14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 08:49

 

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14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 08:44

 

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14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 08:34

 

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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 19:54

Seigneur, --> ayez pitié de nous.
Jésus-Christ,  
--> ayez pitié de nous.
Seigneur, --> ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, --> écoutez-nous.
Jésus-Christ,
 --> exaucez-nous.
 

Père céleste, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.

Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, --> ayez pitié de nous.

 

Seigneur, donnez-nous des prêtres. --> Seigneur, donnez-nous des prêtres.

Seigneur, donnez-nous de saints prêtres. --> Seigneur, donnez-nous de saints prêtres.

Et rendez-nous dociles à leurs enseignements. --> et rendez-nous dociles à leurs enseignements.

 

Sainte Marie, reine du clergé, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saint Joseph, patron de la sainte Eglise, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saint Michel, splendeur et forteresse de l’Eglise militante, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saint Anges et Saints Archanges, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saints patriarches et prophètes, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saints martyrs et saintes vierges, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saints évêques et saints confesseurs, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saints pasteurs et saint docteurs, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saints fondateurs d'ordres religieux, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saint Antoine de Padoue, défenseur de la Sainte Eucharistie, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saint Jean-Marie Vianney, modèle de sanctification sacerdotale, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saint François-Xavier, patron des prêtres missionnaires, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, victime offerte pour la sanctification sacerdotale, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Saints et bienheureux du Seigneur, --> obtenez-nous de saints prêtres.


Pour célébrer dignement les saints Mystères, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour offrir chaque jour le très saint sacrifice de la messe, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour nourrir le peuple du Seigneur du Pain de Vie, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour favoriser les splendeurs du culte divin, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour régénérer les âmes par le baptême, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour instruire les fidèles dans la sainte religion, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour garder les fidèles dans la crainte du Seigneur, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour annoncer à tous la parole de Dieu, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour démasquer et combattre les fausses doctrines, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour affermir la foi de ceux qui doutent, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour soutenir et encourager ceux qui faiblissent, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour relever ceux qui tombent et les réconcilier avec Dieu, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour ramener à Dieu tous ceux qui s'en sont détournés, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour sauvegarder la morale chrétienne, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour lutter avec vigueur contre la corruption des mœurs, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour bénir de saintes unions, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour défendre l'honneur et la sainteté du mariage, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour consolider le bonheur de nos foyers chrétiens, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour fortifier et consoler nos malades et nos éprouvés, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour assister nos mourants, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour conduire nos trépassés au lieu de leur suprême repos, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour prier et offrir le saint Sacrifice pour nos défunts, --> obtenez-nous de saints prêtres.

Pour rendre gloire à Dieu et communiquer la grâce et la paix aux âmes de bonne volonté, --> obtenez-nous de saints prêtres.

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> ayez pitié de nous.


V. Le Seigneur s'est élu des prêtres,

R. Afin qu'ils Lui offrent de dignes actions de grâces.
 

Prions : Dieu tout-puissant et miséricordieux, exaucez favorablement les prières de vos fidèles et faites que ceux à qui vous avez accordé par l'immense générosité de votre clémence, d'être élevés au service des célestes Mystères, soient de dignes ministres de vos autels sacrés, afin que ce que leur voix énonce soit confirmé par votre sanctification. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.

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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 19:25

 

« Prosternez-vous devant votre Roi,
Acclamez-le de tout votre coeur.
Faites monter vers sa majesté
Des chants de gloire,
Pour votre Roi des rois »

 

© Communauté de l’Emmanuel

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 19:07

  

© Communauté des Béatitudes

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 17:13

« Mais la réalité, c’est le Corps du Christ » (Colossiens 2, 17). Cette affirmation extraordinaire de Saint Paul, enchâssée comme pierre précieuse dans la grande théologie paulinienne, reconnaît au Seigneur Jésus la suprématie totale sur le monde créé, sur l’histoire et sur toutes les créatures. Le Christ est le Seigneur de l’univers et, sans Lui rien n’existerait de ce qui existe. Vivre la foi chrétienne veut dire ouvrir son esprit, son cœur et donner toute notre vie à cette Vérité. Lumière pour nous, chrétiens, et pôle central de notre foi.

