façon originale, au bien commun. Il dit la loi, ordination de raison en vue du bien commun : il rend autonome dans la responsabilité. Sans ce rôle « séparant » du père (l’être qui doit savoir dire non), le rapport à la mère (l’être qui est oui à l’enfant) devient fusionnel. Immature, il étouffe la raison dans l’affectif et le gratifiant ; l’accession à l’effort constructeur, à la raison qui impose abnégation pour progresser, ne se fait pas. 

 

C’est le père qui, dans la culture classique, « nomme » l’enfant : par l’imposition du nom de famille, il transmet l’héritage ; par la désignation du prénom, il signifie la séparation. L’imposition du nom symbolise la parole d’abnégation que porte le père : un père doit au moins nommer son fils pour qu’il soit « reconnu ». Joseph nomme Jésus (Mt 1, 21) : il lui donne officiellement, au milieu de son peuple, le nom que Marie a connu, la première, dans le secret de son coeur. Joseph, lors de la circoncision, fait couler le premier sang de Jésus, prélude à ce que son nom signifie : Sauveur. Joseph, humainement, éduque Jésus : en le « sauvant » lors de la fuite en Egypte et du retour à Nazareth ; en lui apprenant le Hallel (prière d’action de grâces ou de louange composée des psaumes 113 à 118), que Jésus récitera à la Cène avec ses apôtres ; en répondant à la question que Jésus pose lors de la pâque juive : « Pourquoi cette nuit est-elle différente de toutes les nuits ? » ; en lui enseignant le beau métier de charpentier. Joseph, modèle des évêques, des chefs et des pères, donnez-leur le courage de nous dire la parole d’abnégation qui nous dispose au salut : donnez-leur, dans une société excessivement féminisée, qui n’aime guère l’intelligence et la force, d’être des hommes." 

 

Fr. Louis-Marie de Blignières (Fraternité Saint Vincent Ferrier)

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14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 19:54

 

© Communauté du Lion du Juda et de l'Agneau Immolé (1984)

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