 
 
 
 
Le Pape Benoît XVI nous aide lui aussi, avec l’annonce récente d’une année consacrée à Saint Paul, à retrouver et à approfondir jour après jour, l’amitié avec le Seigneur Jésus, qui découle de cette foi sincère et forte en la toute puissance de son amour. La présence du Christ est tellement pénétrante que Saint Paul en arrive à dire dans cette Epître aux Colossiens : « Là, il n’est plus question de Grec ou de Juif, de circoncision ou d’incirconcision, de Barbare, de Scythe, d’esclave, d’homme libre : il n’y a que le Christ, qui est tout et en tout » (Colossiens, 3, 11). Si nous voulons avoir le regard de Saint Paul sur la réalité surnaturelle, nous devons nous servir d’autres yeux, ceux de l’esprit que nous tenons souvent fermés parce que ceux de la chair s’imposent et veulent imposer leur vision, tellement mesquine, des choses qui nous entourent. Le monde, pour sa part, nous suggère sans cesse : ce qui compte, c’est ce qui se voit, et non pas ce qui est invisible ! Que de fois cette idée insidieuse, lancée par les moyens de communication sociale sur toutes les latitudes et sur toutes les longitudes, veut s’insinuer dans le cœur des hommes. Ils sont une toute petite minorité ceux qui s’efforcent de regarder au-delà des apparences, et qui peuvent répéter avec saint Paul : « ... nous qui ne regardons pas aux choses visibles, mais aux invisibles ; les choses visibles en effet en effet n’ont qu’un temps, les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens, 4, 18).
 
Les véritables fidèles qui croient au Christ savent que c’est Lui la vraie réalité des choses, et que, derrière le voile des événements terrestres se cache souvent son message, un signe particulier qui renvoie au Ciel, à l’éternité. Combien nous avons besoin du regard pur de la Très Sainte Vierge qui voyait au-delà des choses visibles, et arrivait toujours, avec sa foi profonde, à découvrir, derrière les événements petits et grands, l’amour immense de Dieu pour ses créatures. Son contact continu avec Dieu, par une prière incessante qui alimentait toute sa vie intérieure, lui donnait ce regard très pur ; les paroles de son Fils, « veillez donc et priez en tout temps » (Luc 21, 36), la Sainte Vierge les incarnait dans sa vie. Sans la prière, les yeux de l’esprit ne s’ouvrent pas, et nous restons sous le pouvoir du regard concupiscent de notre nature blessée par le péché. Mère Teresa de Calcutta, à propos de la prière qui rend le cœur pur, disait : « La prière alimente l’âme ; elle est pour l’âme ce que le sang est pour le corps, et nous amène tout près de Dieu. Elle donne en outre un cœur limpide et pur. Un cœur limpide peut voir Dieu, il peut parler à Dieu, et il peut voir l’amour de Dieu dans les autres. Quand tu as un cœur limpide, cela veut dire que tu es ouvert et honnête avec Dieu, que tu ne Lui caches rien, et c’est cela qui Lui permet de prendre en toi ce qu’il veut ».
 
Que ces parles soient un trésor pour nous, car elles nous permettront de vivre notre foi dans toute ce que l’Evangile a de radical : en ayant Jésus présent en nous-mêmes, jour après jour, à chaque instant de notre vie ! Si nous Le perdions précisément de vue, où pourrions-nous diriger nos pas, vers quelle but irions-nous, nous qui, sans Lui, ne pouvons absolument rien faire ? Combien nous avons besoin d’un simple et pur, nous qui sommes tentés, des milliers de fois, de fixer notre regard sur des choses visibles en oubliant les choses invisibles ! Demandons cette grâce à Celle qui est Médiatrice de toutes les Grâces, tout spécialement quand nous récitons le Chapelet. En effet, « Lorsqu'elle récite le Rosaire, la communauté chrétienne se met en syntonie avec le souvenir et avec le regard de Marie » (« Lettre Apostolique « Rosarium Virginis Mariae, 16 octobre 2002, n° 11)
 
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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 14:27

« Pas plus qu’un homme, une chrétienté ne se nourrit de confitures. Le bon Dieu n’a pas écrit que nous étions le miel de la terre, mon garçon, mais le sel. Or, notre pauvre monde ressemble au vieux père Job sur son fumier, plein de plaies et d’ulcères. Du sel sur une peau à vif, ça brûle. Mais ça empêche aussi de pourrir. Avec l’idée d’exterminer le diable, votre autre marotte est d’être aimés, aimés pour vous-mêmes, s’entend. Un vrai prêtre n’est jamais aimé, retiens ça. Et veux-tu que je te dise ? L’Église s’en moque que vous soyez aimés, mon garçon. Soyez d’abord respectés, obéis. L’Église a besoin d’ordre. Faites de l’ordre à longueur du jour. Faites de l’ordre en pensant que le désordre va l’emporter encore le lendemain parce qu’il est justement dans l’ordre, hélas ! que la nuit fiche en l’air votre travail de la veille - la nuit appartient au diable » (Bernanos, « Journal d’un curé de campagne », 1er chapitre).

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 18:49
L'Eglise catholique rappelle quatre principes de bon sens au sujet des procréations médicalement assistées : 1) Tout être humain doit être accueilli comme un don et une bénédiction de Dieu. L'enfant n'est jamais un dû ! Non plus qu'un produit à fabriquer ou une marchandise à aquérir. 2) L'enfant, fruit du mariage, c'est à dire de l'amour de ses parents, est le fruit et le signe de leur donation mutuelle et personnelle. La fidélité dans l'unité du mariage comporte le respect réciproque du droit des époux à devenir père et mère seulement l'un par l'autre... Leur fidélité implique l'exclusion absolue d'une tierce personne dans l'acte unifiant de leur donation mutuelle. 3) L'enfant a droit à être conçu, porté, mis au monde et éduqué dans le mariage, parce que c'est à dire dans la référence reconnue et assurée à ses parents que l'enfant pourra découvrir qui il est, et bâtir sa propre personnalité. S'il ne peut se référer à l'amour inconditionnel de ses parents comme source de son existence, mais à la technique du médecin, quelle identité va t-il pouvoir construire ? 4) L'enfant a droit à être conçu dans le sein de sa mère, et non en dehors par l'intervention d'un tiers. L'insémination artificielle détruit l'aspect unifiant de la donation mutuelle et personnelle des époux. La médecine doit aider les époux, dans le cadre du mariage, pour facilier l'acte conjugal ou l'aider à atteindre ses objectifs naturels, mais ne peut se substituer à leur union.




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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 23:32
Lié au lieu de Douvres-la-Délivrande...



Seigneur, ayez pitié de nous, --> Seigneur, ayez pitié de nous
Ô Christ, ayez pitié de nous, --> Ô Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous --> Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus-Christ, écoutez nous, --> Jésus-Christ, écoutez nous
Jésus-Christ, exaucez nous, --> Jésus-Christ, exaucez nous
 
Père Céleste, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, --> ayez pitié de nous
 
Notre-Dame de la Délivrande, gloire de votre peuple, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, puissance protectrice de nos rivages, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, espérance des matelots, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, mère des petits enfants, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, gardienne de l'innocence, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, refuge toujours ouvert aux pécheurs, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, consolatrice des affligés, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, qui faites marcher les boiteux, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, qui délivrez les captifs, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, qui fortifiez les âmes à l’heure de la mort, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, qui arrêtez le fléau de la peste, --> priez pour nous
Notre-Dame de la Délivrande, qui écartez de nous les menaces de la guerre, --> priez pour nous
 
Notre-Dame de la Délivrande, --> délivrez-nous
Des maux de la guerre, --> délivrez-nous
De l’indifférence au service de Dieu, --> délivrez-nous
Des scandales du siècle, --> délivrez-nous
Des fléaux de la colère divine, --> délivrez-nous
Des maux qui affligent Rome et l’Église, --> délivrez-nous
Des dangers qui menacent notre patrie, --> délivrez-nous
De tout mal, --> délivrez-nous
 
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, --> pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, --> exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, --> ayez pitié de nous
 
Prions : Ô Dieu, dispensateur de tous les dons, qui avez par un admirable prodige découvert à nos pères cette image sacrée de Notre-Dame de la Délivrande, et qui avez voulu orner son front d’un diadème d’or, accordez-nous par son intercession, à nous qui l’avons honorée sur la terre, la grâce d’être couronnés dans le Ciel des mains de votre divin Fils Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous en l’unité du Saint-Esprit dans tous les siècles des siècles. Amen !
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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 22:00

Dès que des fidèles bien intentionnés se réfèrent aux textes du Concile pour freiner l'ardeur de ceux qui transforment et modifient la liturgie au point de souvent la démolir, on évite de les écouter. Même en haut-lieu - même dans les instances diocésaines - on esquisse un sourire comme pour dire que ces textes n'ont qu'une valeur toute relative et que le Concile, après tout, n'a de réelle autorité que si l'on en saisi l' "esprit"…

 

 

 

Les fidèles ont beau rappeler que le Concile a clairement enseigné qu'en liturgie, personne - pas même un prêtre - n'avait le droit d'omettre, d'ajouter ou de modifier quoi que ce soit... c'est peine perdue. Bien des clercs qui ne manquent jamais une occasion de rappeler leur fidélité à Vatican II, restent sourds dès qu'on leur demande de respecter la liturgie issue de ce même Concile, un peu comme si la Constitution Sacrosanctum Concilium et le Missel romain n'avaient d'intérêt que lorsqu'ils peuvent leur servir d'alibi pour une pastorale liturgique dont tout le monde mesure les effets dévastateurs. Car en réalité, si l'on étudie tout ce qui s'est dit et fait au cours des quarante dernières années, on constate que presque toutes les expériences qui ont abouti à la subversion de la liturgie se sont toujours faites sous couvert du Concile : on n'a jamais manqué d'invoquer l' "esprit" de Vatican II, ou encore la "dynamique conciliaire" pour faire n'importe quoi, pour justifier n'importe quelle désobéissance. Et des désobéissances, y en a eu ! Tellement qu'elles sont aujourd'hui largement entrée dans les habitudes. Dans une paroisse, il suffit que quelqu'un prononce le mot magique "Vatican II" pour qu'aussitôt l'autorité diocésaine lui permette de faire n'importe quelle expérience pastorale et applaudisse à n'importe quelle célébration hors normes. Et cela sans le moindre examen, sans la moindre discussion, sans aucun contrôle, sans enquête préalable. Désormais, n'importe quel curé de paroisse ou responsable de secteur paroissial peut faire ce qu'il veut et livrer ainsi les fidèles à des liturgies tellement recomposées qu’elles ne célèbrent plus objectivement la foi de l'Eglise. Si ces faits ne se produisaient qu'une fois ou deux, s'ils n'étaient qu'un particularisme de quelques paroisses, on pourrait invoquer le hasard ou le manque de formation de tel ou tel célébrant. Mais ce n'est malheureusement pas le cas : les désobéissances sont aussi régulières que généralisées. On les retrouve partout, dans toutes les paroisses pour ainsi dire, même si c'est à des degrés divers. Pire encore : dans de nombreux diocèses sont organisées des "sessions de formation liturgique" durant lesquelles quelques fidèles laïcs - qui auront officiellement la responsabilité des célébrations dans leurs paroisses respectives - apprennent à ne pas suivre la liturgie de l'Eglise, apprennent à ne pas utiliser le missel romain tel qu'il est donné... Ce qui revient, en fin de compte, à contester systématiquement la prière officielle de l'Eglise reçue de la tradition et confirmée par le Siège apostolique. Ceux qui imaginent que c'est de cette façon qu'ils redonneront vigueur à la vie chrétienne des communautés locales se trompent lourdement !

 

En fin de compte, l'histoire de ces malentendus, de ces résistances, de ces oppositions entre le "clan" de ceux qui souhaiteraient pouvoir suivre les vraies orientations conciliaires et le "clan" de ceux qui prétendent les suivre tout en les trahissant jour après jour, est le résultat des multiples incompréhensions qui se sont révélées à la suite de Vatican II. C'est l'histoire de ces prêtres qui ont fait leurs études de séminaristes dans les années 70 : dans ces années-là, on ne leur a strictement rien appris hormis la dévastatrice exégèse bultmanienne et la critique acerbe des textes magistériels, ce qui a conduit à transformer des jeunes gens raisonnables et dévoués au départ en sexagénaires souvent aigris et passablement ignorants (il est tout de même significatif de voir qu'on trouve, dans les paroisses de France, très peu de prêtres de cette génération capables d'expliquer et de diffuser les enseignements magistériels en ayant lu in extenso les textes majeurs des papes). Enfin, l'histoire de ces malentendus est aussi celle de ces trop nombreux fidèles ayant accepté sans rien dire que le Concile soit pris en otage par des célébrants et des groupes de "laïcs en responsabilité" qui n'ont fait que trahir la Constitution Sacrosanctum Concilium jusqu'à en faire la raison d'être d'une anarchie liturgique imposée aux paroisses depuis plus de 40 ans. Est-il logique, est-il normal, est-il seulement acceptable de voir que des fidèles qui veulent aujourd'hui appliquer loyalement le concile Vatican II et la liturgie qui en est issue, sont systématiquement pris dans l'engrenage d'une pastorale plus que douteuse qui profite du silence des évêques diocésains pour s'imposer partout ? Si tant de fidèles abandonnent toute pratique religieuse, n'est-ce pas essentiellement parce qu'ils ont l'impression que certains de leurs pasteurs ne sont plus véritablement animés par le sens profond de leurs responsabilités en matière de transmission et de célébration d'une foi authentiquement chrétienne ?

 

Pro Liturgia

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 12:43
Ci-dessous, le document extrêmement important de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi publié ce midi. Il est accompagné d'un commentaire. A lire intégralement ! 
 
 
 
 

Introduction

Avec la Constitution Dogmatique Lumen gentium et les Décrets sur l'oecuménisme (Unitatis redintegratio) et les Églises orientales catholiques (Orientalium Ecclesiarum), le Concile Vatican II a contribué de manière décisive au renouveau de l'ecclésiologie catholique. Les Souverains Pontifes ont eux aussi voulu offrir sur ce point des approfondissements et surtout des orientations pratiques : Paul VI avec l'Encyclique Ecclesiam suam (1964) et Jean-Paul II avec l'Encyclique Ut unum sint (1995). Les recherches ultérieures des théologiens, pour toujours mieux élucider les divers aspects de l'ecclésiologie, ont permis l'essor d'une ample littérature sur ce sujet. Il s'agit là de thèmes certainement féconds, mais qui ont aussi exigé des précisions et des explications, notamment dans la Déclaration Mysterium Ecclesiae (1973), la Lettre aux Évêques de l'Église Catholique Communionis notio (1992) et la Déclaration Dominus Iesus (2000), toutes publiées par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. La richesse de la thématique et la nouveauté de nombreuses thèses ne cessent de provoquer la réflexion théologique ; elles donnent lieu à des études parfois non exemptes d'erreurs et d'ambiguïtés qui ont été attentivement examinées par la Congrégation. À la lumière de l'ensemble de la doctrine catholique sur l'Église, la Congrégation se propose de préciser ici la signification authentique de certaines expressions ecclésiologiques du Magistère, pour que le débat théologique ne soit pas faussé par des confusions ou des malentendus.


 
 
 




REPONSES A CINQ QUESTIONS CONCERNANT CERTAINS ASPECTS DE LA DOCTRINE DE L'EGLISE, PAR LA CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Première question : Le Concile Œcuménique Vatican II a-t-il changé la doctrine antérieure sur l'Église ?
Réponse : Le Concile n'a pas voulu changer et n'a de fait pas changé la doctrine en question, mais a bien plutôt entendu la développer, la formuler de manière plus adéquate et en approfondir l'intelligence. Jean XXIII l'avait très clairement affirmé au début du Concile. Paul VI le confirma ensuite ; il s'exprimait ainsi en promulguant la Constitution Lumen gentium : "Le meilleur commentaire que l'on puisse en faire, semble-t-il, est de dire que vraiment cette promulgation ne change en rien la doctrine traditionnelle. Ce que veut le Christ, nous le voulons aussi. Ce qui était, demeure. Ce que l'Église a enseigné pendant des siècles, nous l'enseignons également. Ce qui était jusqu'ici simplement vécu se trouve maintenant exprimé ; ce qui était incertain est éclairci ; ce qui était médité, discuté et en partie controversé, parvient aujourd'hui à une formulation sereine. "À plusieurs reprises, les Évêques ont manifesté et adopté le même point de vue.
 
 
 
 
Seconde question. Comment doit être comprise l'affirmation selon laquelle l'Église du Christ subsiste dans l'Église Catholique ?
Réponse : Le Christ "a établi sur la terre" une Église unique et l'institua comme "assemblée visible et communauté spirituelle" : depuis son origine, elle n'a cessé d'exister au cours de l'histoire et toujours elle existera, et c'est en elle seule que demeurent à jamais tous les éléments institués par le Christ lui-même. C'est là l'unique Église du Christ, que nous confessons dans le symbole une, sainte, catholique et apostolique [...]. Cette Église, constituée et organisée en ce monde comme une société, subsiste dans l'Église catholique gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui. Dans le numéro 8 de la Constitution Dogmatique Lumen gentium, 'subsister' signifie la perpétuelle continuité historique et la permanence de tous les éléments institués par le Christ dans l'Église catholique, dans laquelle on trouve concrètement l'Église du Christ sur cette terre. Selon la doctrine catholique, s'il est correct d'affirmer que l'Église du Christ est présente et agissante dans les Églises et les Communautés ecclésiales qui ne sont pas encore en pleine communion avec l'Église catholique, grâce aux éléments de sanctification et de vérité qu'on y trouve, le verbe 'subsister' ne peut être exclusivement attribué qu'à la seule Église catholique, étant donné qu'il se réfère à la note d'unité professée dans les symboles de la foi ('Je crois en l'Église, une') ; et cette Église une 'subsiste' dans l'Église catholique.
 
 
 
 
Troisième question. Pourquoi utilise-t-on l'expression 'subsiste dans', et non pas tout simplement le verbe 'est' ?
Réponse : L'usage de cette expression, qui indique la pleine identité de l'Église du Christ avec l'Église catholique, ne change en rien la doctrine sur l'Église, mais a pour raison d'être de signifier plus clairement qu'en dehors de ses structures, on trouve "de nombreux éléments de sanctification et de vérité", "qui, appartenant proprement par don de Dieu à l'Église du Christ, appellent par eux-mêmes l'unité catholique.’’ "En conséquence, ces Églises et Communautés séparées, bien que nous les croyions victimes de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L'Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d'elles comme de moyens de salut dont la force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique.
 
 
 
 
Quatrième question. Pourquoi le Concile Œcuménique Vatican II attribue-t-il le nom "d'Église" aux Églises orientales séparées de la pleine communion avec l'Église catholique ?
Réponse : Le Concile a voulu assumer l'usage traditionnel de ce nom. "Puisque ces Églises, bien que séparées, ont de vrais sacrements, surtout en vertu de la succession apostolique : le Sacerdoce et l'Eucharistie, qui les unissent intimement à nous", elles méritent le titre d'"Églises particulières et locales", et sont appelées Églises sœurs des Églises particulières catholiques. "Ainsi donc, par la célébration de l'Eucharistie du Seigneur en chaque Église particulière, l'Église de Dieu s'édifie et grandit." Cependant, étant donné que la communion avec l'Église catholique, dont le Chef visible est l'Évêque de Rome et Successeur de Pierre, n'est pas un complément extérieur à l'Église particulière, mais un de ses principes constitutifs internes, la condition d'Église particulière dont jouissent ces vénérables Communautés chrétiennes souffre d'une déficience. Par ailleurs, la plénitude de la catholicité propre à l'Église, gouvernée par le Successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui, est entravée dans sa pleine réalisation historique par la division des chrétiens.
 
 
 
 
Cinquième question. Pourquoi les textes du Concile et du Magistère postérieur n'attribuent-ils pas le titre "d'Église" aux Communautés chrétiennes nées de la Réforme du XVIe siècle ?
Réponse : Parce que, selon la doctrine catholique, ces Communautés n'ont pas la succession apostolique dans le sacrement de l'ordre. Il leur manque dès lors un élément essentiel constitutif de l'Église. Ces Communautés ecclésiales, qui n'ont pas conservé l'authentique et intégrale réalité du Mystère eucharistique, surtout par la suite de l'absence de sacerdoce ministériel, ne peuvent être appelées "Églises" au sens propre selon la doctrine catholique.
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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 11:43
O Cœur ouvert de Jésus
Blessé d'un amour si pur
Dans ta blessure, je viens cacher mes blessures
Et mes manques d'amour.
 
O Cœur brûlant de Jésus
Dévoré d'un si grand désir
Dans ton ardeur, je viens puiser un amour ardent
Et guérir des blessures du serpent.
 
O Cœur tendre de Jésus
Qui s'est laissé ouvrir
Dans ta douceur, je viens déposer mes tourments
Et me reposer vraiment.
 
O Cœur lumineux de Jésus
Splendeur d'un nouvel orient
Dans ta lumière, je viens guérir de l'aveuglement
Et voir la face de Dieu.
 
O Cœur miséricordieux de Jésus
Qui m'aime à en mourir
Dans la coupe de ton sein, je viens goûter la sagesse
Et le délice de tous les saints.
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